La police a brutalement attaqué la manifestation contre l’interdiction de 33 symboles liés aux YPG et aux YPJ en Allemagne, incluant un certain nombre de symboles, logos, drapeaux. Les manifestants ont été attaqués avec du gaz lacrymo et des coups de matraques, cinq ont été blessés dont un gravement. Sept autres ont été arrêtés. Malgré l’attaque, les manifestants ont continué à brandir les drapeaux désormais interdits des YPG, des YPJ et du PYD (le parti dont les deux précédents sont les milices d’auto-défense). Le drapeau représentant le visage d’Abdullah Öcalan sur un fond vert et/ou jaune ainsi que le drapeau du Rojava (voir photo) sont également concernés par l’interdiction. Ces 33 symboles viennent s’ajouter aux nombreux autres symboles de la résistance kurde et turque déjà interdits en Allemagne.

Egalement hier à Berlin, 1.400 manifestants antifas ont tenté de bloquer une manifestation fasciste. Ils ont eux aussi été attaqués par la police.

Le drapeau du Rojava ensanglanté à Berlin

Le drapeau du Rojava ensanglanté à Berlin

200 personnes ont manifesté ce samedi 17 juin à Paris pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste et antisioniste libanais emprisonné en France depuis 1984. Une vingtaine de personnes sont venues de Bruxelles via notre co-voiturage. Des délégations du Secours Rouge de Milan (Collettivo Contro la Repressione per un Soccorso Rosso Internazionale), de la Plateforme Voix des Prisonniers (Tutsakların Sesi Platformu) et du Secours Rouge Arabe (Al Inkad Al Ahmar Al arabi) étaient présentes. La manifestation a relié la Place Colonel Fabien à République. La police s’est brièvement excitée à l’arrivée lorsque des manifestants ont d’accroché un drapeau palestinien sur la statue de la république.

MàJ: D’autres rassemblements ont eu lieu: à Marseille, Tunis, Milan Nîmes et Beziers ainsi qu’à Bruxelles où une petite dizaine de manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade de France.

MàJ2: Lire la déclaration de Georges Abdallah.

Grosse délégation de Bruxelles à la manifestation pour Georges Abdallah

Grosse délégation de Bruxelles à la manifestation pour Georges Abdallah


La tête de la manifestation

La tête de la manifestation

La police locale a déclaré qu’un maoïste avait été abattu et un soldat de la Special Task Force blessé dans un combat entre les forces de sécurité et une brigade de guérilleros dans le district de Bastar, au Chhattisgarh. La fusillade s’est déroulée dans les forêts de Raidongri-Rakasmetta relevant du poste de police de Kaknar.

 La région du Bastar, dans l'état du Chhattisgarh

La région du Bastar, dans l’état du Chhattisgarh

250 personnes étaient rassemblées hier devant le Palais de Justice à Bruxelles en solidarité avec 9 activistes de l’EZLN (Ensemble zoologique de libération de la nature) poursuivis pour des « dégradations » (des jets de feuilles mortes) et des « graffitis » (à la peinture à l’eau) contre des sociétés de pesticides. Les sociétés visées se sont retirées du procès mais le parquet poursuit tout de même. Le procès a été reporté au 9 novembre prochain.

Rassemblement le 15 juin

Rassemblement le 15 juin

Comme l’année dernière, un co-voiturage sera organisé par le Secours Rouge à Bruxelles pour se rendre à la manifestation pour la libération de Georges Abdallah à Paris ce samedi 17 juin. N’hésitez pas à nous contacter au plus vite via e-mail ou via Facebook en précisant si vous avez un permis de conduire ou un véhicule. Nous demandons également aux personnes qui ne peuvent pas venir mais qui peuvent prêter leur voiture de nous contacter. Rendez-vous place van Meenen, à Saint-Gilles, à 9H30.

Covoiturage depuis Bruxelles

Covoiturage depuis Bruxelles

La Chambre a rejeté jeudi la proposition de révision de la Constitution qui visait à étendre le délai de garde à vue à 48 heures moyennant une prolongation possible de 24 heures motivée par le juge d’instruction en cas d’infraction terroriste. Comme prévu, quelques voix ont manqué pour atteindre une majorité des deux tiers. La proposition a recueilli 97 voix en sa faveur et 52 contre, alors qu’elle devait être soutenue par les deux tiers, soit 100 voix.

Actuellement, le délai dans lequel une personne peut être privée de liberté sans une ordonnance d’un juge d’instruction est de 24 heures. L’allongement à 72 heures fait partie des trente mesures anti-terroristes annoncées en 2015 par le gouvernement. Le PS ont appelé à un large compromis sur un délai général de 48 heures, sans exception. La majorité déposera une nouvelle proposition de loi visant une extension du délai de garde à vue.

