Les avocats des « libérateurs de champ » ont plaidé que le grand échange de patates de mai 2011 était une contestation légale contre un champ illégal. En août 2012, le tribunal de Gand a jugé que l’autorisation de l’essai était illégal suite au manque de motivations de la part des ministres compétents pour n’avoir pas tenu compte des oppositions publics, ni des avis quoique minoritaires des experts du conseil de biosécurité. Le 28 mai, les avocats ont expliqué aux juges que l’action s’inscrit dans le droit de liberté d’expression et qu’elle était nécessaire pour garantir le principe de précaution.

Pendant l’audience du 28 mai,les juges ont de nouveau refusé d’entendre les experts invités à témoigner pour le compte de la défense. Ils vont éventuellement délibérer ultérieurement de la possibilité de les entendre avant de rendre un jugement définitif. Ces témoins et des témoignages vidéo étaient proposés par les accusé(e)s afin d’argumenter leur défense, mais aussi de justifier le lien avec leurs présences devant ce tribunal. Ces témoignages visaient à souligner le caractère politique de l’action. Les juges ont accepté le témoignage d’un comparant volontaire, Bart Staes, parlementaire européen. Ils délibèreront dans les jours qui viennent de la possibilité d’inclure les comparants volontaires dans le procès. Le jugement (ou au minimum le résultat de la délibération) sera rendu le 25 juin 2013.

Termonde: Rapport d’audience des « patatistes »

La police cambodgienne a violemment réprimé un rassemblement de 3000 ouvriers d’une entreprise sous-traitante de Nike, en majorité des femmes, qui bloquaient une route située devant leur usine, propriété de la société cambodgienne Sabrina, dans la province de Kampong Speu, à l’ouest de Phnom Penh. La police a fait notamment usage de matraques électriques, au moins 23 ouvrières et ouvriers ont été blessés. Le représentant du syndicat Free Trade Union (FTU) de Sabrina a déclaré qu’une femme enceinte de deux mois avait été blessée par la police et avait perdu son enfant après avoir été projetée violemment au sol.

Les ouvriers fabriquant des habits pour Nike étaient en grève et manifestaient depuis le 21 mai. Ils souhaitent que l’entreprise, qui emploie plus de 5.000 personnes, leur accorde 11 euros de hausse sur leur salaire mensuel de 57 euros pour couvrir leurs frais de transport, de loyer ainsi que les soins médicaux. Le secteur de la confection représente 75% des exportations du pays, qui ont atteint 4 milliards d’euros en 2011. Trois personnes ont trouvé la mort et six autres ont été blessées le 15 mai dans l’effondrement d’un bâtiment d’une usine de chaussures au Cambodge, selon un bilan officiel.

Cafasso Consortium dont fait partie le groupe Denys a été choisi par le gouvernement fédéral pour la construction d’une méga-prison à Haren. Les négociations doivent déboucher sur un contrat définissant le projet, la construction, le financement et l’entretien de ce qui sera le plus grand complexe pénitentiaire du pays. 1.190 détenus y seront regroupés en plusieurs entités dont trois prisons pour hommes, deux prisons pour femmes, un centre psychiatrique et une institution pour jeunes. Il s’agit du plus grand projet jamais géré par la Régie des bâtiments.

Le Cafasso Consortium regroupe les partenaires suivants: Denys NV, FCC CONSTUCCIÓN SA, MACQUARIE CAPITAL Group, Vialia Sociedad Gestora de Concesiones de infraestructuras SL, AAFM Facility Management bv (Aracadis Aqumen Facility Management BV), Buro II & ARCHI+I cvba, E G M architecten, le bureau d’étude G. Dervaux nv, Marcq & Roba, Ares, M.O.O.Con, Advsiers bvba, Typsa, et Arch. Dr. Andrea Seelich.

Selon le Comité permanent de contrôle des services de renseignement et de sécurité ‘ »Comité R »), les services de la Sûreté et de renseignement militaires ont eu recours aux techniques spécifiques et exceptionnelles à 1.789 reprises entre septembre 2010 et décembre 2012. La Sûreté en a fait le plus usage, avec 1.590 mandats dont 135 pour raisons exceptionnelles. Le Comité R est intervenu à 77 reprises durant ce laps de temps. Dans 50 cas, il estimait que l’utilisation des moyens était disproportionnée. Les opérations ont ainsi été interrompues à 19 reprises et partiellement annulées dans 31 cas.

