Verbania est une ville touristique née de la fusion d’Intra et de Pallanza située au bord du Lac Majeur. Son conseil municipal, en concertation avec un consultant en sécurité, a décidé de concevoir un système de surveillance d’une ampleur inédite. Verbania a installé dix réseaux motorisés de caméras, qui sont dirigés depuis deux centres de contrôle. Les nouvelles caméras Sony SNC-RX550 (photo) disposent de fonctions d’analyse intelligente d’image, ont une sensibilité élevée pour fournir des images claires même dans des conditions de pénombre, la qualité de sa lentille permet de filmer des objets et des événements situés jusqu’à une distance de 200 mètres, et un zoom optique très puissant qui garanti une couverture de larges zones avec des images exceptionnellement précises.

Le système de surveillance installé par Sony fonctionne sur une plateforme spécifique, qui rend les systèmes de contrôle plus intelligents, efficaces et attentifs. La technologie de cette plateforme libère le réseau et les ressources du moteur du logiciel, entraînant une meilleure qualité de la surveillance, une utilisation réduite de la bande passante, des délais de recherche plus courts et une capacité d’archivage optimisée. Selon le consultant en sécurité de la ville, on pourrait les décrire comme des caméras intelligentes ou autodidactes, qui une fois programmées, peuvent détecter les menaces sans interventions humaines. la technologie qui reconnait directement les objets et lit les plaques d’immatriculation. La totalité du système est programmé pour exécuter un enregistrement continu de haute qualité 24 heures par jour, 7 jours par semaine. Les moniteurs reliés aux dix réseaux de caméras sont installés dans les locaux de la Police Municipale. Le système ne nécessite pas l’intervention d’opérateurs spécifiques de sécurité. Une intervention humaine n’est nécessaire que lors d’événements majeurs ou lorsque l’alarme s’enclenche. En outre, le Commandant de la Police s’est doté d’un ordinateur portable qui peut être utilisé pour contrôler les caméras par radio et les pointer dans une direction particulière.

Caméra de vidéo-surveillance Sony SNC-RX550

Caméra de vidéo-surveillance Sony SNC-RX550

Le 22 septembre 2008, la France adoptait un décret autorisant l’usage du Taser (pistolet à impulsion électrique) aux policiers municipaux, mais un an plus tard, celui-ci était annulé par le Conseil d’Etat. La plus haute autorité administrative du pays avait estimé que le décret (de huit lignes!) n’encadrait pas suffisamment l’usage de ce type d’arme au niveau juridique. Jeudi dernier, un nouveau décret a été publié, qui autorise à nouveau l’usage du Taser. Le texte, long de deux pages, précise qu’une formation spécifique préalable à l’autorisation du part de cette arme et qu’une formation spécifique d’entraînement sont nécessaires. Il dispose également que le pistolet doit être équipé de systèmes de contrôle permettant d’assurer la traçabilité et la vérification de son utilisation. Il revient maintenant aux maires de chaque commune d’autoriser ou non le Taser à ses policiers. Quelques 5.000 Taser équipent déjà la police nationale, la gendarmerie et l’administration pénitentiaire. Rappelons que ce pistolet délivre une onde de deux milliampères pour 50.000 volts et bloque le système nerveux, tétanisant la personne visée durant quelques secondes, mais que plusieurs personnes sont déjà décédées des suites de cette décharge.

Une circulaire du collège des procureurs généraux datant du 4 mai exige désormais de la police de filmer la première audition d’un suspect ayant commis un crime grave. Dans un premier temps, seuls les suspects impliqués dans des crimes non correctionnalisables (susceptibles donc d’être jugés en cours d’assises) sont concernés. En outre, les policiers devront désormais, avant de lancer l’enregistrement vidéo, communiquer à la personne interrogée qu’elle a le droit au silence.

Ces auditions filmées ont déjà lieu depuis un certain temps pour les mineurs. Par contre, pour les majeurs, il était très rare jusqu’ici de procéder à de tels enregistrements. Mais la police ne dispose pas encore des moyens suffisants pour réaliser cette nouvelle exigence découlant d’un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) qui stipule qu’il faut privilégier les preuves matérielles aux aveux. Si le collège des procureurs généraux exige cette nouvelle pratique, cela s’explique par l’absence en Belgique d’une loi qui prévoit la présence d’un avocat lors de la fameuse première audition d’un suspect.

