Jeudi 26 septembre, le groupe ‘Liberté pour notre patrie, liberté pour les femmes’ a organisé des manifestations contre la violence domestique en Cisjordanie occupée, à Gaza et en Israël (au moins 23 femmes palestiniennes ont été tuées dans des conflits domestiques l’année dernière). À Jérusalem, des centaines de femmes se sont rassemblées jeudi pour réclamer la fin de la violence domestique, elles ont été confrontées et pour certaines agressées par les forces de sécurité israéliennes.

Les forces israéliennes ont commençé leurs attaques lorsque les manifestantes se rassemblaient dans la vieille ville. Les policiers les ont notamment poussé de manière agressive, envoyant certaines d’entre elles sur le sol et battu plusieurs autres, blessant une femme à l’œil et la main d’une autre. Les forces israéliennes ont également pourchassé des manifestantes à cheval, tentant de procéder à des arrestations. L’une des personnes arrêtées était un garçon de 13 ans. Les drapeaux palestiniens ont également été confisqués.

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Manifestation contre les violences domestiques en Palestine

Manifestation contre les violences domestiques en Palestine

 

Mardi 24 septembre, le procureur général bulgare, Sotir Tsatsarov, a annoncé qu’il avait déposé une requête auprès de la plus haute instance du pays, la Cour suprême de cassation, demandant la révocation de la libération conditionnelle de Palfreeman et la réouverture de son dossier. La légalité d’une telle démarche n’est pas claire. Le procureur a pris cette décision après avoir reçu une lettre de Mr Monov, un politicien bulgare bien connu, père du néo-nazi tué dans l’affrontement avec Jock. Jock Palfreeman a été libéré sur parole jeudi, après avoir purgé plus de 11 ans de prison mais il a été détenu au centre de détention de l’immigration en attendant la délivrance d’un nouveau passeport (voir notre article). À ce jour, nul ne connait la date à laquelle Jock Palfreeman recevra ses documents de voyage mais son avocat estime que s’il n’est pas sorti du territoire rapidement il risque de retourner en prison.

Free Jock

Lundi 23 septembre, la garde civile catalane a mené une vaste opération, comprenant 500 agents de police appuyés par deux détachements expressément venus de Madrid,  pour arrêter 9 militant·e·s indépendantistes catalan·e·s. Ces militant·e·s sont  soupçonnés de « se préparer à perpétrer des actions violentes ». Des perquisitions ont également été menées au cours desquelles la police prétend avoir trouvé « du matériel et des substances considérées comme pouvant servir à la confection d’explosifs » (parmi les objets confisqués, on compterait des masques, des lacets, du matériel pyrotechnique de festival et des sifflets).

Ces arrestations ont été ordonnées par l’Audience nationale (haut tribunal madrilène spécialisé dans les affaires de terrorisme) dans le cadre d’une enquête lancée il y a un an et demis et dirigée contre les Comités de défense de la république (CDR). Ces derniers ont lancé plusieurs rassemblements de soutien aux prisonnières et prisonniers dans différentes localités. Le rassemblement le plus massif s’est déroulé à Sabadell et a rassemblé plus de 3000 personnes. Un autre rassemblement de 1000 personnes s’est également tenu à Barcelone devant la caserne de la garde civile où au moins deux des détenus ont été transférés au cours de la journée.

Rassemblement de soutien aux 9 prisonniers indépendantistes catalans à Sabadell

Rassemblement de soutien aux 9 prisonniers indépendantistes catalans à Sabadell

Ce matin à l’aube, une descente de police a eu lieu chez quatre gilets jaunes de la région liégeoise. Les militant·e·s ont été menottés devant leurs familles et leurs maisons ont été fouillées de fond en comble. Le but de l’opération était d’identifier les personnes qui avaient détruit des horodateurs de la Ville de Liège d’une valeur de 8000 euros en février. Un rassemblement devant le Palais de Justice de Liège ou le commissariat est en préparation.

Édit 16h48 : Deux des Gilets jaunes ont été libérés. Nous n’avons pas de nouvelles des deux autres. Leurs ordinateurs et téléphones ont été saisis par la police. Les quatre miliant·e·s sont accusé.e.s d’association de malfaiteurs.

Gilets Jaunes liégeois

ERRATUM: Le panel de trois juges de la Cour d’Appel de Sofia a aujourd’hui renversé la décision du Tribunal de Sofia de refuser sa libération conditionnelle à Jock Palfreeman. La libération de Jock ne semble donc plus être qu’une question de temps, même si à l’heure d’écrire ces lignes, il n’est pas encore effectivement libéré.

