Ce vendredi s’est achevé le cycle d’activités organisées par notre Secours Rouge autour de la question des prisonniers antifascistes en Espagne. Ces activités ont été précédées de la publication d’un nouveau numéro des Cahiers du Secours Rouge consacré à cette question. La projection du film ‘Mourir à Madrid’ a rassemblé trente-cinq personne et a été suivie d’un long débat. Une gerbe a été déposée au monument des volontaires belges des Brigades Internationales (première photo). Une conférence de la camarade du Secours Rouge d’Espagne (seconde photo) a clôturé ce cycle d’activité.

Jaquette du cahier 6

Jaquette du cahier 6

Sur le monument pour les brigadistes

Sur le monument pour les brigadistes

Conférence sur les prisonniers politiques espagnols

Conférence sur les prisonniers politiques espagnols

Plus de trente prisonniers politiques sont incarcérés, assignés à résidence, sous contrôle judiciaire sans compter tous ceux qui sont victimes de la répression politique depuis des années. Pierre Thomas Fili vient s’ajouter à la trop longue liste des prisonniers politiques. Il a été incarcéré à la maison d’arrêt de Fresnes.

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Le Ministre de l’Intérieur Chidambaram a annoncé hier avoir convoqué une nouvelle réunion de concertation sur la question des maoïstes. Celle-ci se tiendra le 9 février, soit deux jours après le Congrès des ministres de New Dehli sur la sécurité intérieure dirigé par le Premier Ministre Manmohan Singh. La réunion du 9 rassemblera les ministres et les fonctionnaires importants des quatre états touchés par la guérilla maoïste, à savoir le Bengal occidental, le Jharkhand, l’Orissa et le Bihar.

La récente escalade des violences semblent avoir incité le gouvernement à appeler à une nouvelle réflexion sur la question, identifiée comme étant le défi majeur actuel de l’Inde. Le but avoué est d’améliorer les stratégies existantes et d’en formuler de nouvelles. Ces dernières semaines, les activités maoïstes se sont intensifiées et les forces de la guérilla se sont étendues dans trois districts occidentaux du pays. D’ailleurs, des forces spéciales de sécurité y ont été envoyées en soutien des polices locales. Ce jeudi, Chidambaram a à nouveau affirmé que les opérations anti-naxalites ne prendraient fin que si les maoïstes renonçaient à la violence et décidaient de venir à la table des négociations.

[Jaquette du cahier n°6->doc1358]

Sommaire

-1. Présentation du dossier
-2. Bilan chiffré de la répression
-3. Sur le collectif des prisonniers révolutionnaires et ses luttes
-4. Un aperçu de la politique des peines en Espagne
-5. Sur la répression contre le Secours Rouge en Espagne
-6. Histoire du PCE(r) et des GRAPO
-7. Sur Manuel Perez Martinez, le «camarade Arenas», secrétaire général du PCE(r)
-8. Adresse des prisonniers révolutionnaires en Espagne

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A la mi-novembre 2009, Jean-Marc Rouillan a déposé une nouvelle demande de libération conditionnelle. En semi-liberté, le militant d’Action Directe avait été réincarcéré le 16 octobre 2008 à cause d’une interview qu’il avait donnée à L’Express. Pour que sa demande soit examinée, il doit passer six semaine au Centre National d’Observation de Fresnes, où il a donc été transféré aujourd’hui. Après ces six semaines ‘d’observation’, une commission donnera son avis sur la ‘dangerosité’ du prisonnier, avis préalable à l’examen de sa demande de libération.

Le 28 juin 2009, le président Manuel Zelaya était renversé par un coup d’état militaire et envoyé de force au Costa Rica. Le 24 septembre, il est rentré à Tegucigalpa et a trouvé refuge à l’ambassade du Brésil. Hier, il a quitté son pays pour se rendre en République Dominicaine. Dès sa prise de pouvoir, le gouvernement putschiste a placé le pays sous loi martiale, faisant régner un climat de répression et de violences constant vis à vis du peuple, et notamment des partisans du président déchu. Le Ministère Public hondurien avait sais la Cour Suprême de Justice pour qu’elle juge pour délits d’abus d’autorité les six chefs de l’armée qui avaient donné les ordres d’expulser par la force Zelaya. Le verdict est tombé en début de semaine, et la junte des commandants a été absoute. Entre autres arguments, le président de la Cour a évoqué le fait qu’avant le coup d’état, le Honduras vivait déjà des moments d’incertitudes. Que 700 étrangers étaient présents dans le pays avant le 28 juin, mettant en danger la population. Il a également déclarer détenir des documents liés au référendum (que Zelaya avait fait mener plus tôt dans l’année) faisant état de la participation de 900 citoyens d’origine vénézuélienne et cubaine qui auraient contribué à déstabiliser le pays. Le président de la Cour a donc innocenté les six chefs de l’armée. Dans le même temps, le parlement a voté l’amnistie de tous les délits politiques commis depuis début 2009. Tous les auteurs et/ou commanditaires des assassinats, des enlèvements et des tortures commis au Honduras depuis le coup d’état vont ainsi être amnistié, la loi considérant ces actes comme des délits politiques.

