Hier matin, sur l’avenue « Diagonal » de Barcelone, des manifestants cagoulés ont brûlé plusieurs conteneurs à ordure et coupé le trafic pendant environ 20 minutes. Ils ont pu partir avant l’arrivée en force de la police régionale catalane. C’est une des réaction à l’évacuation du squat Ca La Trava, qui a eu lieu jeudi dans le quartier de Gràcia. La veille, une manifestations avait été l’occasion d’attaques contre deux sociétés immobilières et une banque. Des conteneurs avaient aussi été incendiés. Une personne a été arrêtée.

Manifestation de soutien au squat Ca La Trava

Manifestation de soutien au squat Ca La Trava

Un ordre d’expulsion et de démolition qui a déclenché un violent incident à Hangji, dans la province du Jiangsu (est de la Chine). Une famille a tenté d’empêcher les entrepreneurs embauchés par les autorités de la ville de Hangji de démolir sa maison décrétée « illégale ». Le père de famille, qui affirme que sa construction est légale, avait tenté de filmer des travailleurs de l’entreprise en train de démolir la maison, mais le téléphone lui avait été arraché des mains et jeté au sol par les hommes de main de l’entrepreneur. Il a alors foncé dans le tas avec sa voiture, tuant deux personnes et blessant neuf autres.

La police l’a arrêté mais a aussi arrêté le patron de l’entreprise de démolition, qui avait engagé une vingtaine de personnes « pour maintenir l’ordre » et leur avait dit de casser les portes en verre de la maison, de vider son contenu et même de détruire les caméras de sécurité en face de celle-ci. Cela a rouvert le débat sur la pratique des autorités locales d’embaucher des entreprises privées pour démolir les maisons de leurs habitants, de très nombreux cas d’abus ont été signalé par ces entreprises qui se sentent couvertes par ces autorités.

La province du Jiangsu

La province du Jiangsu

Un militaire péruvien a été tué et un autre blessé hier jeudi dans un affrontement avec la guérilla du PCP-SL. Le militaire, un sous-officier, a été tué dans une fusillade qui a eu lieu dans la province de Huanta, dans la région méridionale d’Ayacucho, qui fait partie de la vallée des rivières Apurímac, Ene et Mantaro (VRAEM). Un détachement qui faisait une opération de reconnaissance est tombé sous le feu des combattants maoïstes.

Opération antiguérilla dans la région VRAEM

Opération antiguérilla dans la région VRAEM

Le 9 avril dernier, l’université Paris-Nanterre était occupée. Les étudiants protestaient contre la loi ORE (Orientation et réussite des étudiants) modifiant les modalités d’entrée à l’université. L’occupation n’aura pas duré bien longtemps. C’est la présidence de la fac elle-même qui a demandé l’intervention des forces de l’ordre. L’intervention fut brutale, les policiers délogent les occupants (voir notre article). Les trois de Nanterre sont accusés d’avoir résisté.

Le verdict est tombé hier mercredi 17 octobre : un ancien étudiant de Nanterre a été condamné à six mois de prison ferme pour « violences contre les forces de l’ordre », un étudiant à quatre mois avec sursis alors qu’un autre étudiant a été relaxé « au bénéfice du doute ». La sentence est lourde. Elle correspond aux réquisitions du procureur (voir notre article).

L’intervention des CRS à Nanterre

L'intervention des CRS à Nanterre

Des milliers de personnes ont participé dimanche à Santiago du Chili à une marche en l’honneur de la résistance des Mapuches, pour exiger la libération des prisonniers politiques autochtones, la fin des abus et le retour des terres ancestrales expropriées. La mobilisation, organisée chaque année par diverses organisations mapuches de la région sud de l’Araucanie, a été émaillées de plusieurs incidents au cours desquels des manifestants cagoulés ont affrontés les forces spéciales des carabiniers. Plusieurs arrestations ont eu lieu.

