Neuf fusillers-marins colombiens ont été tués dans un affrontement avec les FARC ce dimanche après-midi dans la province de Caqueta. Les circonstances de celui-ci restent floues et varient selon les sources. En effet, certains médias affirment que les soldats sont tombés dans une embuscade tendue par les guérilleros tandis que d’autres disent que les soldats ont organisé une descente dans un camp des FARC où auraient été localisée une cache remplie d’explosifs. Toujours est-il que selon les médias locaux, neufs soldats sont morts, deux autres ont été blessés et un est porté disparu.

A la fin du mois de juin doit se tenir le sommet du G8 (club informel réunissant les pays les plus industrialisés de la planète) à Muskoka, à côté de Toronto. Il sera suivi par celui du G-20, à Toronto. Ce vendredi avait lieu une réunion préparatoire à ces deux meetings, organisée dans un hôtel de Vancouver. L’occasion pour les opposants de se faire entendre en tenant à l’entrée du bâtiment un ‘sommet du peuple des rues’ au cours duquel six personnes, qui tentaient de pénétrer dans l’hôtel, ont été interpellées. Environ 80 manifestants ont ensuite tenté de bloquer une rue de le but de coincer les participants à la réunion à l’intérieur et de les empêcher de monter dans leur bus. La police a alors appelé des renforts et les affrontements qui s’en sont suivis n’ont pas fait de blessés, mais quelques dégâts matériels. Un autre groupe de manifestants s’est rendu devant la maison d’arrêt de Vancouver pour protester contre les interpellations.

Six sympathisants maoïstes, y compris un cadre nommé Barsa Lakhma, ont été arrêtés pour leur participation présumée dans l’embuscade qui a coûté la vie à 76 paramilitaires de la CRPF le 6 april à Dantewada dans le Chhattisgarh. Ils ont été arrêtés dans un raid de la police sur le village Kottabura, à environ 4 km de Chintalnar où l’attaque a eu lieu.
Ces sympathisants appartiendraient à la milice villageoise maoïste, qui appuie les unités de guérilla dans les opérations de grande envergure. L’embuscade de Dantewada aurait mobilisé 100 miliciens villageois et 190 guérilleros « réguliers ».

Le procès d’une jeune Israélienne accusée d' »espionnage aggravé » pour avoir divulgué aux médias des informations militaires classées secrètes, s’est ouvert lundi à huis clos devant le tribunal de district de Tel-Aviv. Anat Kam, 23 ans, risque une peine de prison à perpétuité pour « divulgation de documents secrets avec l’intention de porter atteinte à la sécurité de l’Etat » durant son service militaire obligatoire entre 2005 et 2007.

Mlle Kam est accusée d’avoir profité de ses fonctions de secrétaire du général commandant la région militaire centrale -qui couvre la Cisjordanie occupée- pour s’emparer de documents secrets qu’elle a transmis à un journaliste. Grâce à ces documents, le journaliste avait publié une série d’articles relatifs à des détails opérationnels et des méthodes controversées de l’armée, et notamment sur des exécutions extra-judiciaires contre des activistes palestiniens, alors qu’il aurait été possible de les arrêter, en contradiction avec un arrêt de la Cour suprême.Elle reconnaît avoir agi pour des motifs idéologiques. Elle voulait porter à la connaissance du public les méthodes de l’armée.

Le parquet de Paris a ouvert lundi une information judiciaire, confiée à trois juges d’instruction, après l’arrestation jeudi en France de cadres présumés d’ETA. L’information judiciaire vise les chefs d’association de malfaiteurs, recel de vols, infraction à la législation sur les armes, recel d’extorsion et détention de faux documents administratifs, le tout en relation avec une entreprise terroriste.

Le chef présumé de l’appareil militaire d’ETA, son adjoint présumé et deux membres de l’organisation indépendantiste basque armée doivent être présentés lundi en fin de journée aux magistrats en vue de leur éventuelle mise en examen. Le parquet a requis leur placement en détention, selon cette source.

Mikel Karrera Sarobe, identifié par le ministère espagnol de l’Intérieur comme « le plus haut dirigeant » et chef militaire de l’ETA, son « adjoint » présumé, Arkaitz Aguirregabiria del Barrio, et Maite Aranalde Ijurco, une Espagnole également membre présumée de l’ETA, avaient été interpellés jeudi à Bayonne. Un quatrième membre présumé de l’organisation, le Français Benoît Aramendi, avait été interpellé à Urrugne (sud-ouest) avec sa compagne qui a été remise en liberté.