Huit personnes, dont deux policiers, ont été blessées dans un affrontement entre le personnel de sécurité et des occupants illégaux dans Mathiyani, district de Mahottari, dimanche. L’affrontement s’est produit après qu’une équipe de policiers ait eu recours à la force pour expulser les occupants de terres qu’ils occupaient illégalement dans le district. Les occupants ont commencé à lancer des pierres à la police après que cette dernière ait tenté de les contraindre à abandonner le terrain sur les ordres des autorités locales. Les occupants avaient construit des cabanes improvisées et des camps sur la terre. La police a dû tirer plusieurs séries de grenades de gaz lacrymogène pour disperser les occupants illégaux de plus en plus violents et a finalement réussi à ramener la situation sous contrôle. Dans l’affrontement, six occupants ont été blessés alors que deux policiers ont été blessés par les pierres jetées par la foule.

Heurts avec la police au Népal

Heurts avec la police au Népal

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Le 9 octobre dernier s’est déroulée une manifestation dans la ville de Batman, au Kurdistan. En marge du rassemblement, plusieurs personnes avaient été arrêtées pour participation à une marche illégale. Parmi elles, Berivan, 15 ans, qui a été jugée ce mercredi par une haute cour criminelle de Diyarbakir, accusée d’avoir caillassé la police et chanté des slogans illégaux. La jeune fille a affirmé ‘Je n’ai pas jeté de pierres aux officiers de police. Je n’avais rien à voir avec la marche. J’ai remarqué la foule et me suis dirigée vers elle pour voir ce que c’était. La police encerclait déjà les gens avant que je n’arrive. Un policier m’a arrêté en pensant que j’étais une manifestante, mais je n’en étais pas une. J’allais juste rendre visite à ma tante dans le centre de la ville‘. Ce matin, Berivan a écopé d’un total de treize ans de prison: sept ans pour avoir commis un crime au nom d’une organisation illégale, cinq ans pour avoir pris part à une manifestation illégale, et un an pour avoir fait de la propagande pour le groupe. Au vu de son jeune âge, la peine a été réduite à sept ans et neuf mois.

Le leader indépendantiste basque Arnaldo Otegi, emprisonné et jugé depuis mercredi à Madrid pour apologie du terrorisme, est en grève de la faim dans le cadre d’un mouvement de protestation collectif des détenus basques. Arnaldo Otegi, ex-porte-parole de Batasuna, a comparu mercredi pour avoir participé en 2005 à un hommage rendu à un membre de l’ETA en prison, José Maria Sagarduy. Il est poursuivi dans ce dossier avec trois autres indépendantistes, dont deux n’ont pas comparu mercredi. Un mandat d’arrêt a été émis contre ceux-ci.

L’organisation regroupant les détenus basques (EPPK) a annoncé lundi le début d’un mouvement collectif de grève de la faim pour protester contre la politique d’éloignement des détenus du Pays-Basque suivie en Espagne, et pour réclamer l’autodétermination pour le Pays Basque. Otegi, qui est en prison depuis octobre, a refusé de répondre à une question de la présidente du tribunal, Angela Murillo, sur la violence de l’ETA. ‘Condamnez-vous la violence de l’ETA?’ a demandé la magistrate. ‘Je ne vais pas répondre’, a rétorqué l’accusé.

Le leader indépendantiste risque une peine de 18 mois de prison pour avoir participé à cet hommage pour le membre d’un groupe armé considéré comme terroriste par l’Union européenne. Parallèlement, Otegi sera jugé, à une date encore non fixée, pour avoir tenté de reconstituer la direction de Batasuna, alors que ce parti est interdit par la justice espagnole depuis 2003.

Environ 74 membres de sept organisations des droits de l’Homme basées à Kolkata ont été arrêtés à la station de chemin de fer Kharagpur ce matin. Les membres de l’Association for Democratic Rights (APDR), Suraksha Samiti, West Bengal Bandi Mukti Manch, Lalgarh Manch, and Legal Service Centre, étaient sur la route pour Lalgarh quand ils ont été arrêtés. Environ 15 étudiants du Presidency College étaient aussi dans l’équipe de rencontre. Peu de temps après être monté dans le train à Kharagpur, ils ont été interpellés et emmené au poste de police sur l’allégation que les ordres juridiques font loi dans Lalgarh.

Manifesation anti-répression en Inde

Manifesation anti-répression en Inde