Aujourd’hui, le prisonnier antifasciste Jock Palfreeman a été [vu sa libération conditionnelle accordée] après 11 ans dans une prison bulgare suite à une décision de la cour d’appel de Sofia. Jock est enfermé depuis décembre 2007. Il avait été condamné pour meurtre en 2009 à 20 ans de prison pour la mort d’un militant néo-nazi, fils d’un politicien bulgare bien connu. Celui-ci avait été tué dans un affrontement avec Jock qui protégeait un Rom du groupe de hooligans d’extrême-droite dont faisait partie le jeune nazi (voir notre article). Les détails de la libérations conditionnelle ne sont pas encore connus.

Free Jock

Mardi 17 septembre, le centre des médias et de la communication du HPG (Forces de défense du peuple) a publié une vidéo de l’attaque par leurs forces d’une caserne de l’armée turque. Cette attaque s’est déroulée le 27 juillet près du village de Hedit, dans le district de Silopi (dans la province de Şırnak) dans la région d’Anatolie du sud-est. Au cours de celle-ci 3 soldats ont été tués et un autre blessé. Un véhicule blindé de type cobra a également été détruit.

La vidéo de l’opération ici.

Plus d’infos ici.

Attaque du HPG contre une caserne turque

Attaque du HPG contre une caserne turque

Lundi 16 septembre, deux militants écologistes ont été relaxé. Ils étaient poursuivis pour avoir décroché un portrait de Macron, le 21 février dernier, dans une mairie de Lyon, pour protester contre l’inaction du gouvernement contre le réchauffement climatique. Le tribunal a considéré que ce mode d’action était « légitime », invoquant dans ses motivations l’état de nécessité.

En juin, le tribunal correctionnel de Strasbourg avait relaxé trois « décrocheurs » mais pour une autre raison : le maire avait donné son accord à cette action et le tribunal avait considéré qu’il n’y avait pas d’élément intentionnel (voir notre article). En revanche, six militants poursuivis pour les mêmes faits ont été condamnés à des amendes en juin à Bourg-en-Bresse (Ain). Douze autres procès de décrocheurs sont prévus jusqu’à septembre 2020.

Le décrochage et la ballade du portrait à Strasbourg

Le décrochage et la ballade du portrait à Strasbourg

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Dans le week-end du samedi 31 août et du 1er septembre, l’armée colombienne a mené plus de quarante opérations de contre-guérilla pour réagir à l’appel fait par Ivan Marquez, ex-commandant en second des FARC, à reprendre les armes (voir notre article). Le président Ivan Duque a notamment autorisé des raids aériens dans le sud du pays. Douze hommes ont été tués au cours de ces bombardements. Par ailleurs, le commandant en chef des forces armées, le général Nicasio Martinez a donné une conférence de presse samedi 31 août, entouré de tout le haut commandement. Il a annoncé la constitution d’une force spéciale pour mettre la main sur Marquez et ses camarades.

Combattants des FARC (archive)

Depuis juillet 2018, toutes les communes du pays sont tenues de créer des CSIL (des Cellules de Sécurité Intégrale Locales). Leur mission serait de détecter et surveiller toute personne qui entrerait dans le « radicalisme violent » et le « terrorisme ». Ces plateformes locales regroupent les services de prévention sociale, l’administration et des « acteurs de la société civile », le tout sous la responsabilité du bourgmestre. On peut retrouver dans une CSIL des directeurs d’école, des agents de prévention, des agents du CPAS, des représentants du Forem, d’hôpitaux… Les CSIL ont des contacts privilégiés avec la police et le parquet. L’idée est de permettre de bien connaître sa population locale et les signes avant-coureurs d’une « radicalisation », et d’intervenir au plus vite si elles le jugent nécessaires. À ce jour, 388 communes sur les 581 que compte notre pays, ont créé une CSIL. La Wallonie compte à ce jour 112 CSIL pour 262 communes. La Flandre en compte déjà 257 sur 300 tandis que les 19 communes bruxelloises ont toutes embrayé très rapidement.

Le siège de la Sûreté de l'État

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Vendredi 13  septembre, une manifestation en solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim se tiendra à partir de 16h30 à la la gare de Bruxelles central (Carrefour de l’Europe, 2, 1000 Région de Bruxelles-Capitale).

Ce rassemblement vise à soutenir la grève menée par de nombreux prisonniers palestiniens contre les mesures de détention administratives (les emprisonnements arbitraires par l’Etat Israélien de palestiniens). Le premier d’entre eux, Hudaifa Halabiyeh est en grève depuis le 1er juillet, soit depuis plus de deux mois (voir notre article).

Plus d’infos ici

Bruxelles - Rassemblement en solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim

Bruxelles – Rassemblement en solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim