La Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah organise un grand meeting ce samedi 2 février pour la libération de Georges Abdallah. Elle aura lieu à 18H au CICP, 21ter rue Voltaire, 75011 (métro : Rue des Boulets). Une délégation de notre Secours Rouge sera présente.

Lire le tract d’appel (pdf)

En outre, les vendredi 1 et samedi 2 février, à la salle Point du Jour/Pierre Tachou, 44 rue Joseph Brunet à Bordeaux, deux soirées sont organisées par l’association Les Petits Tréteaux et le collectif Libérons Georges 33.

Programme du vendredi 1er février :

19h30 : projection du documentaire « La vérité, perdue en mer. La tragédie du Mavi Marmara par un survivant » de Rifat Audeh

20h30 : débat avec Sarah Katz (Union Juive Française pour la Paix)
Programme du samedi 2 février :

16h30 : rencontre et débat « Jeunesse et enfermement de Gaza à Gradignan » avec Sarah Katz et Jann-Marc Rouillan.

19h/21h45 : apéro concert avec Skapel, HPS, Fils du Béton, m. pour OPA

L'affiche des deux soirées de Bordeaux

L’affiche des deux soirées de Bordeaux

Le procès de sept journalistes et défenseurs des droits humains au Maroc poursuivis pour « atteinte à la sécurité de l’État », a été ajourné hier mercredi. Il s’agit du 14e report. Depuis l’ouverture en novembre 2015 du procès, pour lequel les accusés comparaissent libres, chaque audience dure quelques secondes avant d’être aussitôt reportée. La dernière nouvelle audience s’est tenue hier devant le tribunal de première instance de Rabat. Elle a été immédiatement reportée au 24 avril.

Maâti Monjib, Hicham Mansouri, Hisham Almiraat, Mohamed Essabr et Abdessamad Ait Aicha, sont poursuivis pour « atteinte à la sécurité de l’État » en raison de leurs activités dans l’Association marocaine des droits numériques, dans l’Association marocaine pour le journalisme d’investigation (AMJI) ou encore dans l’Association marocaine pour l’éducation de la jeunesse. Ils risquent entre un et cinq ans d’emprisonnement. Rachid Tarik et Maria Moukrim sont accusés d’avoir reçu un financement de l’étranger pour le compte de l’AMJI, sans en avoir notifié la réception aux autorités. Ils sont visés en leur qualité de président et d’ancienne présidente respectivement de l’AMJI.

Manifestation de soutien aux inculpés, dont l'historien Maâti Monjib

Manifestation de soutien aux inculpés, dont l’historien Maâti Monjib

Six combattants présumés de la NPA ont été tués lors d’une fusillade à Tinambac (Camarines Sur) tôt dans la journée d’hier mercredi. L’affrontement aurait duré 20 minutes, les militaires de la 9e division d’infanterie ayant ouvert le feu sur une groupe d’une quinzaine de guérilleros maoïstes à Barangay Lupi. Quatre fusils M16 et un lance-grenades ont été récupérés sur le terrain par l’armée.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Mercredi 30 janvier, les forces de sécurité de Duhok ont arrêté jusqu’à 80 personnes en représailles du soulèvement des habitants de Behdinan, Dihok, Sheladize et Deralok contre l’occupation turque. Pour rappel, ces habitants avaient pris d’assaut samedi une base militaire turque dans la région et incendié du matériel militaire (voir notre article). Parmi les détenus se trouvent 3 membres du mouvement « New Generation », le coprésident du Tevgera Azadi (mouvement pour la liberté) de la région de Behdinan et des membres d’autres partis.

Un char capturé par les manifestants lors de la prise de la base samedi 26 janvier

Un char capturé par les manifestants lors de la prise de la base samedi 26 janvier

L’Assemblée nationale française a voté dans la nuit de mercredi à jeudi la création d’un délit de dissimulation du visage dans les manifestations, dans le cadre de la proposition de loi LR « anticasseurs » dont les députés n’ont pas achevé l’examen. Ce nouveau délit de dissimulation volontaire (totalement ou partiellement) sera assorti d’une peine d’un an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende.

Les députés ont modifié la définition qu’ils avaient trouvée en commission et que plusieurs y compris à droite trouvaient « inapplicable ». Le juge devait en effet prouver l’intention de la personne portant un casque ou une cagoule de participer à des troubles. Dans la nouvelle rédaction, la charge de la preuve est renversée et ce sera à la personne d’apporter un « motif légitime » à la dissimulation de son visage. En 2009 un « décret anti-cagoule » adopté sous Nicolas Sarkozy prévoyait que le fait de dissimuler son visage au sein ou aux abords d’une manifestation n’était passible que d’une amende de 1.500 euros maximum.

Manifestation anti-Macron (archive)

Manifestation anti-Macron (archive)

Un manifestant palestinien de 45 ans a succombé hier à ses blessures, suite à des affrontements avec l’armée israélienne le long de la frontière qui isole la bande de Gaza. Il participait à une manifestation au cours de laquelle des Palestiniens ont jeté des pierres et brûlé des pneus devant la barrière dans le nord de la bande de Gaza. 15 autres manifestants ont été blessés. Par ailleurs, des centaines de Palestiniens ont manifesté à bord d’une vingtaine de bateaux se dirigeant vers les limites de la zone de pêche autorisée. Ils ont été repoussés par les navires de la marine israélienne.