Le résultat du vote

Le résultat du vote

Un homme est mort dans des affrontements entre les services de sécurité de la municipalité d’eThekwini et les habitants d’un bidonville d’eMansenseni, près de Mariannhill, à l’ouest de Durban. L’incident est survenu alors que les services municipaux, appuyés par les forces de police, procédaient à des démolitions de cabanes construites illégalement. La police affirme n’avoir tiré que des balles de caoutchouc pour disperser la foule des habitants du bidonville. Trois personnes ont été touchées, un manifestants de 29 ans est décédé sur place et les deux autres ont été hospitalisés.

Le bidonville d'eMansenseni

Le bidonville d’eMansenseni

Depuis quelques semaines, le BKA utilise une méthode mise au point en Suisse pour mieux détecter les djihadistes potentiels. Sur la base d’une série de questions, auxquelles la police peut répondre avec les informations dont elle dispose, le système nommé RADAR-iTE évalue le risque qu’un suspect commette un attentat. Cette méthode d’analyse a été développée sous la direction du responsable suppléant du service psychiatrique et psychologique à l’Office d’exécution des peines du canton de Zurich et professeur à l’Université de Constance. Le système de filtrage est élaboré de telle sorte que les catégories de risque «supérieur à la moyenne» et «élevé» représentent un nombre de personnes suffisamment restreint pour que des investigations plus poussées puissent être menées sur chacune d’entre elles. Ce filtrage permet à la police, qui croule sous la masse d’informations, de travailler de manière plus ciblée.

A l’inverse des système américains, le facteur déterminant de ce système ‘est pas le lien avec l’extrémisme politique ou la religion, mais la relation de l’individu avec la violence. Le système d’analyse va ainsi d’abord prendre en compte les indices de propension à la violence: les éventuels délits violents déjà commis, le fait qu’une personne a été confrontée à la violence dans son enfance ou durant une guerre, des pulsions sadiques ou la fascination pour les armes. Si l’un de ces critères est rempli, il ne suffira alors que d’une légère affinité avec l’extrémisme religieux pour que le système catégorise une personne comme dangereuse.

Le siège du BKA à Wiesbaden

Le siège du BKA à Wiesbaden

Les forces israéliennes ont attaqué le camp de réfugiés d’al-Duheisha dans le district occupé du sud de la Cisjordanie, à Bethléem. Elles ont fouillé plusieurs maisons et ont arrêté deux anciens prisonniers Muataz Sharayaa et Yunis al-Zghari, tous deux âgés de 25 ans. Des affrontements ont alors éclaté dans le camp, les manifestants lançant des pierres et les forces israéliennes tirant sur les manifestants avec des munitions .22, blessant quatre d’entre eux.

Dans le village voisin de Husan au sud-ouest de Bethléem, les forces israéliennes ont arrêté Muhammad Nabil al-Shaer. Trois autres Palestiniens ont été arrêtés dans la région de Ramallah, dans le village de Jaba (district central de Jérusalem) et dans la ville de Qalqiliya. L’armée israélienne a également attaqué Misliya au sud de la ville de Jenin, où elle a usé massivement de gaz lacrymogènes et de bombes sonores pour pouvoir capturer Qasim Muhammad Abu al-Naim, âgé de 18 ans. Dans la localité d’Issawiya (Jérusalem-Est) la police israélienne ont attaqué plusieurs maisons et arrêté quatre Palestiniens.

Les raids israéliens dans les villes palestiniennes, les villages et les camps de réfugiés sont quotidiens dans la Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est. 6.200 Palestiniens ont été détenus par Israël depuis le début du mois de mai…

Le raid israélien à al-Duheisha

Le raid israélien à al-Duheisha

La Fondation de l’Hôpital de La Providence à Neuchâtel (un des hôpitaux vendus par le public au privé) a rendu public mercredi passé le jugement du Tribunal régional du Littoral et du Val-de-Travers. La justice neuchâteloise a estimé que le mouvement de grève était illicite et que le licenciement en 2013 de 22 grévistes (voir notre article) était justifié. Cette grève a été qualifiée d’illicite, car elle n’a pas respecté le principe de la proportionnalité. Le tribunal relève que la durée de ce mouvement a pu avoir des effets négatifs pour le personnel et pour les soins dispensés dans l’établissement hospitalier. S’agissant du licenciement des grévistes, la justice considère qu’il était justifié.

Ce n’est pas la première fois que l’affaire de la grève de l’hôpital de la Providence se retrouve devant les tribunaux. Quatre syndicalistes impliqués dans le confit social avaient été acquittés par la justice en août dernier (voir notre article).

Les grévistes de La Providence (archives)

Les grévistes de La Providence (archives)

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