Le ministère des Affaires étrangères britannique a sorti un rapport sur la manière dont lsraël maltraite les enfants palestiniens, après enquête menée par une délégation de 9 avocats britanniques.

Des enfants palestiniens de 12 ans se voient mettre des chaines en fer aux pieds, ils ont les yeux bandés, les mains ligotés dans le dos, ils tirés de leurs lits en pleine nuit et jetés dans des véhicules militaires où ils ont maintenus à plat ventre. Détenus à l’isolement dans des cellules de prison, sans quasiment aucun accès à leurs parents, ils sont privés de sommeil, et maltraités verbalement et physiquement, contraints de signer des aveux qu’ils ne peuvent même pas lire. Le rapport pointe en outre la différence de traitement et de règles concernant les enfants selon qu’ils sont israéliens ou palestiniens : Les enfants israéliens doivent avoir accès à un avocat dans les 48 H et ne peuvent pas être emprisonnés avant l’âge de 14 ans, tandis que les enfants palestiniens peuvent être incarcérés dès l’âge de 12 ans et détenus 3 mois sans aucune représentation légale. Entre 500 et 700 enfants palestiniens sont emprisonnés chaque année en Israël.

Plusieurs participants à la rave party politique du 27 novembre rue de la Loi ont reçu une sanction administrative sous forme d’une amende administrative.
Dans plusieurs cas, un vice de procédure rend la sanction nulle. Si vos document portent ces dates:
PV: 29/11
Cachet de la police administrative d’Ixelles : 1/12
Réception service juridique de Bruxelles : 12/12
Il y a nullité.

En effet, il y a un délais de prescription de 6 mois sous peine de forclusion. Le « sanctionnateur » est censé avoir reçu le PV dans les 2 jours de l’envoi. C’est donc bien la date du 1er décembre qui doit être prise en compte pour le délai de 6 mois. Donc le 1er juin, voire le 3 juin (1er + deux jours), est la date limite. Les courriers qui datent du 5 ou 6 juin n’ont pas de valeur. Pour faire valoir cette nullité, il y a une requête en ce sens à déposer. L’avocat Jean-Marie Dermagne propose gracieusement un courrier-type. Dépêchez-vous de le contacter car il n’y a plus que quelques jours pour que la requête

Une nouvelle vague de répression a frappé en Iran les militants ouvriers à l’occasion de l’assemblée annuelle du Comité de coordination pour la création d’organisations ouvrières. Le 15 juin 2012, plus d’une soixantaine de militants parmi lesquels de nombreux membres du Comité ont été attaqués, arrêtés puis torturés par les forces de sécurité de la ville de Karaj, à 50 km à l’ouest de Téhéran. Pendant l’opération, les forces répressives tiraient des coups de feu en l’air pour terroriser la population. A l’heure actuelle, une dizaine d’entre eux sont toujours emprisonnés, et pour certains, de lourdes cautions leur sont réclamées.

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Quelques jours après la manifestation du 1er mai, la police avait perquisitionné et cassé plusieurs lieux alternatifs, arrêtant au moins 60 militants anarchistes. Parmi eux, 51 avaient été relâchés quatre jours après et neuf avaient été placés en détention, portant à 15 le nombre d’anarchistes emprisonnés depuis le début du mois de mai. Depuis le 11 juin, 14 d’entre eux ont entamé une grève de la faim contre les conditions d’incarcération et pour demander leur libération.

Les responsables de la police fédérale et de la Sûreté de l’Etat ont été entendus ce mercredi par la Commission de l’Intérieur de la Chambre. Il faut envisager le phénomène dans un cadre plus large qui doit inclure des actions administratives et juridiques visant le financement des organisations radicales, a souligné l’administrateur-général de la Sûreté de l’Etat, Alain Winants. Si la Belgique, à l’instar d’autres pays voisins, se donnait la possibilité d’interdire des associations, elle enverrait un signal international clair, estime le patron de la Sûreté qui voit dans cette mesures une série d’avantages: plus grande facilité de s’attaquer au financement de ces organisations et clarté pour d’autres acteurs, qu’il s’agisse des pouvoirs locaux, de personnes privées ou des parents.