L’ADN de Mikel Karrera Sarobe correspondrait à un ADN retrouvé dans une voiture ayant permis à un commando de l’ETA de s’échapper en décembre 2007 après une fusillade à Capbreton ayant couté la vie de deux gardes civils espagnols. fusillade le 1er décembre 2007 à Capbreton, dans les Landes. Ces deux gardes civils espagnols à Capbreton? Ils effectuaient «une mission de renseignement» dans cette région française en collaboration avec le RG français. Ils effectuaient un repérage dans la zone d’un centre commercial, soupçonné d’être un lieu de rendez-vous d’ETA. Ils sont tombés nez à nez avec trois etarras, deux hommes et une femme, et ont été abattus alors qu’ils tentaient de quitter le centre.

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La campagne internationale pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah incarcéré en France a saisi l’occasion de la visite du Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères, prévue dimanche au Liban, pour organiser un sit in devant le Palais des pins (Résidence de l’ambassadeur de France) à Beyrouth.

Dennis Blair, directeur du renseignement américain, a donné sa démission vendredi 21 mai, pour incompatibilité d’humeur avec la Maison Blanche et à cause aussi de plusieurs ratés dont la fusillade de Fort Hood, les deux tentatives d’attentats à bord d’un avion à Noël, et plus récemment, avec une voiture piégée à Time Square. Des incidents que les services qu’il supervisait n’avaient pas réussi à anticiper.

Mais un autre facteur a contribué a la disgrâce de Dennis Blair : son désir de coopérer plus étroitement avec la France. Dennis Blair souhaitait entretenir des rapports plus étroits entre le renseignement américain et français. Dennis Blair, toutefois, avait estimé que Nicolas Sarkozy était un allié fiable avec lequel il pouvait conclure un accord identique avec celui qui existe entre Washington et Londres, pacte par lequel les deux pays s’engageraient à ne plus s’espionner l’un l’autre. La Maison Blanche a décidé de couler le projet, sans en avertir l’Elysée qui ne l’a appris qu’après coup. Cela a créé des tensions entre les deux gouvernements à un moment où ils essayaient de montrer un front uni pour démanteler le programme nucléaire iranien. Blair a été blamé pour cette mauvaise communication.

Dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 mai, à Paris, un certain nombre d’institutions, d’entreprises et de centrales syndicales qui participent à l’exploitation et à la dénonciation des sans papiers ont été attaquées: huit agences d’interim ont vu leurs vitrines cassées et leurs devantures taggées (Multipro, 20e; Notarim, 14e ; Intermedis, 14e ; Adecco, 15e et 9e ; Synergie, 9e et 11e (; Adaptel, 10e), onze autres ont eu leurs serrures engluées (étain + glue). Deux « Pôle emploi » ont été pris pour cible : le premier dans le 11e a vu les vitres de la porte d’entrée défoncées et a été tagué, le second, à Montreuil a eu sa porte d’entrée dégradée par une poubelle enflammée. La CGT dans le 19e a eu ses vitres brisées et le local CGT dans le 2e a été recouvert de tags. La CAF du 10e a été taguée.

La Cour européenne des droits de l’Homme a condamné la Turquie à verser plus de 250.000 euros pour atteinte au droit à la vie et traitements inhumains lors de la répression d’une mutinerie le 27 septembre 1996 à la prison de Diyarbakir (Kurdistan). Huit détenus avaient été battus à mort (les blessures, notamment crâniennes et costales, avaient été infligées par des matraques) lors de l’intervention de 200 policiers des forces d’intervention rapide. 33 autres détenus avaient été blessés. La Cedh rendait son arrêt suite aux plaintes de 46 anciens détenus ou proches des victimes décédées.

Un meeting en soutien aux prisonniers révolutionnaires arabes s’est tenu samedi 22 mai à Bruxelles. Parmi les interventions de la soirée, une information sur la situation des prisonniers politiques en Palestine, et particulièrement sur Ahmad Saadat, qui a été présentée par le représentant du FPLP (photo). Notre Secours Rouge était présent par un intervention sur la situation de Georges Abdallah et par un stand.

Meeting pour les prisonniers arabes, Bruxelles 22 mai 2010

Meeting pour les prisonniers arabes, Bruxelles 22 mai 2010

Meeting pour les prisonniers arabes, Bruxelles 22 mai 2010 (stand du SR)

Meeting pour les prisonniers arabes, Bruxelles 22 mai 2010 (stand du SR)