La Sûreté de l’Etat et les services de renseignement militaires avaient obtenu trois nouvelles compétences en septembre 2010. Il s’agissait de les autoriser à utiliser des méthodes d’enquête classiques, telles que la demande d’information à d’autres autorités, mais aussi plus spécifiques, telles que le traçage de conversations téléphoniques et de courriers, ou encore plus exceptionnelles, comme les perquisitions de domiciles et la création de fausses sociétés comme couvertures.

Demain mardi, les 11 activistes seront de nouveau devant le tribunal dans le procès « du 11 de Wetteren ». Il y a exactement deux ans, les accusés ont participé au fauchage de quelques pommes de terre génétiquement modifiées à Wetteren pour attirer l’attention sur les problèmes, et les conséquences liées à l’introduction des OGM dans l’agriculture et la chaîne alimentaire.

A l’extérieur du tribunal, dès 9 H00 se tiendra une « Publieke Expertise Publique » sur l’indépendance de la recherche, la lutte contre les OGM, la criminalisation de l’activisme. En train : de Bruxelles-midi à 8h21, arrivée à Termonde à 8h53 + 10 minutes à pied //De Liège à 7h05, arrivée à 8h53 // De Namur à 7h20, arrivée à 8h53.

Voir le programme détaillé

Termonde: Procès des « patatistes » demain

Deux blessés et trois arrestations, c’est le bilan provisoire des affrontements entre les transporteurs grévistes et les forces de l’ordre à Aioun dans l’est de la Mauritanie. Un des blessés aurait subi de multiples fractures, selon ses parents qui ont accusé les forces de l’ordre d' »avoir sciemment retardé son évacuation à l’hôpital. Le centre de la ville d’Aioun a été le théâtre hier d’accrochages entre les forces de l’ordre et les transporteurs remontés contre l’imposition de nouvelles taxes de l’autorité de régulation des transports qu’ils jugent exorbitantes.

La voie démocratique basiste à Marrakech organise des journées culturelles et militantes entre le 28 et 31 mai 2013 sous le slogan : «unifions nos efforts pour soutenir les détenus politiques au Maroc et au niveau international (à l’honneur du détenu politique Georges Ibrahim Abdallah)». Ces journées contiendront une journée réservée à l’expérience du détenu politique Georges Ibrahim Abdallah, une journée de soutien à la guerre populaire en Inde, un débat centrale sur la détention politique au Maroc et au niveau international, ainsi qu’un débat sur les révoltes populaires dans le monde arabe. Cet activité culturelle et militante vient dans un contexte de l’augmentation de l’attaque du régime en place au Maroc contre le peuple marocain tout entiers et ses militants.

Ce mardi 28 également, au Pays Basque Nord, deux rendez-vous de solidarité sont prévus:
-De 12h à 13h: Rassemblement devant la mairie d’Anglet.
-De 18h à 19h: Rassemblement devant la mairie de Bayonne.

Par ailleurs, il y a quelques jours, plusieurs appels à la libération de Georges Abdallah ont été peint sur l’ambassade du Liban à Paris.

France et Maroc: Initiatives pour Georges Abdallah à Marrakech

Suite à l’embuscade maoïste contre un convoi de politiciens du Parti du Congrès dans l’état du Chhattishgarh, plus de 1.000 agents de sécurité ont pénétrés dans les jungles de la région de Bastar pour y mener une opération de ratissage. Pour rappel, environ 200 maoïstes lourdement armés ont tendu une embuscade un convoi de 16 véhicules transportant des dirigeants du Congrès dans le Bastar, ainsi que leur escorte. Le nouveau bilan de l’attaque est de 29 morts et de 36 blessés. Une équipe de la NIA (Agence nationale d’enquête) est arrivée à Raipur et a commencé son enquête.

Des milliers de manifestants ont participés samedi dans plus de 40 pays à des rassemblement contre le géant américain de l’agrochimie Monsanto, qui produit des semences génétiquement modifiées. Quelque 1.000 personnes se sont réunies place de la Bourse à Bruxelles avant de s’élancer pour une marche à travers la capitale. À Anvers, quelque 200 activistes ont manifesté samedi midi. Le cortège a démarré de la Groenplaats pour se diriger vers le Meir puis la gare d’Anvers-Central avant de retourner au point de départ. La police est arrivée avec plusieurs équipes et voitures pour interpeller 80 personnes. Les manifestants interpellés ont été emmenés pour identification. Ils ont été libérées mais ils sont condamnés à une SAC (sanction administrative communale), comprise entre 50 et 250 euros.

Anvers: 80 manifestants anti-Monsanto interpellés