Le dispositif policier de contrôle d’internet se met peu à peu en place à Londres. Des affiches mettant en garde contre le caractère criminel de certains téléchargements sont apposées dans les cybercafés. Les exploitants de ces cybercafés qui doivent exercer un contrôle sur ces téléchargements et prévenir la police le cas échéant. Si la définition du matériel pédo-pornographique ne pose aucun problème, le flou est total sur la définition du matériel politique et religieux dont le téléchargement est devenu « délit criminel » en Grande-Bretagne (il n’est question dans l’affiche « d’extrémisme »).

Politique Internet policière à Londres

Politique Internet policière à Londres

Après l’action contre la prison de Korydallos hier soir, c’est le Palais de Justice de Salonique qui a été la cible d’un engin explosif ce matin à 10h23 GMT. Vingt minutes avant l’explosion, deux appels téléphoniques anonymes (l’un à un quotidien grec, l’autre à une chaîne de télévision privée) en avaient prévenu l’imminence. La bombe a explosé dans les toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment, alors que la police avait pu le faire quasi totalement évacuer. Un employé aurait été légèrement blessé au pied.

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Bruxelles, avenue Louise, lundi 10h : des personnes font irruption dans l’office du tourisme grec balançant sur leur passage de l’huile sur les PC, de la peinture, des bombes puantes fabrication maison et le texte ci-dessous : « Aujourd’hui, si nous rendons visite à l’Office du tourisme de l’Etat grec, ce n’est pas pour s’offrir un voyage au soleil qui nous ferait oublier la routine morbide. Nous sommes des clients inhabituels venus partager un bout de route avec les personnes qui ont choisi les chemins de la révolte. Les allers simples pour les enragés, et particulièrement les anarchistes, vers les cellules de l’Etat grec ne désamorceront pas l’explosion sociale en cours ; ne nous empêcheront pas de tracer des sentiers vers un monde sans autorité. Liberté pour les anarchistes incarcérés ! Liberté pour toutes et tous ! »

Une bombe de très forte puissance a explosé dans une benne à ordures près du mur de la prison de haute sécurité de Korydallos, où sont notamment incarcérés des membres du groupe de guérilla 17-Novembre.
« C’était une bombe très puissante, probablement la plus forte que nous ayons connue depuis des années, mais nous avions évacué le secteur », a dit le responsable de police. Un correspondant non identifié avait averti une chaîne de télévision et un journal du pays qu’une bombe allait exploser devant l’établissement pénitentiaire dans un délai de quelques minutes. La police a aussitôt fait évacuer les lieux et l’engin a explosé vers 19h15 GMT. Un homme et une femme ont été légèrement blessés par des bris de verre. L’explosion a été entendue dans un rayon de plusieurs kilomètres.

Attentat contre la prison de Korydallos

Attentat contre la prison de Korydallos

Voir la vidéo d’Euronews

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Un rassemblement d’hommage à Güler Zere devant l’ambassade de Turquie à Bruxelles ce mercredi de 15h à 16h. Güler Zere, morte le 7 mai dernier d’un cancer que les autorités pénitentiaires, médicolégales et judiciaires turques ont délibérément laissé se propager en prolongeant sa captivité. Güler Zere est morte à 38 ans après avoir passé 14 ans de sa courte vie en prison en raison de son engagement militant. Les manifestants (membres et sympathisants du Halk Cephesi -Front Populaire) ont rappellé également le cas de dizaines de prisonniers libérables pour raisons médicales mais que l’Etat turc laisse croupir dans des conditions sanitaires inhumaines. Une délégation de notre Secours Rouge était présente au rassemblement.

Rassemblement d'hommage à Guler Zere

Rassemblement d’hommage à Guler Zere

Au même moment, devant l’ambassade d’Iran se tenait un second rassemblement à l’appel des organisations de la gauche kurde pour protester contre l’exécution de quatre militants kurdes en Iran. Une délégation de notre Secours Rouge était présente au rassemblement.

Manifestation des kurdes devant l'ambassade d'Iran à Bruxelles

Manifestation des kurdes devant l’ambassade d’Iran à Bruxelles

Une vidéo du rassemblement d’avant-hier:

Ce 12 mai, la police a ouvert le feu sur des villageois de Kalinga Nagar alors que ces derniers tentaient d’empêcher les forces de sécurité d’organiser une descente dans leur localité. Les habitants s’opposent depuis des mois à l’établissement d’une aciérie par la multinationale Tata Steel et déjà le 30 mars dernier, les policiers étaient intervenus violemment, blessant une quarantaine de personnes manifestant leur désaccord. Aujourd’hui, selon un témoin, les forces de l’ordre aurait tiré plus de dix rafales. Au moins une personne a été tuée, et plusieurs autres blessées durant cette action de répression.

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Ce mercredi, le ministre de la justice Stefaan de Clerck a annoncé la clôture de la première phase de la sécurisation du Palais de Justice de Bruxelles. 80 caméras ont été installées et un nouveau système de portes d’accès électroniques qui nécessiteront l’utilisation de badges personnels a été mis en place. Par ailleurs, une nouvelle salle de gestion et de contrôle a été créée. Là plusieurs écrans reliés aux caméras de surveillance permettent au corps de sécurité de visualiser en permanence les allées et venues au sein du palais. Cette première phase aura coûté à l’Etat plus de 580.000€. La seconde phase ne tardera pas à être enclenchée. Elle consistera en l’aménagement d’une zone de haute sécurité, soit quatre salles d’audience qui ne seront accessibles qu’à un public contrôlé à l’entrée. Cette seconde étape de sécurisation du Palais de Justice devrait être clôturée pour 2012 et coûtera 2,2 millions d’euros.

A Paris, environ 200 iraniens s’étaient rassemblés dimanche sur le parvis des Droits de l’homme du Trocadéro (sans autorisation préalable), en réponse à l’exécution de cinq prisonniers kurdes par les autorités iraniennes le matin même à Téhéran. Sur le coup de 17 heures, les manifestants se sont postés devant l’ambassade de la République islamique d’Iran à Paris, à quelques mètres de là (rue Iéna). Certains manifestants très en colère, et indignés par la barbarie du gouvernement iranien, ont alors inscrit les noms des prisonniers exécutés sur les murs de l’ambassade, puis y ont tagué des slogans révolutionnaires en français et en persan. Les manifestants ont également collé les portraits des cinq Iraniens pendus, puis s’en sont pris à la plaque de la représentation officielle ainsi qu’aux caméras de sécurité qui les filmaient. Les membres de l’ambassade ont eux répliqué avec des insultes puis les arrosant avec les tuyaux du jardin de l’ambassade. Quelques instants plus tard, un cordon de CRS mobiles s’est formé autour des manifestants. Une heure après, les policiers ont arrêté une centaine de manifestants qui ont été conduits au commissariat de la Goutte d’or, dans le 18ème arrondissement de Paris. Tous les manifestants ont été libérés en fin de soirée.