Lundi 2 avril, à l’appel d’un collectif des parents d’élèves, plus de 300 personnes se sont réunis devant l’inspection académique de Besançon pour protester contre la fermeture d’une trentaine de classes dans le département et la suppression de 35. Devant l’absence de dialogue, parents d’élèves et enseignants décident d’occuper pour la nuit le bâtiment. Vers 20h arrivent une dizaine de cars de CRS. Les CRS chargent violemment les parents d’élèves et évacuent les lieux par la force. Hier, nouvelle manifestation. Environ 500 parents, enseignants et lycéens se sont retrouvés sous les fenêtres du rectorat avec cuillères et casseroles, l’objectif étant de faire un «boucan d’enfer». Ils ont été accueillis avec des coups de matraques dans les jambes, des bousculades et l’utilisation du gaz.

Le collectif des prisonniers du PCE(r), du SRI et des GRAPO est en grève de la faim depuis le premier avril pour protester contre le traitement brutal et vexatoire réservé à M. P. M. Arenas (photo), secrétaire général du PCE(r). Tous les prisonniers participent à ce mouvement; les prisonniers malades refusant la nourriture de la prison.

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Ce mercredi 6 avril, Christoforos Kortesis (à gauche sur la photo), Sarantos Nikitopoulos (à droite) et Vaggelis Stathopoulos, trois des six inculpés de Lutte Révolutionnaire, ont été mis en liberté conditionnelle, en attendant leur procès. ils ont interdiction de sortir du territoire grec, caution de 3000 euros (sauf pour Sarantos) et pointage au commissariat deux fois par mois. Nikos Maziotis, Panayiota Roupa et Costas Gournas restent détenus. Les six militants avaient été arrêtés en avril dernier en Attique.

Prisonniers de

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La Commission de l’Union Européenne fait un rapport sur le premier examen de la mise en oeuvre de l’Accord entre l’UE et les USA sur le traitement et le transfert de données financières de l’UE aux États-Unis dans le cadre du « Programme de Dépistage de Finance Terroriste », six mois après l’entrée en vigueur de cet Accord. Cet examen s’est attaché à vérifier si tous les éléments de l’Accord ont été correctement mis en place, plutôt que d’évaluer l’efficacité de Accord, considérant que la période écoulée était trop courte pour une telle évaluation.

Le rapport en .pdf et en anglais

La police de l’Etat de l’Orissa a arrêté dans le district de Semiliguda, Ghasi, un important dirigeant du PCI(m) de la zone frontalière des états de l’Orissa et de l’Andhra Pradesh. La police avait offert depuis longtemps une forte récompense pour aiderait à arrêter Ghasi. Cet aborigène de 40 ans est accusé d’avoir dirigé plusieurs grandes opérations de la guérilla maoïste (attaque du dépôt d’armes et de commissariats, exécutions de politiciens, policiers et capitalistes) depuis 2004. Cette capture est le deuxième succès de la police puisque le 5 mars, elle avait arrêté un autre cadre maoïste: Shatrughna Biswal.

Ce mardi 5 avril, Olivier, incarcéré à La Santé depuis mi-janvier au prétexte de tags solidaires à Belleville avec les insurgés d’Algérie et de Tunisie et contre tous les Etats (et déjà mis en examen suite à des attaques contre la machine à expulser en 2010), est sorti de prison.

La chambre de l’instruction, siégeant en appel de la décision de la juge d’instruction de le maintenir en détention l’a donc remis en liberté sous contrôle judiciaire et sous caution. Camille, arrêtée en même temps que lui et Dan, est toujours sous contrôle judiciaire. Dan, il est toujours incarcéré à La Santé. On peut lui écrire à : Maison d’arrêt de la Santé /
Daniel SAYAG / N° d’écrou : 293 350 / 42, rue de la Santé / 75 674 Paris cedex 14 / France

Un policier a été tué samedi dans l’explosion d’une bombe placée sous son véhicule dans la ville d’Omagh, en Irlande du Nord. Aucun groupe n’a revendiqué pour l’instant cette action qui intervient après la dissolution, la semaine dernière, de l’assemblée d’Ulster en vue des élections locales le 5 mai. Il s’agit de la première attaque meurtrière visant un membre des forces de l’ordre depuis mars 2009, lorsque l’IRA-Continuité avait abattu un policier dans le comté d’Armagh. Lundi, une voiture piégée a été désamorcée à Londonderry, deuxième ville de la province, et les forces de l’ordre ont été placées en état d’alerte devant la résurgence de mouvements ayant rompu avec l’IRA depuis les accords de paix de 1998.

Policier abattu en Irlande du nord

Policier abattu en Irlande du nord

Hier, les forces de l’ordre ont tiré sur des participants à une marche de contestation à Taëz, faisant des dizaines de blessés et au moins quinze morts. Les membres des forces de sécurité et de l’armée ont fait feu dès le départ du cortège, qui a malgré tout atteint sa destination finale, le bâtiment du siège du gouverneur de province. Les manifestants sont parvenus à entrer dans la cour, où ils ont été accueillis par de nouvelles salves de tirs d’hommes armés, dont certains étaient postés sur les toits. Selon le médecin qui dirige l’hôpital de campagne qui soigne les manifestants, le bilan de ce lundi devrait s’alourdir, vu le nombre de blessés graves.

A Sanaa, le sit-in en cours depuis le 21 février est encerclé depuis quelques jours par des militaires ralliés à l’opposition qui protègent le millier de manifestants qui campent sur la place. Hier, les soldats ont empêché l’assaut du camp par plus de 200 policiers qui tentaient encore une fois de disperser les protestataires.

Plusieurs centaines de personnes ont participé ce dimanche après-midi à une grande marche depuis la Place Saint-Léonard à Liège jusqu’au centre fermé de Vottem. A leur arrivée, une cinquantaine de manifestants ont escaladé les grillages, qui ont rapidement cédé sous leur poids. Ces derniers se sont ‘installés’ dans la cour des détenus au son des tambours. Un hélicoptère s’est stabilisé au-dessus d’eux avant que les forces d’intervention n’arrivent après une heure d’occupation. Ces dernières ont menottés et arrêtés les 49 manifestants, sous les jets de projectiles des détenus. En début de soirée, après une longue attente au commissariat, tous ont été relâchés. L’un d’entre eux a néanmoins du être hospitalisé.

Samedi, à Tozeur, dans le sud tunisien, les manifestants s’étaient rassemblés pour réclamer le départ du gouverneur (préfet) et d’autres responsables de la région. Assez rapidement, les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser la foule qui aurait tenu des propos portant atteinte au responsable. Elles ont effectué des tirs de sommation, blessant un manifestant qui a immédiatement été transporté à l’hôpital après avoir été atteint à la poitrine. Selon les médecins, son état serait stable.

A Tunis, une nouvelle manifestation a eu lieu dans le centre-ville. Une centaine de jeunes s’étaient rassemblées pour scander des slogans hostiles au gouvernement et protester notamment contre la nomination du nouveau ministre de l’Intérieur. Là aussi, les forces de l’ordre sont intervenues en masse par des jets de gaz lacrymogènes afin de disperser le rassemblement.