Deux personnes ont été blessées après les violentes manifestations qui ont fait suite à deux expulsions collectives dans la municipalité d’Esperanza. La première des expulsions a eu lieu tôt le matin dans le secteur de La Unión, où des membres de l’armée et de la police ont, avec une pelle mécanique, renversé et brûlé des cabanes construites illégalement. Plus tard, d’autres cabanes ont été détruites et brûlées dans le secteur de Los Coquitos du district municipal de Boca de Mao.

Lors de la première des expulsions, Roberto Vargas, âgé de 26 ans et résidant dans le secteur de l’Union, a été blessé par balle. Lors des violentes manifestations dénonçant les expulsions, une femme, à l’identité encore inconnue, a reçu une balle dans la poitrine.

Protestations à Esperanza

Protestations à Esperanza

Des affrontements ont éclaté entre forces de police et travailleurs dans une zone franche industrielle de la province orientale, lors d’émeutes liées à des salaires impayés. La confrontation avait éclaté hier mercredi en matinée après que la police eut tenté de dégager un rassemblement formé par des travailleurs de la société AZMEEL Contracting & Construction Corporation pour protester contre leurs salaires impayés. Les travailleurs de la société ont déclaré que des dizaines de travailleurs saoudiens et étrangers n’avaient pas été payés depuis six mois consécutifs et que les négociations avec la direction n’avaient abouti à rien.

Plusieurs personnes ont été blessées et tuées lorsque les forces du régime saoudien ont tiré des coups de feu pour disperser les émeutes qui ont eu lieu dans le district de Dhahran. Les travailleurs ont à leur tour bombardé la police et les responsables d’AZMEEL de pierres. Un nombre non spécifié de véhicules, y compris un véhicule utilitaire sport, ont également été endommagés.

Un travailleurs d’AZMEEL Contracting & Construction Corporation tué avant-hier suite à la répression policière

Un travailleurs d'AZMEEL Contracting & Construction Corporation tué avant-hier suite à la répression policière

Assistance Centre d’Appel ACA est une entreprise spécialisée dans la télésurveillance d’ascenseurs et de parking, ainsi que dans la surveillance de ses salariés. Saisi d’une plainte en juin 2015, la CNIL procède à un contrôle des locaux en novembre 2016. Elle y découvre que la société a mis en place un dispositif de pointage biométrique, recueillant les empreintes digitales des salariés et servant à surveiller leurs horaires, et ce sans autorisation. La CNIL constate également que l’entreprise enregistre les appels téléphoniques sans que les salariés n’en soient informés. Et leurs interlocuteurs ne se voyaient pas préciser ni l’identité du responsable des traitements, ni de leurs droits d’opposition.

Mise en demeure, ACA informe en janvier 2018 avoir pris des dispositions pour se conformer à la loi. En mars, la CNIL mène donc une nouvelle inspection: rien n’a changé. ACA vient de se voir infliger une amende de 10.000 euros.

ACA

ACA

La guérilla du PKK a fait exploser un IED au passage d’un véhicule militaire blindé dans la sous-préfecture rurale de Gercus, dans la province kurde de Batman. Quatre soldats ont été tués sur le coup, trois autres sont morts des suites de leurs blessures, et deux autres restent grièvement blessés. Les forces turques ont lancé une opération antiguérilla d’envergure dans la région.

Blindé turc au Kurdistan

Blindé turc au Kurdistan

Sixto Benjamín Julca Crisanto, le camarade « Chino », commandant militaire du PCP-SL pour le Huarmaca, a été capturé par des agents des services de renseignements du Département de la lutte contre le terrorisme. Il était recherché pour deux accusations de terrorisme et une pour homicide qualifié. Il est accusé d’avoir participé à l’embuscade survenue à Hualapampa Alta en 1992, au cours de laquelle 14 policiers avaient été tués. Il figurait sur la liste des personnes les plus recherchées du ministère de l’Intérieur qui offrait pour son arrestation une récompense de 20.000 soles.