La manifestation

La manifestation

Le 28 janvier, Ricardo Muñoz, président du Syndicat des travailleurs des entreprises municipales de Cali (Sintraemcali) a échappé à une tentative d’assassinat alors qu’il quittait son domicile avec ses gardes du corps. Un des gardes du corps a été blessé à la tête avec le manche d’un revolver. Les gardes du corps ont riposté et mis en fuite les deux attaquants. L’Unité de protection nationale (UNP) et la police ont voulu minimiser l’attaque en la requalifiant de tentative de vol. Depuis plusieurs mois, le syndicat avait reçu plusieurs courriers de menaces envers des membres du syndicat dont le président, Ricardo Muñoz.

Cette attaque se produit une semaine après la condamnation de trois anciens militaires poursuivis pour leur implication en 2004 dans l’ «Opération Dragon », plan d’assassinat de dirigeants sociaux, syndicaux et de personnalités politiques de l’opposition. Cette opération était dirigée par un réseau de renseignements composé de militaires en activité et à la retraite. Les anciens militaires ont été condamnés à 4 ans de prison pour complot aggravé.

Ricardo Muñoz, président du Sintraemcali

Ricardo Muñoz, président du Sintraemcali

Accusé puis acquitté en Belgique dans la fameuse « affaire DHKP-C » entre 2005 et 2009, le révolutionnaire turco-néerlandais Musa Asoglu n’a pas fini d’être harcelé par les États alliés au régime turc. Ces dernières années, il était la cible d’une véritable chasse à l’homme organisée par la CIA sur le sol européen. Sa tête a été mise à prix pour 3 millions de dollars par les USA qui le présentent comme un dirigeant du DHKP-C, une organisation révolutionnaire qui s’est attaquée plusieurs fois aux intérêts américains en Turquie, et à l’oligarchie turque.

Contraint de vivre dans la clandestinité, Musa Asoglu aujourd’hui âgé de 57 ans, a été capturé le 2 décembre 2016 par la police allemande à Hambourg. Musa est depuis incarcéré à la prison de Karlsruhe, sans avoir commis aucune infraction en Allemagne, uniquement sur base des dossiers des services anti-terroristes turcs, qui ont de lourds antécédents de dossiers construits à base de faux éhontés et de prétendus « aveux » extorqués sous la torture. Le procès de Musa se poursuit en ce début d’année 2019, il risque actuellement 7,5 ans de prison. Soutenir Musa Asoglu, c’est soutenir la résistance contre le fascisme en Turquie, c’est dénoncer la collaboration des instances policières et judiciaires européennes avec les tortionnaires d’Ankara.

Emprisonné en Allemagne (comme dans les prisons d’autres pays comme les USA), Musa ne peut recevoir que des colis livrés par la société Amazon, CDs, DVDs et livres. En coopération avec le Front Populaire (Halk Cephesi), nous avons créé une liste de cadeaux sur ce site avec des livres, disques et films choisis par Musa. L’adresse est pré-enregistrée et les cadeaux seront systématiquement retirés de la liste après une commande. Voir la liste de cadeaux pour Musa Asoglu ici.

Des livres pour Musa Asoglu

Des livres pour Musa Asoglu

Mardi 29 janvier au soir, un membre des Republican Sinn Féin Poblachtach était chez sa compagne à Belfast lorsqu’il s’est rendu compte que la maison de celle-ci été encerclée par la police. Des agents de différents services de polices d’Irlande du Nord accompagnés de chiens étaient présents. Lorsqu’il est sorti, il a été arrêté violemment et embarqué dans une jeep blindée qui l’a conduit au centre d’interrogatoire de Musgrave. La maison de la compagne a été fouillé ainsi que celle du militant arrêté.

Le logo des Republican Sinn Féin Poblachtach

Le logo des Republican Sinn Féin Poblachtach

Quinze jours après les grèves et manifestations qui se sont déroulées au Zimbabwe (voir notre article), des centaines de militants et d’avocats se cachent pour échapper aux arrestations arbitraires, passages à tabac, viols et enlèvements commis par la police et l’armée depuis cette date. Officiellement, 600 personnes auraient été arrêté, mais selon différentes organisations présentent sur place, entre 1000 et 1500 personnes auraient été arrêtées. Parmi les personnes incarcérées, se trouvent plusieurs membres de l’opposition, des militants et des leaders syndicaux (voir notre article). Le dernier en date est Peter Mutasa, le président du ZCTU, le syndicat à l’initiative de l’appel à la grève. Peter Mutasa s’était présenté de lui-même à la police vendredi accompagné de son avocat. Après un interrogatoire de plusieurs heures, il a été poursuivi pour « subversion envers le gouvernement » et « incitation publique à la violence » et incarcéré.

Peter Mutasa, président du ZCTU

Peter Mutasa, président du ZCTU