Une soirée d’hommage à Gokhan Tasyakan aura lieu ce samedi. Gokhan était un militant communiste turc qui avait participé à la fondation du DKP (Parti Communard Révolutionnaire), il était toujours membre de son Comité Central. Il est tombé en martyr en combattant au Rojava au début du mois de septembre à l’âge de 38 ans. Il a également participé à la fondation des BÖG (Forces de Libération Unies) à Kobané, une force de guérilla unifiée contre Daesh et a dirigé l’unité de guérilla du DKP dans la même ville. Dans le même esprit de construction de l’unité révolutionnaire, Gokhan a déployé une grande énergie dans la fondation du HBDH (Mouvement Révolutionnaire d’Unité Populaire), une plateforme unitaire de groupes révolutionnaires en Turquie et au Kurdistan Nord. Gokhan a voué la plus grande partie de sa vie à la lutte pour la révolution, il a commencé à militer à l’école, il est issu d’une famille immigrée des Balkans. A l’université il était en première ligne lors des manifestations contre l’OTAN et le FMI.

Une cérémonie d’hommage aura lieu ce samedi au Local Sacco-Vanzetti à Bruxelles (54 Chaussée de Forest) à partir de 17h.

Soirée d'hommage à Gokhen Tasyakan

Soirée d’hommage à Gokhen Tasyakan

Le ministre de la Défense colombien a déclaré dans son rapport sur les opérations menées par la force publique dans le pays que dans le cessez-le-feu avec l’ELN n’avait été troublé par aucun incident. En jargon cela a donné: « la diminution de la confrontation est de 100% ». C’est dimanche dernier que le cessez-le-feu a prit cours, accompagnés par des délégations des pays associés aux négociations (Allemagne, Italie, Pays-Bas, Suisse et Suède). Les semaines avant le cessez-le-feu avaient pourtant vu un net accroissement des opérations armées des deux belligérants.

La délégation de l'ELN aux négociations de Quito (archive)

La délégation de l’ELN aux négociations de Quito (archive)

A l’initiative du réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun, et avec le soutien du Secours Rouge International, une semaine internationale de solidarité avec Georges Abdallah est organisée du 14 au 24 octobre prochain. Georges Ibrahim Abdallah est détenu dans les prisons françaises depuis plus de 32 ans, suite aux actions menées par les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises contre des responsables de l’armée, des services secrets et de la diplomatie des États-Unis et d’Israël au début des années ’80. Il est libérable depuis 1999, et a donc plus que doublé la peine de sûreté de 15 ans assortie à sa condamnation.

Depuis son arrestation, jusqu’au dernier refus de libération, Georges Abdallah fait l’objet d’une traitement d’exception. Deux mois après sa première condamnation (à quatre ans de prison en juillet 1986) par le tribunal correctionnel de Lyon, des juridictions d’exception se mettent en place qui conduiront à un nouveau procès. Georges Abdallah inaugura alors la nouvelle Cour d’assises, composée uniquement de magistrats, qui le condamna à la réclusion à perpétuité en février 1987. L’avocat de Georges était un agent des services secrets français, ce qui sera découvert et dénoncé après le procès sans que la régularité de celui-ci ne soit remise en cause.

Depuis, les autorités ont usé de tous les moyens, réguliers et irréguliers, pour empêcher la libération de Georges pourtant décidée à deux reprises par les tribunaux compétents. Georges Abdallah n’a jamais adopté une attitude de victime. il n’a jamais renié ou négocié son identité révolutionnaire mais, au contraire, a toujours offert au mouvement de classe sa résistance comme élément avancé d’une lutte commune. Cette cohérence, ce courage, nous devons les apprécier et les soutenir.

Tous devant le Consulat de France pour appeler à la libération de Georges Abdallah!

Rassemblement ce vendredi 20 octobre de 17h30 à 18h30, 42 Boulevard du Régent (métro Arts-Loi) suivi d’une soirée d’infos et de rencontres au Sacco-Vanzetti.

Une manifestation aura lieu le lendemain à Lannemezan (France), devant la prison où il est incarcéré.

Télécharger l’affiche au format PDF.

Manifestation pour Georges Abdallah ce 20 octobre

Manifestation pour Georges Abdallah ce 20 octobre

Affiche pour la manifestation du 20 octobre

Affiche pour la manifestation du 20 octobre

La nuit de lundi 16 à mardi 17 octobre, une des façades du complexe administratif central de la BNP Paribas à 1000 Bruxelles a été taguée pour la libération de Georges Abdallah avec un grand pochoir à l’image du prisonnier

BNP Paribas tagué à Bruxelles

BNP Paribas tagué à Bruxelles

Alors que se déroule actuellement le procès de 9 personnes accusées d’avoir participé à l’incendie d’une voiture de police le 18 mai 2016 à Paris, et parce que les attaques de solidarité se multiplient dans l’hexagone autour des dates du procès. Paris-Lutte.Info a r »alisé une chronologie aussi exhaustive que possible de ces actions directes réalisées en solidarité avec les inculpé-e-s de cette affaire.

