Trois anciens membres de la RAF sont soupçonnés d’avoir participé à l’attaque d’un fourgon blindé l’été dernier. Le parquet de Verden a affirmé ce mardi avoir relevé sur le lieu de l’attaque, survenue le 6 juin dernier, des empreintes ADN correspondant à celles de trois membres toujours recherchés de la RAF, autodissoute en 1998. L’attaque, qui s’était déroulée dans la banlieue de Brême, un commando armé de Kalashnikovs et d’un lance-grenades, avait échoué. Les trois personnes recherchées sont Daniela Klette, 57 ans, Ernst-Volker Wilhem Staub, 58 ans, et Burkhard Garweg (âge inconnu). Des mandats d’arrêt pour « tentative d’assassinat et tentative de vol aggravé » ont été lancés à la demande du parquet de Verden.

Depuis le début des années 90, le parquet général fédéral enquête sur ces trois personnes en raison, entre autres, de leur participation supposée à la RAF, et particulièrement pour l’attaque à la bombe contre la centre de détention de Weiterstadt le 27 mars 1993. La police les soupçonne aussi d’une autre attaque de fourgon survenue le 30 juillet 1999 à Duisburg-Rheinhausen, qui avait rapporté plus d’un million de mark.

Voir notre dossier Histoire de la Fraction Armée Rouge

La camionette qui a servi au commando à bloquer le fourgon blindé

La camionette qui a servi au commando à bloquer le fourgon blindé

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La guérilla du PKK a tendu une embuscade aux forces de sécurité turques dans la localité d’Idil dans la province de Sirnak, près de la frontière syrienne, vers 23h30. Un IED a exposé au passage d’un convoi de véhicules blindés des forces spéciales de la police, tuant trois policiers et blessant quatre autres. Ankara a aussi lancé il y a un mois une vaste offensive pour déloger des insurgés kurdes qui ont érigé des barricades dans plusieurs villes sous couvre-feu, notamment à Cizre et Silopi, dans cette province de Sirnak. De même, dans la sous-préfecture Yenişehir de Diyarbakır, un groupe de guérillero ont attaqué à l’aide de lance-roquettes un véhicule blindé de police en circulation. Les forces de sécurité revendiquant la mort de 19 insurgés lors des opérations toujours en cours à Sirnak et Diyarbakır. Toujours à Sirnak, un enfant a été tué par un tir de police.

Le lieu de l'embuscade

Le lieu de l’embuscade

Trois pompiers espagnols et deux ressortissants danois ont été arrêtés jeudi sur l’île de Lesbos. Ils sont accusés d’avoir facilité l’entrée sur le territoire grec de migrants en situation illégale. Les Espagnols sont membres d’une association créée peu après la publication des images de la noyade du petit Aylan, pour aider au sauvetage en mer des réfugiés entre les côtes grecques et turques. La police leur reproche d’avoir voulu remorquer une embarcation de réfugiés en provenance de Turquie sans avoir prévenu les gardes-côtes et sans que les migrants ne soient en danger particulier. Les bénévoles considèrent que, même si leur Zodiac n’est pas en train de couler, à partir du moment où les passeurs les obligent à s’entasser à plus de 50 sur des embarcations prévues pour 25 personnes maximum, les migrants sont en danger.

Une grande opération de contrôle et d’enregistrement des volontaires présents sur Lesbos est en cours. Au nord de l’île, où débarquent chaque jour des dizaines de barques de réfugiés, une multitude de petits camps de transit offrent un thé chaud, des habits secs, une tente pour s’abriter du froid avant le transfert vers Mytilène. Rares sont ceux à avoir respecté l’ensemble des procédures requises pour leur installation. Mais le gouvernement grec, incapable d’apporter lui-même ce type de services, a laissé les groupes de volontaires prendre en charge cette première aide. Désormais, ils font l’objet d’un contrôle systématique et les menaces d’amendes pleuvent. Entre 1.500 et 3.000 personnes continuent de prendre pied chaque jour sur les îles grecques. Trois enfants sont morts vendredi matin au large de l’île Agathonisi.

Migrants à Lesbos

Migrants à Lesbos

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Deux combattants de la NPA ont été tués et un autre a été capturé après une fusillade ce lundi matin avec un détachement du 83e bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale dans le village isolé de Gibgos (Camarines Sur). Les guérilleros ont été identifiés: il s’agit de Mike Rebuya, alias « Nike » et d’une lmilitante connue sous le pseudonyme de « Ka Ronel ». Ils faisaient partie d’un groupe de 14 guérilleros qui a affronté les militaires pendant 14 minutes.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Trois hommes ont été arrêtés vendredi 14 à l’aube dans le district de Horqueta par les policiers de la forces spéciale anti-guérilla FTC. Les policiers leur reprochent de former un groupe de actif de l’Armée du Peuple Paraguayen, l’EPP. Lidio Torales Maidana est accusé d’avoir contribué à l’attaque de plusieurs stations services et à l’exécution par l’EPP d’un politicen le 28 décembre dernier. Les deux autres personnes arrêtées sont ses neuveux Ephrem (23 ans) et Cristian (19 ans).