En 2009, les hélicoptères du Service d’appui aérien de la police fédérale basés à Melsbroek ont contribué à arrêter 67 suspects dont 34 après une poursuite. Ces hélicoptères pour des missions d’appui en faveur des zones de police locale (80% des missions). Dans ce cadre, il s’agit de missions judiciaires telles que des interceptions de véhicules en fuite, des arrestations de personnes ou des recherches de personnes disparues. En 2010, la police fédérale dispose de cinq appareils pilotés par 7 pilotes et 10 observateurs et entretenus par 15 techniciens : trois hélicoptères MCDonnell Douglas explorer 900 avec deux moteurs (photo), deux hélicoptères McDonnell Douglas 520N avec un seul moteur. La particularité de ces appareils est qu’ils ne disposent pas d’hélice arrière. Les hélicoptères font donc moins de bruit, volent de manière plus sécurisée. En 2009, le Service d’appui aérien de la police a comptabilisé 2.065 heures de vol pour un total de 1.212 vols.

Hélicoptère de la police fédérale

Hélicoptère de la police fédérale

Les Big brother Awards ont été créés en 1998, en Grande-Bretagne, le pays le plus vidéosurveillé au monde. L’objectif était de “récompenser” les institutions, et personnalités, s’illustrant en matière d’atteintes à la vie privée, ou de promotion de la surveillance. Les Big Brother Awards France ont été créé il y a 10 ans. Leur jury vient de remettre ses prix 2010, qui illustrent bien les tendances lourdes dans le domaine

Voir le palmarès 2010

Big Brother Awards

Big Brother Awards

Le dispositif policier de contrôle d’internet se met peu à peu en place à Londres. Des affiches mettant en garde contre le caractère criminel de certains téléchargements sont apposées dans les cybercafés. Les exploitants de ces cybercafés qui doivent exercer un contrôle sur ces téléchargements et prévenir la police le cas échéant. Si la définition du matériel pédo-pornographique ne pose aucun problème, le flou est total sur la définition du matériel politique et religieux dont le téléchargement est devenu « délit criminel » en Grande-Bretagne (il n’est question dans l’affiche « d’extrémisme »).

Politique Internet policière à Londres

Politique Internet policière à Londres

Le nombre d’écoutes téléphoniques effectuées dans le cadre d’enquêtes judiciaires a cru de vingt pour cent en 2009 par rapport à l’année précédente, passant de 4.386 à 5.265, a indiqué le ministre de la Justice dans une réponse écrite à une question parlementaire.
Ces chiffres doivent toutefois être interprétés en tenant compte du fait que l’interception d’une communication passée par l’intermédiaire d’un téléphone portable avec un numéro étranger est comptabilisé à trois reprises si les trois opérateurs belges sont mis à contribution.

Le coût total de cette méthode spéciale d’investigation a atteint en 2009 18,4 millions d’euros, dont 6,7 millions pour les écoutes elles-même et 11,6 millions pour les opérations de recherche. Cette technique est principalement utilisée dans le cadre d’enquêtes sur le trafic de drogues, de vols graves, de menaces et d’extorsions, de meurtres et contre le crime organisé. Toutes les demandes d’écoutes exprimées l’an dernier ont été approuvées, a enfin indiqué le ministre…

Depuis plus de dix ans, Vesalis, une start-up de Clermont-Ferrand, tente de mettre au point un logiciel de “maquillage virtuel“, afin de permettre aux femmes, en temps réel, de juger, dans un magasin, sur leur PC ou depuis leur téléphone mobile, si tel ou tel maquillage leur irait bien.

C’est en 2007 que le comité Richelieu, qui rassemble des PME innovantes, lui propose de se rapprocher du ministère de l’Intérieur, pour mettre au point un système de surveillance par reconnaissance faciale. A l’incitation du ministère de l’Intérieur, Vesalis tente depuis trois ans maintenant d’adapter son logiciel biométrique de reconnaissance faciale afin de pouvoir identifier, en temps réel, et au beau milieu de la foule, hooligans, terroristes, criminels et autres délinquants. Nom de code de ce projet : “Bio Rafale”. Le consortium Bio Rafale, piloté par Vesalis, réunit des laboratoires de recherches (Gipsa-lab/Dis à Grenoble, Lasméa à Clermont-Ferrand, Eurecom à Nice et Télécoms sud Paris), des partenaires industriels (IBM, Spie, Maya et Effidence), le Ministère de l’Intérieur et la Préfecture de Police de Paris.