Le directeur « criminalité contre les personnes » de la police fédérale, Claude Fontaine, a appelé à une « politique de déradicalisation », impliquant aussi l’éducation, l’emploi et le logement. « Le salafisme fait surtout appel aux personnes qui sont dans une situation défavorisée », a-t-il souligné. L’interdiction pourrait rendre l’organisation visée plus attirante, a déclaré le directeur Sécurité et Prévention du SPF Intérieur-, radicaliser ses membres, attirer sur elle l’attention de groupes étrangers et la contraindre à la clandestinité.

Le Secours rouge a distribué le tract suivant à la manifestation antirep/antifa de cet après-midi:

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Dans plusieurs pays, les photographes sont interdits au cœur des manifestations. Ce n’est pas sans raison.

Photographier n’est pas innocent. Ce n’est pas parce qu’on participe à une manifestation publique que l’on souhaite voir son portrait « en manifestant » mis sur le web à la libre disposition des flics, des fascistes ou de son patron.

Les photographes amateurs jouent souvent, consciemment ou non, le rôle d’auxiliaires de police. Véritable dispositif de vidéosurveillance ambulant et bénévole, ils dissuadent par leur seule présence des gestes de rupture ou, quand le geste est accompli, ils facilitent le travail des enquêteurs. Même si le manifestant est masqué, même si la photo est mise en ligne avec un visage flouté, les policiers n’ont qu’à identifier quelques détails vestimentaires et rechercher ces détails dans les photos prises avant l’incident. Des dizaines de manifestants ont été condamnées ces dernières années ainsi dans les pays voisins.

Ne photographiez pas indifféremment. Ne photographiez pas des scènes qui pourraient valoir une inculpation à un manifestant. Ne mettez pas en ligne des photos de manifestants qui auraient pu, dans la suite d’une manifestation, poser un geste légalement répréhensible.
Dans un contexte où la répression augmente de toutes les manières, la responsabilité de chacun est engagée.

Merci.

Le Secours Rouge

c’est l’occasion de rappeler une nouvelle fois la politique de notre site concernant les illustrations: nos propres photos ne sont mises en ligne que visages floutés et que lorsqu’il n’y a pas eu d’incidents où même un détail vestimentaire suffirait à une identification. Par contre, lorsque « le mal est fait », c’est-à-dire les photos déjà mises sur le net, nous les utilisons pour illustrations sauf lorsqu’elles pourraient servir dans le cadre d’un « avis à recherche ».

La chambre du conseil de Bruxelles a décidé mercredi de renvoyer treize policiers fédéraux des chemins de fer devant le tribunal correctionnel pour avoir maltraité des sans-abri et des sans-papiers en 2006. Un quatorzième policier a bénéficié d’une suspension du prononcé.

Les treize agents sont poursuivis pour faux et usage de faux, traitements inhumains et dégradants, usage de la force sans motif légitime, arrestations arbitraires, comportements haineux et vol avec violence. Les policiers s’en seraient pris à des victimes essentiellement précarisées, comme des personnes sans abri ou en séjour illégal, ou à des voleurs à la tire. Ils sont notamment soupçonnés d’avoir coupé les cheveux d’une tsigane de 12 ans, d’avoir passé à tabac un Algérien dans des garages occupés par la police ou encore d’avoir porté des coups sur des personnes précarisées interpellées sans motif légitime. Fin 2006, un policier avait alerté l’Inspection générale de la police fédérale. Une enquête judiciaire avait été ouverte et l’un des agents avait même passé quelques jours en prison. Les agents devront désormais comparaître devant le tribunal correctionnel. La date du procès n’a pas encore été fixée.