Arrêtée le 13 juin 2018, l’avocate iranienne Nasrin Sotoudeh est incarcérée depuis dans la prison Evin de Téhéran. L’avocate est connue pour sa militance et pour avoir défendu plusieurs femmes arrêtées entre décembre 2017 et janvier 2018 pour avoir enlevé leur foulard en public afin de protester contre le port du voile obligatoire.

Le 11 mars, elle a été condamnée à 5 ans de prison pour espionnage lors d’un procès auquel elle n’a pas assisté. Selon son mari, l’avocate a également été condamnée le 30 décembre 2018 lors d’un précédent procès tenu en son absence. Le jugement portait sur sept chefs d’accusation. Elle sera au final condamnée à 33 ans de prison, seule la peine la plus longue s’appliquant, en l’occurrence celle pour « incitation à la débauche ». À cela, s’ajoute une condamnation à 148 coups de fouet pour s’être présentée au tribunal par le passé sans le voile islamique obligatoire pour les femmes dans l’espace public.

Nasrin Sotoudeh avait été condamné en 2010 à 6 ans de prison et libérée à la moitié de sa peine. Elle a depuis été arrêtée et inquiétée à plusieurs reprises par la justice iranienne (voir nos articles ici et ici).

Nasrine Sotoudeh

Nasrine Sotoudeh

Une brochure réalisée par la Caisse de Solidarité de Lyon recense 50 fichiers d’identification administrative, fichiers de police, fichiers de justice et fichiers de renseignement en France. On y détaille la manière dont ils fonctionnent mais aussi comment savoir ce que l’État sait de nous et finalement comment lui demander de nous oublier.

Ces fichiers sont très différents, il n’y a pas grand-chose à voir entre le TES (qui rassemble les données de toutes les personnes ayant une carte d’identité ou un passeport, mais qui n’est théoriquement pas consultable par les juges ou par les services de renseignement sauf « terrorisme »), le FPR et CRISTINA (qui ont, eux, vocation à surveiller l’activité et les opinions des personnes) et le Casier judiciaire (qui recense les condamnations des personnes). Les différents services ont le droit à accéder à certains fichiers, pas à d’autres. Quand ils peuvent accéder à un fichier, c’est parfois seulement pour un objectif précis, pas pour n’importe quoi.

Le lien vers le .pdf de la brochure

fiche S

fiche S

Un commissariat de Berlin a été gravement endommagé par un incendie le 27 février. Le communiqué de revendication a été rendu public ce week-end. Les auteur de l’action y exposent que « Tous ceux qui ont déjà été menottés, humiliés par les flics, agressés sexuellement, battus, traînés dans la rue, emprisonnés , ou détenu comprennent notre langue », dédient leurs actions aux immigrés tués par la police dans différents commissariats d’Allemagne et concluent par « pour un revanche révolutionnaire! »

Lire le communiqué complet

Les traces de l'incendie

Les traces de l’incendie

Dossier(s): Allemagne Archives Tags:

La police anti-émeute a brutalement mis fin à l’occupation d’un domaine agricole de la famille Uribe à Belen de Bajirá, à la limite de l’Antioquia et du Chocó. La famille Uribe est une famille de l’oligarchie colombienne. Álvaro Uribe avait été président du pays et avait entretenu des liens étroits avec les paramilitaires. Les occupants, qui sont des paysans déplacés de la guerre civile, étaient plusieurs centaines. C’est la seconde fois que le domaine est occupé.

Affrontements dans le domaine de la famille Uribe

Affrontements dans le domaine de la famille Uribe

Dossier(s): Amérique Latine Archives Tags:

Aujourd’hui, deux prisonniers du TKP/ML ont entamé une grève de la faim de 5 jours pour soutenir Leyla Güven. Seyit Ali Ugur et Deniz Pektas ont annoncé leur décision aujourd’hui lors d’une audience de leur procès à Munich.

Leyla Güven, coprésidente du DTK et députée du HDP est en grève de la faim aujourd’hui depuis 125 jours pour protester contre l’isolement de Öçalan et lutter pour sa libération. De nombreuses autres grèves ont été lancées en solidarité avec Leylan Güven (voir notre article). Des manifestations ont également eut lieu (voir nos article ici et ici).

Une affiche de solidairté avec Leyla Güven (archive)

Une affiche de solidairté avec Leyla Güven (archive)

Dimanche 10 mars au soir, les Force Démocratiques Syriennes (FDS) ont repris les opérations contre le camp de Baghouz dans lequel quelques 1000/1500 djihadistes de l’État Islamique sont encore retranchés.