Reconnaissance faciale

Pouvoir reconnaître un individu précis à partir d’un simple réseau de caméras de vidéosurveillance est une préoccupation pour laquelle les États-Unis mettent des millions de dollars depuis le 11 septembre… avec des résultats proches de zéro. En effet, pour qu’un système de reconnaissance de visage soit fiable, il faut que son taux de succès soit au moins de 70 %. Mais les expériences qui ont été mises en place, en grandeur réelle, à San Francisco ou à l’occasion du Superbowl n’ont atteint que 20% de taux de reconnaissance. C’est que les caméras de vidéosurveillance ne sont pas aussi précises que les photomatons. Or, la biométrie faciale a déjà bien du mal à identifier ceux qui, à l’instar de ces photos d’identité où nous sommes interdits de tout sourire (pour que les ordinateurs nous identifient plus facilement), sont pris en photo sans bouger, en gros plan, le visage découvert, de face, et sous les flashs. Alors des gens mal éclairés, filmés de loin, de profil ou de dos, et qui bougent…

Vesalis, pour sa part, se targue d’être en avance sur les Américains, et s’est donné pour objectif, sous “n’importe quel éclairage ambiant“, de comparer le visage des gens vidéosurveillés aux fichiers des personnes recherchées avec “un taux de reconnaissance de plus de 90%“. Les mauvais esprits rétorqueront probablement que si d’aventure un tel système venait à se généraliser, la majeure partie des délinquants, des criminels, des terroristes et des hooligans susceptibles d’être ainsi identifiés prendront soin de se grimer. Raté : ceux qui portent des lunettes, écharpes ou casquettes (et sans même parler du port de la cagoule ou bien du voile) sont suivis à la trace par les caméras jusqu’à effectuer un “résultat probant“. Et si ça ne marche pas, les services de sécurité, alertés, peuvent prendre le relais. Bio Rafale se targuait, l’an passé, d’un taux de modélisations réussies de 80%, et se donnait pour objectif d’atteindre les 97% cette année.

logo Vesalis

Le système était en phase d’expérimentation l’an passé au stade Gabriel-Monpied à Clermont-Ferrand ainsi qu’au Stade des Alpes de Grenoble, et le sera pendant quatorze mois, au Parc des Princes, afin de croiser les visages vidéosurveillés des supporters aux fichiers de ces stades. Dans la demande d’expérimentation que Vesalis vient de faire à la CNIL, l’entreprise avance qu’elle se ferait sur la base du volontariat. Le Pôle Emploi relayait, en décembre, une petite annonce de Vesalis qui cherchait des “figurants pour jouer le rôle de spectateurs dans le cadre d’une simulation d’un match de football au stade Gabriel Montpied le 16 janvier 2010“.

Reconnaissance faciale
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Punjap, une société privée connue pour ses textiles et ses vélos, va fournir des drones à l’Indian Air Force (IAF) dans le but avoué de cette dernière de traquer les maoïstes dans les régions inhospitalières de l’Inde. Punjab affirme que son drone est similaire à la version israélienne, actuellement utilisée par les forces de sécurité indienne à des fins de formation. Chaque engin israélien coûte 1.600.000 roupies, alors que la version indienne reviendra à la moitié du prix. L’IAF en a commandé cinq et attend de l’armée et de la marine qu’elles fassent de même. Un officier de la force aérienne a affirmé que les machines seront d’abord utilisée pour l’entraînement, mais qu’elles pourront également être envoyées en mission de reconnaissance. Selon lui, ces drones made in India sont aussi bons, si pas meilleurs, que les israéliens. A l’avenir, l’IAF cherchera à se fournir en plus grosses versions de ses appareils au niveau national. Punjab a de son côté affirmé que cela serait possible. Le porte-parole de la compagnie a déclaré qu’elle serait en mesure de fournir des versions plus puissantes aux forces de sécurité. Punjab envisage également de concevoir et de fabriquer des drones capables de transporter des charges, alors que ceux produits actuellement ne sont opérationnels que vides.

Les Ministres des Affaires Etrangères de l’UE réunis au Luxembourg ont demandé lundi à la Commission européenne d’étudier la faisabilité de la création d’un Centre qui évaluerait les tendances dans le cybercrime tout à travers l’UE et faciliterait le partage d’information international entre enquêteurs nationaux traitant de tels cas.
Le Centre du cybercrime essayerait d’aborder ces questions en évaluant les mesures préventives et investigatrices effectuées dans des États membres et en formant la police, des juges et les procureurs qui se spécialisent dans ce domaine. La fondation d’un tel Centre est annoncé comme une partie d’une stratégie à long terme officiellement dirigée contre les escroqueries internet, la fraude et la pornographie infantile.