En vertu de diverses lois, le FBI dispose actuellement de multiples moyens de surveillance des activités se déroulant sur la toile. Il a, entre autre, accès aux copies archivées des messages électroniques, l’autorisation de surveiller les citoyens par l’intermédiaire des réseaux téléphoniques numériques, un accès à certaines informations personnelles des internautes (adresse de l’émetteur et du récepteur, date et heure de l’envoi du message,…) ou encore l’autorisation de demander une assistance technique aux services fournissant un service de courriers électronique pour effectuer une interception. Toutefois, il semblerait que le FBI ne se contente plus de ces diverses mesures. Il souhaiterait dorénavant obtenir la possibilité d’accéder instantanément et sans mandat à toutes les formes de communication sur Internet: services de messagerie électronique, réseaux sociaux, logiciels de discussion vocale et autres services de stockage en ligne. Ce nouveau plan de surveillance est surnommé GOING DARK, et d’après plusieurs sources, la police fédérale américaine a fait de ce plan une priorité pour 2013. Le FBI travaille actuellement à l’élaboration d’une proposition d’extension de ses pouvoirs d’espionnage sur Internet.

Michael Bloomberg, le maire de New-York, a annoncé son intention de progressivement remplacer les caméras de surveillance par un survol constant de la ville par des drones. Il estime qu’ils sont devenus des outils indispensables pour les forces de l’ordre. Ceux-ci survoleront la ville de New-York pour épauler la police dans ses opérations. Bloomberg a déclaré que dans un monde en évolution, ces nouveaux outils que sont les drones constituent une avancée nécessaire pour les autorités.

Drone américain

Le « Modèle d’Influence Tartan: les groupes anarchistes » a été produit par TARTAN METRIC, une division de sécurité de l’information de la société de cyberguerre et de surveillance NTREPID. Cette entreprise aurait bénéficié d’un contrat de plusieurs millions de dollars pour créer de faux comptes Twitter (« sockpuppet ») pour diffuser de la propagande militaire US. Le programme de «modélisation des menaces » semble logiciels de tri et de traitement des données prétendant pouvoir révéler « un réseau caché de relations » (dans ce cas parmi les anarchistes), qui « facilite la propagation des tactiques violentes et illégales à l’ensemble de protestation mouvement aux Etats-Unis.

Le programme d’NTREPID fonctionne comme un add-on à la plate-forme logicielle i2 qui est utilisée à l’échelle nationale de surveillance policière aux Etats-Unis, notameznt dans les « centres de fusion» inter-services. i2 fabrique le programme COPLINK, une plate-forme privée utilisée par les servicfes de police et de renseignement pour partager leurs informations. Dans les documents qui ont depuis et retiré de leur site, un graphique prétendant représenter les modèles d’influence du mouvement anarchiste aux États-Unis. Le programme de la radio de Radio Citizen, PBS et Occupy Oakland sont notés comme influenceurs primaires. Il est impossible de savoir si ce graphique est un véritable modèle de ce que pense NTREPID du réseau anarchiste aux États-Unis, ou si c’est juste un exemple.

USA: Logiciel de modélisation de la « menace anarchiste »

L’ARCEP, l’organe de régulation des télécommunications en France) a déposé hier une requête pour obliger Skype à prendre le statut d’opérateur teléphonique. Si Skype le devenait, il serait forcé de mettre en oeuvres deux choses : la possibilité d’appeler les services d’urgence gratuitement depuis son service, et la possibilité pour les autorités d’utiliser Skype pour mettre sur écoute ses utilisateurs.

Skype, un service de Voix sur IP (VoIP, protocole de transmission de voix par internet) a récemment vu sa popularité explosé. Il s’est d’ailleurs fait racheter dernièrement par Microsoft qui l’a fusionné à son propre service de chat MSN, et l’a incorporé dans les nouveaux produits Microsoft, tablettes, ordinateurs et smartphones. Skype voit donc son nombre d’utilisateurs en constante augmentation et occupe une part auparavant occupée par la téléphonie classique. Le problème pour la police est qu’il n’y a actuellement aucun cadre légal à la mise sur écoute, ni même de cadre technique. En effet, si un agent d’un service de renseignement écoute une conversation sur Skype, le service est mis au courant, et la mise sur écoute n’est donc plus secrète. Le débat sur l’espionnage de la VoIP est en cours au niveau européen depuis 2009.

Le gouvernement canadien a annoncé hier avoir décidé de financer 26 grands programmes scientifiques destiné à développer des technologies de sécurité. Ces programmes vont de la cartographie à la biométrie, des technique de détections de matériaux radioactifs à la détection d’explosif à travers la paroi des container, du contrôle des réseaux de communications sans fil à la protection de ces mêmes réseaux contre les appareils pouvant les brouiller. 20 millions de dollars canadiens, soit 15 millions d’euros, ont été débloqués pour le financement de ces programmes.