voir la chronologie des actions de solidarité

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Mercredi passé, plus de 100 policiers ont effectué des perquisitions dans 14 appartements et un magasin à Hambourg et dans le Land du Schleswig-Holstein. Les policiers ont confisqué 7 iPhones lors des raids, qu’ils policiers affirment avoir été volés lors du pillage d’un magasin de téléphonie mobile lors des manifestations du NoG20 à Hambourg le 7 juillet. Les policiers enquêtent sur 2000 manifestants, mais s’attendent à ce que ce nombre atteigne 3000. Les 180 policiers de l’équipe d’enquête spéciale « Black Bloc » enquêtent sur le matériel vidéo des compagnies de transport public et utilisent un logiciel de reconnaissance faciale pour identifier les personnes. Le procureur de l’Etat a déclaré que 319 manifestants faisant l’objet d’enquête avaient déjà été identifiées. Un des prisonniers, Orazio ayant récemment été libéré, 22 personnes restent en détention provisoire.

Déclaration de solidarité du Secours Rouge International avec les inculpés du NoG20

Déploiement policier au G20

Déploiement policier au G20

Dossier(s): Allemagne Archives Tags:

Des combattants de la NPA ont abattu hier mardi un responsable du village qui a activement soutenu le programme de pacification mené par l’armée dans le North Cotabato. Valeriano Birondo, le conseiller de Barangay Mahongkog dans la ville de Magpet, circulait en moto quand il a été intercepté et abattu par les maoïstes qui ont déclaré aux riverains qu’il avait été condamné pour ses crimes contre le Front n°72 de la NPA. Mardi également, une voiture de patrouille de la police qui se rendait à Sipalay (Negros Occidental) a été mitraillée par la guérilla.

La patrouilleuse mitraillée hier

La patrouilleuse mitraillée hier

La loi portant des dispositions diverses en matière de communications électroniques vient d’être légalement adoptée et étend l’usage des « jammers », ces brouilleurs de fréquence, à plusieurs services pour lutter contre le terrorisme et le grand banditisme. Jusqu’à présent, l’armée et les institutions pénitentiaires avaient l’autorisation de se servir des brouilleurs de fréquences dans certaines limites.

Désormais, les unités spéciales et la direction de l’appui canin de la police fédérale, la Sûreté de l’État, le SEDEE (le service d’enlèvement et de destruction des engins explosifs), le SGRS, le SPF Affaires étrangères et le SPF Intérieur pourront également en jouir. Pour les démineurs, les jammers peuvent empêcher un engin d’exploser lorsqu’il est commandé à distance. Pour les unités spéciales de la police fédérale, l’intérêt sera d’empêcher les communications entre des personnes visées, par exemple lors d’interventions planifiées contre elles.

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L’avocat franco-palestinien Salah Hamouri a été placé sous le régime de la détention administrative (sans charge ni procès) dans les prisons de l’occupation israélienne pour une durée initiatiale de 6 mois renouvelable depuis le 23 août dernier. En France, de nombreuses initiatives ont lieu pour exiger sa libération. Par exemple, un nouveau rassemblement est organisé à Toulouse jeudi 5 octobre dès 18H au métro Capitole.

Rassemblement pour la libération de Salah Hamouri à Toulouse.

Rassemblement pour la libération de Salah Hamouri à Toulouse.

Au moins 700.000 Catalans ont manifesté ce mardi à Barcelone dans le cadre d’une grève générale visant à dénoncer les violences policières ayant émaillé le référendum interdit de dimanche. Alors que différents défilés paralysaient des rues du centre, plusieurs manifestations indépendantistes ont eu lieu depuis mardi matin notamment devant le siège du Parti Populaire (conservateur), au pouvoir en Espagne, et devant la préfecture. Les manifestants scandaient «Forces d’occupation dehors! Les rues seront toujours à nous».

Plusieurs syndicats de police se plaignent de « harcèlement » de la part de la population. Depuis lundi soir, des rassemblements se forment autour d’hôtels et de commissariats. Des centaines de policiers et les gardes civils, envoyés en renfort en Catalogne avant le référendum, ont été délogés de leurs hôtels par des indépendantistes. À Pineda de Mar, à 70km au nord de Barcelone, la police catalane, les Mossos d’Esquadra, a dû se déployer pour protéger leur hôtel. «Je n’ai jamais vécu une situation pareille, l’intégrité physique de policiers est menacée. Ils fuient d’hôtel en hôtel, ils sont poursuivis, ils sont comme des rats qui doivent se cacher», a déclaré à un porte-parole du syndicat SUP, majoritaire dans la police.

Des équipes du FC Barcelone aux salariés de la cathédrale de la Sagrada Familia, la grève est visible dans tous les secteurs. Les universités publiques et les transports sont également touchés. Le port de Barcelone, troisième d’Espagne, et le marché alimentaire de gros de Catalogne, l’un des plus importants d’Europe, sont presque à l’arrêt. Il n’y a ni activité maritime ni terrestre: seul un service minimum est assuré, permettant la circulation des passagers et des produits périssables ou dangereux.

La manifestation à Barcelone

La manifestation à Barcelone