Vers 7h ce matin, une violente fusillade a opposé trente guérilleros de la NPA et une unité de police dans un village de la province de Zambales. Le porte-parole de la police a affirmé que trois rebelles ont été tués et qu’un officier a été blessé. Selon lui, la police aurait saisi des munitions, des réserves alimentaires ainsi que des documents de la NPA. Des troupes supplémentaires ont été envoyées dans la région pour poursuivre les opérations de contre-insurrection.

En janvier dernier, les six ouvriers de l’usine Continental poursuivis pour la dégradation de la sous-préfecture de Compiègne en avril 2009 avaient été condamnés à des amendes allant de 2000 à 4000 euros par la cour d’appel d’Amiens. Aujourd’hui, ils ont été condamnés à verser solidairement à l’Etat 1280,53 euros à titre de dommages et intérêts, ainsi que 1000 euros au titre des frais de justice. Seul Xavier Mathieu, délégué CGT, est encore susceptible d’être poursuivi pour avoir refusé, le jour de l’audience au civil en avril, un prélèvement ADN à la suite de sa condamnation au pénal. Les cinq autres prévenus avaient quant à eux accepté ce prélèvement.

Une fusillade a éclaté tard ce mardi soir lorsqu’une patrouille de l’armée s’est retrouvée face à des militants du PKK à proximité de la ville de Cukurca, dans le sud-est de la Turquie, à la frontière irakienne. C’est le quatrième affrontement en trois jours entre les guérilleros et les forces gouvernementales. Deux guérilleros et un soldats ont été tués. Trois autres militaires ont également été blessés durant le combat.

Aujourd’hui encore, des militants se sont rassemblés à Bruxelles en solidarité avec les victimes du raid israélien contre la flottille humanitaire qui se rendait à Gaza. Ce midi, ce sont plus de 350 personnes qui se sont retrouvées au rond-point Schuman, entre le siège du conseil européen et celui de la commission européenne. Des représentants d’ONG, de syndicats, de collectifs pro-palestinien ainsi que des militants de notre Secours Rouge ont exigé que des mesures et des sanctions soient prises envers Israël par la communauté internationale. Les manifestants se sont quittés vers 13 heures en se donnant rendez-vous ce vendredi à 16 heures devant la Bourse pour un nouveau rassemblement.

Suite au déraillement de train de vendredi dernier, que le gouvernement attribue toujours aux guérilleros maoïstes alors que ceux-ci ont publié un démenti, le Ministre de l’Intérieur P. Chidambaram leur a fait parvenir par l’intermédiaire d’un envoyé spécial une ‘feuille de route détaillée’ pour initier une négociation. Dans cette lettre, il demande que les maoïstes arrêtent toute activité violente durant 72 heures, après lesquelles les forces de sécurité stopperont les opérations contre eux. Il affirme qu’ensuite, le gouvernement consultera les ministres en chef des états concernés pour inviter les maoïstes à tenir un dialogue pour la paix. Enfin, il déclare que ce processus sera mis en place dès que les guérilleros annonceront une date pour le cessez-le-feu et auront « renoncé à la violence ». C’est la première fois dans ce conflit que le gouvernement propose un cessez-le-feu mutuel. Dans un discours prononcé ce 1er juin, le Premier Ministre à quant à lui réaffirmé sa volonté de lutter contre la violence maoïste, affirmant que son gouvernement combattrait le terrorisme « de la racine à la pointe ».

Une soixantaine de manifestants, parmi lesquels une délégation de notre Secours Rouge, se sont rassemblés devant l’ambassade d’Israël dans l’après-midi pour dénoncer le raid meurtrier mené par l’armée israélienne contre le convoi humanitaire international. L’appel à ce rassemblement provenait d’une organisation de l’immigration de gauche turque en Europe, le Comité des opprimés immigrés.

Manifestation devant l'ambassade d'Israel le 1er juin 2010

Manifestation devant l’ambassade d’Israel le 1er juin 2010

Prochaine manifestation: demain mercredi 2 juin à 11H30 au rond-point Schuman

Juan Carlos Iriarte (originaire de Saint-Sébastien, de nationalité espagnole), a été interpellé ce matin à Hendaye par les services de la police judiciaire de Bayonne. Les autorités l’accusent d’avoir été en contact avec le « chef présumé » d’ETA, Mikel Karrera et deux de ses compagnons, Arkaitz Agirregabiria et Maite Aranalde arrêtés le 20 mai à Bayonne.

De source antiterroriste espagnole, il aurait servi de lien entre ces derniers et le collaborateur présumé Benoît Aramendi, également interpellé le 20 mai, mais à Urrugne. Le domicile de Juan Carlos Iriarte a été perquisitionné et l’interpellé a été transféré au commissariat de Bayonne où il est interrogé par les services de la Police judiciaire de Bayonne, sous l’égide de la DIPJ (direction interrégionale de la police judiciaire) de Bordeaux, qui poursuit l’ enquête.

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Hier en fin de journée, quelques 500 personnes, parmi lesquelles une délégation de notre Secours Rouge, se sont rassemblées devant le Ministère des Affaires Etrangères à Bruxelles pour dénoncer le raid meurtrier mené par l’armée israélienne contre des militants pro-palestiniens. Un convoi humanitaire international a été pris d’assaut en mer dans la nuit de dimanche à lundi. Entre 9 et 19 personnes (selon les sources) ont été assassinées par les soldats israéliens, alors que de nombreuses autres ont été grièvement blessées. Vers 18h, les manifestants ont formé un cortège pour se rendre devant l’ambassade d’Israël, sous haute surveillance policière.

Manifestation à Bruxelles contre l'attaque du convoi humanitaire vers Gaza

Manifestation à Bruxelles contre l’attaque du convoi humanitaire vers Gaza

Voir le reportage au JT de Rtl-Tvi

Un nouveau rassemblement devant le Ministère des Affaires Etrangères est prévu ce mardi à 8h30, afin d’exiger que les pays impérialistes cessent toutes relations économiques, militaires et politiques avec le pays auteur de ce massacre.

Un second rassemblement aura lieu à 17h30 aujourd’hui devant l’ambassade d’Israël (40, avenue de l’Observatoire).

Depuis la fin du mois d’avril, les affrontements entre les guérilleros du PKK et les forces armées gouvernementales se multiplient. Samedi, le leader kurde du parti emprisonné à vie depuis 1999 Abdullah Ocalan a annoncé qu’il renonçait à ses efforts pour discuter avec le gouvernement, faute d’avoir pu trouver un interlocuteur. ‘Je n’y parviens pas de là où je suis. La responsabilité incombe maintenant aux commandants du PKK et au BDP (Parti pour la Paix et la Démocratie – principal parti pro-kurde). A eux de décider ce qu’il faut faire’. Enfin, il a ajouté que cette déclaration n’était pas un appel à la guerre ni à une intensification de la lutte armée. Le gouvernement turque persiste à refuser de négocier avec le PKK et n’a pas tenu l’engagement pris l’an dernier d’octroyer plus de droits à la minorité kurde du pays (15 millions de personnes).

Des guérilleros du PKK ont tiré des roquettes sur une base navale dans la ville turque du sud d’Iskenderun tôt lundi matin, tuant six soldats turcs et blessant sept d’autres. Trois des soldats blessés étaient dans une condition critique et ont été pris à un hôpital militaire à Ankara. Les autorités ont déployé des forces policières et militaires supplémentaires dans le secteur et des opérations de ratissage sont en cours.