 Lidio Torales Maidana

Lidio Torales Maidana

Après des mois de résistance contre la maxi-prison de Haren (Bruxelles), le premier procès concernant une action contre ce complexe carcéral géant commencera ce 22 janvier 2016 au Palais de Justice de Bruxelles. Quatre personnes sont inculpées pour « destruction de bien mobilier en bande », ils sont accusés d’avoir pris part à la destruction de la maquette de la maxi-prison qui trônait à la Régie des Bâtiments jusqu’au 20 mai 2015. C’est le premier procès -commencé- concernant la résistance à la maxi-prison.

Les inculpés risquent de 1 à 5 ans de prison, la Régie des Bâtiments réclament également 40.000€ de dommages et intérêts. Les inculpés appellent également aux dons de solidarité pour aider aux frais de justice en faisant un virement au compte BE66 5230 4745 8943 (numéro de compte en banque au nom de « soutien procès maquette »). Une soirée de soutien aux inculpés aura lieu le 23 janvier prochain, 100 bis rue de Neuville à Mouscron.

Soirée anti-carcérale en solidarité avec les inculpés.

Soirée anti-carcérale en solidarité avec les inculpés.

Contrairement à la NSA, le FBI a un train de retard en matière de sécurité informatique. Afin de protéger les diverses infrastructures gouvernementales américaines et de mettre au point des systèmes de surveillance plus efficaces, le Bureau doit engager une grande quantité de hackers. Selon le directeur du FBI -James Comey- lui-même, c’est un chemin semé d’embûches: la culture hacker est actuellement plutôt anti-policière, et les hackers trouvent facilement des emplois bien plus lucratifs et bien moins légaux qu’au sein de la police fédérale américaine.

Lors d’une conférence devant une école de criminologie new-yorkaise, le patron du FBI a suggéré que son agence n’avait d’autres choix que de laisser les hackers fumer de l’herbe sur leur lieu de travail, ayant lui-même du refuser des recrues qui se présentaient sous influence à leur entretien d’embauche. Malgré ces déclarations, il y a peu de chances que les règles du FBI ne s’assouplissent, James Folley a essuyé de nombreuses critiques après avoir évoqué ce sujet.

James Comey

James Comey

Les autorités turques ont procédé, vendredi 15 janvier, aux arrestations d’une vingtaine d’universitaires ayant signé une déclaration critiquant les opérations militaires au Kurdistan, et appelant à la levée du couvre-feu dans cette région. Le texte, rendu public le 11 janvier, a été signé par un millier de personnalités, dont Noam Chomsky, ainsi qu’une soixantaine d’universitaires français. Sept autres signataires sont recherchés pour ce que le gouvernement turc considère comme de la « propagande terroriste ». Une dizaine d’universités ont parallèlement engagé des poursuites disciplinaires contre plus de soixante autres professeurs ou chercheurs.

« Le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité et en particulier l’interdiction de la torture et des mauvais traitements garanti par la Constitution et par les conventions internationales a été violé », affirme la déclaration. « Nous demandons que l’État cesse son massacre délibéré ». Suite à cet appel, des enquêtes judiciaires ont été ouvertes jeudi pour « propagande terroriste », « insulte aux institutions et à la République turque » et « incitation à violer la loi ». Le président Erdogan et le Premier ministre Davutoglu ont dénoncé cette pétition, parlant de « soutien au terrorisme ».

Opération militaire turque au Kurdistan

Opération militaire turque au Kurdistan

Les nationalistes basques françaises Aurore Martin et Haizpea Abrizketa, ainsi que 33 indépendantistes basques espagnols jugés à Madrid dans le cadre du procès contre Batasuna (voir notre article), ne retourneront pas en prison après avoir conclu un accord judiciaire, en admettant leurs liens avec l’ETA. Aurore Martin a ainsi été condamnée à une peine d' »un an et huit mois de détention » qu’elle n’aura pas à purger. En vertu de la transaction pénale formalisée mercredi, les 35 militants de la gauche indépendantistes jugés ont admis le délit de participation à une « organisation terroriste » et, en contrepartie, le parquet s’est engagé à ne pas demander leur incarcération. En 2012, Aurore Martin avait été la première française remise aux autorités espagnoles pour des faits liés au conflit basque.

Aurore Martin (au centre) et ses co-inculpés

Aurore Martin (au centre) et ses co-inculpés

Onze des 18 employés des cantines scolaires marseillaises, licenciés par leur employeur Sodexo pour abandon de poste alors qu’ils se disaient grévistes, devraient être finalement réintégrés, après un accord entre la CGT et le groupe. Ces 18 employés, avaient porté l’affaire aux prud’hommes, qui avaient renvoyé l’affaire devant le juge du fond, lors d’une première audience en urgence, mi-décembre (voir notre article). Ces salariés avaient été licenciés pour faute lourde pour n’avoir pas repris le travail au lendemain d’une grève à la cuisine centrale des cantines marseillaises et de la signature par plusieurs délégués syndicaux d’un protocole de fin de conflit, qui prévoyait notamment des augmentations de salaires.

« Ils n’ont pas émis de revendication » montrant qu’ils étaient en grève, avait expliqué Sodexo.. Certains salariés « ont tout perdu pour trois heures de grève », avait relevé leur avocat, soulignant que certains cumulaient jusqu’à « 38 ans d’ancienneté » professionnelle. « Le droit de grève appartient aux salariés », qui n’ont pas à suivre les consignes d’un syndicat, avait-t-il souligné, ajoutant que dans le privé, hors secteur des transports, le dépôt d’un préavis n’est pas obligatoire.

La grève à Sodexo

La grève à Sodexo