Sixto Benjamín Julca Crisanto, le camarade

Sixto Benjamín Julca Crisanto, le camarade

Des échauffourées ont opposé militants indépendantistes radicaux et forces de l’ordre hier soir 1er octobre dans la capitale catalane, à la fin de la manifestation marquant le premier anniversaire du référendum d’autodétermination interdit par Madrid. Les manifestants ont renversé peu après 21h les barrières protégeant l’entrée du parlement régional et les policiers régionaux, dépendant du gouvernement catalan, ont répliqué en chargeant. Certains militants radicaux, le visage masqué, ont lancé des pierres aux policiers et tenté de faire des barricades avec des poubelles renversées.

Les affrontements d’hier lundi à Barcelone

Les affrontements d'hier lundi à Barcelone

Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France, ancienne ministre sous Sarkozy s’est exprimée pour l’abaissement de la majorité pénale à 16 ans pour les crimes violents, l’augmentation du nombre de place dans les prisons, les brigades mobiles d’urgence dans les lycées, une police municipale armée et double peine « dans les quartiers les plus criminogènes ». Pour ce faire, elle s’inspire des « lois ghettos » que le gouvernement danois, soutenu par l’extrême droite, à promu dernièrement pour réprimer les quartiers populaires. Ces lois proposent tout un ensemble de mesures discriminantes contre les populations, souvent d’origine immigrée et musulmane, y compris des peines plus lourdes pour les habitants de ces quartiers.

Valérie Pécresse

Valérie Pécresse

Un jeune Palestinien a été blessé hier dimanche lors d’un raid israélien à Bethléem, en Cisjordanie. Une force israélienne a effectué une descente dans la ville de Nahalin, à l’ouest de Bethléem, et a fouillé plusieurs maisons, provoquant des affrontements avec des dizaines de jeunes en colère. Les forces israéliennes ont tiré à balles réelles, avec des balles en caoutchouc et des bombes lacrymogènes. Le jeune Palestinien a été blessé lorsqu’il a reçu une balle dans la poitrine.

Forces d’occupation en Cisjordanie

Forces d'occupation en Cisjordanie

Trois personnes ont été interpellées lundi matin, à Dingsheim (Bas-Rhin), en marge de heurts entre des opposants à un projet de rocade controversé (GGO), à l’ouest de Strasbourg, et des forces de l’ordre. Les opposants s’étaient installés dans des arbres, sur les parcelles d’un chantier, pour dénoncer des opérations de déboisement. Ils ont été interpellés par les gendarmes. Une quatrième personne a été prise d’un malaise à sa descente.

Dans la nuit de vendredi à samedi, une quinzaine d’opposants au GCO étaient revenus sur l’ancienne ZAD à Kolbsheim, évacuée le 10 septembre. Des travaux de déboisement ont été effectués sur plusieurs communes, situées sur le tracé de la future rocade.

Déploiement des gendarmes à Dingsheim

Déploiement des gendarmes à Dingsheim

Ce jeudi 27 septembre Peter Terryn doit se présenter au tribunal correctionnel de Malines. Il est accusé d’avoir « méchamment entravé la circulation » (art. 406) et d’avoir « détruit des édifices, chemins de fer, constructions ou autres ouvrages d’art » (art. 521). Chaque article porte une peine de 5 à 10 ans.

A l’origine de ces accusations se trouve une sérigraphie que l’inculpé a produit lors de la grève générale de 2016, qui explique comment fonctionne le système de détection de trains. Cette technique fait part entière de l’arsenal des mesures de sécurité d’Infrabel et SNCB et consiste de placer un câble électrique entre les deux voies. Ainsi un court circuit simule la présence d’un train et la signalisation indique que les trains suivants doivent rouler sur vue, c’est à dire à max. 30 km/h. La technique est bien connue, elle ne peut être considéré comme destruction ni entravent de la circulation, et aucun cas d’utilisation de cette technique à été constaté par Infrabel autour de la grève.

Plus de détails ici

L’affiche incriminée

L'affiche incriminée