Les affrontements de dimanche à Santiago

Les affrontements de dimanche à Santiago

Les forces israéliennes stationnées à la frontière de Gaza ont ouvert le feu ce mardi sur un groupe de Palestiniens rassemblés près de la barrière de la frontière, blessant deux personnes. Ces deux personnes ont été transportées à l’hôpital avec des blessures par balle et seraient dans un état stable. Les Palestiniens ont organisé des manifestations nocturnes contre la clôture avec Israël dans le cadre de leur activité « Marche du retour » qui a débuté le 30 mars.

La municipalité de Deir Al-Balah, à Gaza

La municipalité de Deir Al-Balah, à Gaza

La police anti-émeute birmane est intervenue dans une usine chinoise de vêtements, hier lundi, après que des travailleurs protestataires aient été attaqués par des bandes de nervis au service de la direction de l’usine. Des douzaines de travailleurs ont été blessés. Les travailleurs, en grande majorité des travailleuses, ont commencé il y a deux mois à tenir un piquet devant l’usine chinoise Fu Yuen Garment Co Ltd à Yangon, pour dénoncer les conditions de travail déplorables et les mauvais traitements subis dans l’entreprise. La Birmanie est en train de devenir le dernier centre asiatique de vêtements à bas prix.

Affrontements devant la Fu Yuen Garment Co Ltd à Yangon

Affrontements devant la Fu Yuen Garment Co Ltd à Yangon

7 militant.es de France, Suisse et Italie seront à Gap le 8 novembre prochain. Ils/Elles risquent jusqu’à 10 ans de prison et 750.000 euros d’amende pour « aide à l’entrée sur le territoire français d’étrangers en situation irrégulière, le tout en bande organisée ». Ces militant.es avaient participé à une marche contre les frontières le 22 avril passé en réponse aux provocations d’un groupe néo-fasciste à la frontière franco-italienne.

Deux suisses et une italienne avaient été arrêté.es le jour même et ont déjà passé plus d’un mois en détention préventive (notre précédent article sur l’affaire). Par la suite et après une enquête 3 autres militant.es français.es ont été arrêté.es et devront aussi se présenter au tribunal. Plusieurs collectifs de soutien appellent à des mobilisations durant le procès et à se rendre à Gap le 8 novembre.

Manifestation solidaire des inculpés de Briançon

Manifestation solidaire des inculpés de Briançon

Des dizaines de milliers de militantes féministes de différentes régions d’Argentine et d’autres pays d’Amérique latine ont défilé hier dimanche dans les rues de Trelew, dans le province méridionale de Chulut, où se termine aujourd’hui lundi La 33e Réunion nationale des femmes. La marche a parcouru 5 kilomètres, a traversé différents quartiers, avec des slogans en faveur de l’avortement légal, contre le patriarcat, pour la séparation de l’Eglise et de l’Etat et la liberté de genre.

Des manifestantes ont attaqué des biens de l’église et du pouvoir et se sont affrontées avec la police à l’issue de la manifestation. Les forces de sécurité provinciales ont essuyé des jets de pierres et de cocktail Molotov et ont tiré des balles en caoutchouc, blessant plusieurs manifestantes. Il y a au moins 10 manifestantes arrêtées. Les manifestations des années passées avaient aussi donné lieu à de violents affrontements (voir notre article pour 2017; voir notre article pour 2016)

Des manifestantes attaquant au cocktail Molotov la principale église de Trelew

Des manifestantes attaquant au cocktail Molotov la principale église de Trelew

Des dizaines de républicains ont manifesté aujourd’hui devant la prison de Hydebank (Belfast). Ces manifestants dénonçaient les conditions de détention des prisonniers républicains, qui se sont considérablement dégradées depuis l’annulation du statut acquis par les prisonniers politiques dans l’accord du vendredi saint. Les prisonniers sont la cible d’un harcèlement mesquin et vindicatif, s’attaquant à tous les aspects de leur vie quotidienne: on leur a interdit l’accès à des soins de santé adéquats, aux visites légales et aux visites de la famille et on leur refuse les activités les plus élémentaires. Quant à Christine Connor, qui a été menacée d’attaques par des éléments anti-républicains, les manifestants exigeaient son transfert de Hydebank à Maghaberry Gaol.

Devant la prison de Hydebank Gaol

Devant la prison de Hydebank Gaol