Les FDS avaient suspendu à plusieurs reprises leurs opérations ces dernières semaines afin de faciliter l’évacuation de milliers de civils. Cependant le délai donné pour la « reddition » de ses combattants a expiré et plus aucun aucun mouvement de civils à l’intérieur n’aurait été observé.

Les combats ont été très violents, les jihadistes utilisant des kamikazes et des voitures piégées. Les FDS ont cependant été en mesure de saisir plusieurs positions djihadistes et plusieurs centaines de djihadistes se sont rendus après minuit.

Combattants et combattantes des YPG (archive)

Combattants et combattantes des YPG (archive)

Quatre soldats ont été blessés lors d’une fusillade avec des guérilleros de la NPA à Infanta (province de Quezon) le 7 mars. L’affrontement avait eu lieu alors que des policiers et des militaires de la 2e Division d’infanterie menaient des opérations à Sitio Salok, Barangay Magsaysay vers 8 h 07. La fusillade a duré environ 30 minutes. Dans le Negros Oriental, un membre présumé de la NPA est mort alors que son camarade a été blessé lors d’une fusillade avec un policier qu’ils avaient essayé de désarmer sur un marché de Barangay Bantolinao, à Manjuyod.

Guérilleros de la NPA

Guérilleros de la NPA

Si le « mode privé » bloque les cookies et l’accès à l’historique, il ne garantit pas l’anonymat auprès des sites visités: il existe depuis longtemps une technique qui se base sur la récolte de données numériques donnant une identité unique à un internaute pour l’identifier. Cette technique s’appelle le « fingerprinting » ; elle récupère la liste des plugins d’un navigateur, les polices exploitées par l’OS et surtout la taille des fenêtres affichées à l’écran. Mozilla planche pour induire le fingerprinting en erreur avec Firefox en les leurrant. Mozilla a déjà réglé les problématiques de la récolte des plugins et des polices. Il ne lui restait plus que celle de la taille de la fenêtre du navigateur.

La technique baptisée « letterboxing » ajoute artificiellement des bandes grises dans le navigateur autour de la page affichée lorsque la fenêtre est redimensionnée par l’utilisateur. Ces bandes grises sont étalonnées avec des multiples de 200 px et 100 px de la fenêtre pendant l’opération de redimensionnement. Ces bandes ne restent que le temps du rapatriement de ces données sur le serveur de la régie ou du site. Dès que l’opération est réalisée, Firefox rétablit automatiquement l’affichage souhaité. L’utilisateur n’est pas longtemps gêné par ces bandes et le fingerprinting est leurré.

Ce principe a été mis au point depuis 2015 sur le navigateur Tor qui est utilisé pour naviguer sur le réseau du même nom. Or, il se trouve que depuis le mois de juin 2018, The Tor Project est partenaire de Mozilla. Les deux fondations s’attellent à faire de Firefox un navigateur sécurisé, doté d’un mode de surf privé renforcé. Lors de sa sortie en mai, Mozilla Firefox 67 devrait intégrer cette option de letterboxing.

fenêtre en letterboxing

fenêtre en letterboxing

Dossier(s): Archives Sécurité IT Tags:

Deux membres présumés d’une milice du PCI(maoïste) ont été arrêté à l’issue d’une course poursuite avec des membres de la police de Charla (district de Bhadradri-Kothagudem) et de la CRPF dans la région de Charla dans l’Andhra Pradesh ce samedi. Plus de 18 mètres de tissu vert olive ont été saisis. Les autorités affirment que ce tissu était destiné à des guérilleros maoïstes de la région du Dandakaranya (Chhattisgarh). Les deux hommes ont été identifiés. L’un d’eux, âgé de 21 ans, est originaire de la région tandis que le second, âgé de 28 ans, vient du district de Sukma, dans le Chhattisgarh.

District de Bhadradri-Kothagudem

District de Bhadradri-Kothagudem

Samedi 9 mars, avait lieu l’acte XVII des Gilets Jaunes voici un bilan non-exhaustif de la journée. Des affrontements ont été signalés à Paris, Beauvais, Nantes, Lille, Lyon et Montpellier. Des affrontements ont également eut lieu à Toulouse dans lesquels des cocktails molotov ont été utilisés. On dénombre 15 arrestations.

À Quimper des cocktails molotov ont également été utilisés. Neuf personnes ont été arrêtées et des poursuites seront probablement engagées contre une personne identifiée comme organisatrice de la manifestation. Enfin on signale 6 arrestations à Dijon, 3 au Puy-en-Velay, au moins 3 autres à Nevers.

Gilets Jaunes à Clermont-Ferrand, Acte XV (archive)

Gilets Jaunes à Clermont-Ferrand, Acte XV (archive)