Pour voir le détail des programmes

Le FNAEG, fichier policier des empreintes génétiques, initialement conçu pour ne ficher que les seuls criminels sexuels, est passé, en 10 ans, de 3 224 personnes fichées à près de 2,2 millions. En 2002, 65% des personnes fichées y étaient enregistrées en tant que « personnes condamnées » (leur empreinte génétique sera conservée pendant 40 ans). En 2012, la proportion de « personnes condamnées » n’est plus que de 18% : 80% des gens qui y sont nommément fichés n’ont en effet été que « mis en cause », et sont donc toujours considérés comme « présumés innocents » aux yeux de la Justice… ce qui n’empêchera pas leur empreinte d’être conservée pendant 25 ans. Dans la mesure où les proches (parents, frères ou sœurs) des personnes fichées dans le FNAEG peuvent elles aussi être identifiés, c’est une Français sur six qui est susceptible d’être identifié avec le FNAEG.

Google a rendu publiques cette semaine les lettres dites de « sécurité nationale » qu’il a reçues et qui correspondent à des demandes officielles de données, au nom de la loi antiterroriste Patriot Act, adoptée après les attentats du 11 septembre 2001. Des associations comme l’Aclu (American Civil Liberties Union) estiment que ces lettres donnent trop de pouvoir au gouvernement, qui peut ainsi surveiller des comptes internet sans mandat de la justice.

De 2009 à 2012, le géant de l’internet a reçu d’agences gouvernementales américaines « entre zéro et 999 demandes ». Ces demandes concernaient chaque année entre « 1.000 et 1.999 comptes », à l’exception de l’année 2010, au cours de laquelle les demandes visaient « entre 2.000 et 2.999 comptes », selon Google qui ne publie que des éventails de chiffres pour répondre aux demandes du FBI, du département de la Justice et d’autres agences gouvernementales qui craignent que la publication de chiffres exacts révèle des informations sur les enquêtes en cours.

Le gouvernement fédéral a décidé de réduire le tarif des écoutes téléphoniques de moitié. L’arrêté pris dans ce sens et paru au Moniteur lundi entrera en application le 14 mars prochain, a annoncé mardi la ministre de la Justice. Le budget des frais de justice a sensiblement augmenté au cours des dernières années. Le nombre d’écoutes téléphoniques, en hausse, n’y est pas étranger. 0n en compte en moyenne 10% de plus chaque année. Elles sont ainsi passées de 995 en 2004 à 5.590 en 2011, ce qui a coûté 25,5 millions d’euros à l’Etat.

Le Camcopter S-100 est un drone hélicoptère de reconnaissance tactique, soutien d’artillerie, surveillance maritime, construit par la société autrichienne Schiebel. L’appareil peut être programmé pour effectuer des vols autonomes ou être piloté à distance. Dans les deux modes, il est stabilisé par guidage inertiel et GPS. À masse maximale de 200 kg, son autonomie est de 6 heures. Sa vitesse maximale est de 220 km/h à un plafond maximal d’environ 5 500 mètres. Il peut embarquer diverses charges utiles comme des capteurs électro-optiques et infrarouge.

Le mois passé, le S-100 a réalisé des essais en vol avec un système radar I-Master de Thales sur le site d’essais de Schiebel à Wiener Neustadt, en Autriche. L’I-Master est adapté à la surveillance tout-temps, ainsi qu’à la détection et à la reconnaissance des objectifs sur des zones étendues, le tout en maintenant une importante distance de sécurité. L’appareil a été testé par plusieurs marines (et commandé par trois) mais également par la Guardia Civil espagnole.

Autriche: Encore un drone de surveillance

La commissaire européenne aux Affaires intérieures a présenté un programme de « frontières intelligentes » dans le but de « simplifier la vie des voyageurs » et de « réduire l’immigration illégale ». D’une part, un système d’enregistrement des voyageurs, le Registred Travellers Programme (RTP). Chaque année, quelque 5 millions de ressortissants de pays tiers qui se rendent fréquemment en Europe pourraient y faire appel. Après s’être plié à une procédure de pré-enregistrement comprenant la prise de quatre empreintes digitales, ceux-ci recevront une carte électronique qui leur permettra de bénéficier d’un processus de vérification accéléré via les portails informatisés des points d’accès frontaliers.

D’autre part, les frontières européennes seraient équipées d’un dispositif de contrôle des entrées et des sorties (le EES). Remplaçant le système manuel actuel, il enregistrera la date et le lieu d’entrée et de sortie des voyageurs. il calculera de manière électronique la durée du court séjour autorisé et avertira les autorités nationales quand celui-ci a expiré. Dans un premier temps, l’EES reposerait sur des données alphanumériques avant que n’y soient inclue la prise de dix empreintes digitales. Les informations seront rassemblées au sein d’un banque de données centralisées à laquelle auraient accès les services des Etats membres. Les données sderaient détruites au bout de six mois à l’exception des cas de non-respect de la durée du séjour où elles pourront être conservées jusqu’à 5 ans.