Le Pérou va acheter huit hélicoptères russes pour combattre la guérilla maoïste du PCP-SL. Six Mi-17 et deux Mi-35 (photo) coûteront au budget national 250 millions de dollars. Les appareils seront utilisés pour appuyer les opérations menées par l’armée dans les vallées des rivières Apurimac et Ene, dans la jungle péruvienne.

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Le nombre d’écoutes téléphoniques effectuées dans le cadre d’enquêtes judiciaires a cru de vingt pour cent en 2009 par rapport à l’année précédente, passant de 4.386 à 5.265, a indiqué le ministre de la Justice dans une réponse écrite à une question parlementaire.
Ces chiffres doivent toutefois être interprétés en tenant compte du fait que l’interception d’une communication passée par l’intermédiaire d’un téléphone portable avec un numéro étranger est comptabilisé à trois reprises si les trois opérateurs belges sont mis à contribution.

Le coût total de cette méthode spéciale d’investigation a atteint en 2009 18,4 millions d’euros, dont 6,7 millions pour les écoutes elles-même et 11,6 millions pour les opérations de recherche. Cette technique est principalement utilisée dans le cadre d’enquêtes sur le trafic de drogues, de vols graves, de menaces et d’extorsions, de meurtres et contre le crime organisé. Toutes les demandes d’écoutes exprimées l’an dernier ont été approuvées, a enfin indiqué le ministre…

La Ministre de la Défense espagnol, Carmen Chacon, vient de décorer pour les services qu’il a rendus à l’Espagne Mikel Lejarza “El Lobo” (le loup), dont les missions depuis le franquisme étaient d’infiltrer la gauche indépendantiste basques. Sous la dictature de Franco, les infiltrations de Lejarza ont permis l’assassinat de plusieurs militants basques, comme Montxo Martinez Antia, Josu Mujika ou Txiki Paredes Manot.

Depuis plus de dix ans, Vesalis, une start-up de Clermont-Ferrand, tente de mettre au point un logiciel de “maquillage virtuel“, afin de permettre aux femmes, en temps réel, de juger, dans un magasin, sur leur PC ou depuis leur téléphone mobile, si tel ou tel maquillage leur irait bien.

C’est en 2007 que le comité Richelieu, qui rassemble des PME innovantes, lui propose de se rapprocher du ministère de l’Intérieur, pour mettre au point un système de surveillance par reconnaissance faciale. A l’incitation du ministère de l’Intérieur, Vesalis tente depuis trois ans maintenant d’adapter son logiciel biométrique de reconnaissance faciale afin de pouvoir identifier, en temps réel, et au beau milieu de la foule, hooligans, terroristes, criminels et autres délinquants. Nom de code de ce projet : “Bio Rafale”. Le consortium Bio Rafale, piloté par Vesalis, réunit des laboratoires de recherches (Gipsa-lab/Dis à Grenoble, Lasméa à Clermont-Ferrand, Eurecom à Nice et Télécoms sud Paris), des partenaires industriels (IBM, Spie, Maya et Effidence), le Ministère de l’Intérieur et la Préfecture de Police de Paris.

Reconnaissance faciale

Reconnaissance faciale

Pouvoir reconnaître un individu précis à partir d’un simple réseau de caméras de vidéosurveillance est une préoccupation pour laquelle les États-Unis mettent des millions de dollars depuis le 11 septembre… avec des résultats proches de zéro. En effet, pour qu’un système de reconnaissance de visage soit fiable, il faut que son taux de succès soit au moins de 70 %. Mais les expériences qui ont été mises en place, en grandeur réelle, à San Francisco ou à l’occasion du Superbowl n’ont atteint que 20% de taux de reconnaissance. C’est que les caméras de vidéosurveillance ne sont pas aussi précises que les photomatons. Or, la biométrie faciale a déjà bien du mal à identifier ceux qui, à l’instar de ces photos d’identité où nous sommes interdits de tout sourire (pour que les ordinateurs nous identifient plus facilement), sont pris en photo sans bouger, en gros plan, le visage découvert, de face, et sous les flashs. Alors des gens mal éclairés, filmés de loin, de profil ou de dos, et qui bougent…

Vesalis, pour sa part, se targue d’être en avance sur les Américains, et s’est donné pour objectif, sous “n’importe quel éclairage ambiant“, de comparer le visage des gens vidéosurveillés aux fichiers des personnes recherchées avec “un taux de reconnaissance de plus de 90%“. Les mauvais esprits rétorqueront probablement que si d’aventure un tel système venait à se généraliser, la majeure partie des délinquants, des criminels, des terroristes et des hooligans susceptibles d’être ainsi identifiés prendront soin de se grimer. Raté : ceux qui portent des lunettes, écharpes ou casquettes (et sans même parler du port de la cagoule ou bien du voile) sont suivis à la trace par les caméras jusqu’à effectuer un “résultat probant“. Et si ça ne marche pas, les services de sécurité, alertés, peuvent prendre le relais. Bio Rafale se targuait, l’an passé, d’un taux de modélisations réussies de 80%, et se donnait pour objectif d’atteindre les 97% cette année.

logo Vesalis

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Le système était en phase d’expérimentation l’an passé au stade Gabriel-Monpied à Clermont-Ferrand ainsi qu’au Stade des Alpes de Grenoble, et le sera pendant quatorze mois, au Parc des Princes, afin de croiser les visages vidéosurveillés des supporters aux fichiers de ces stades. Dans la demande d’expérimentation que Vesalis vient de faire à la CNIL, l’entreprise avance qu’elle se ferait sur la base du volontariat. Le Pôle Emploi relayait, en décembre, une petite annonce de Vesalis qui cherchait des “figurants pour jouer le rôle de spectateurs dans le cadre d’une simulation d’un match de football au stade Gabriel Montpied le 16 janvier 2010“.

Monica Echeverry, le pseudonyme « Ledis », une militante célèbre des FARC a été capturée hier lundi par la police colombienne à Florencia, la capitale de la province du sud Caqueta. Elle était membre de la colonne mobile « Teofilo Forero », une des unités les plus actives des FARC, qui a réalisé les attaques sur des commissariats de Palimira et Cauca, qui avaient fait six morts dans les rangs de la police.

En Belgique 6 centres de détention enferment les candidats migrants qui se sont fait arrêter par nos polices, afin de les renvoyer dans leur pays d’origine. Après les centres fermés de Bruges et de Vottem, une manifestation bruyante est organisée ce 29 mai à 14 heures devant le centre fermé de Merksplas, Kapelstraat.

Ce rassemblement s’inscrit dans une continuité d’actions européennes contre le système de contrôle et pour la liberté de migrer, pour la liberté de circulation et d’installation de tous et de toutes, et pour la fin des frontières.

Ce mardi, les combattants de la NPA ont pris en embuscade un convoi transportant des bulletins de vote du scrutin de la vieille dans le sud des Philippines. Deux soldats, deux miliciens gouvernementaux, un responsable électoral et le collaborateur d’un candidat ont été tués durant l’attaque. 17 autres personnes ont également été blessées.

Punjap, une société privée connue pour ses textiles et ses vélos, va fournir des drones à l’Indian Air Force (IAF) dans le but avoué de cette dernière de traquer les maoïstes dans les régions inhospitalières de l’Inde. Punjab affirme que son drone est similaire à la version israélienne, actuellement utilisée par les forces de sécurité indienne à des fins de formation. Chaque engin israélien coûte 1.600.000 roupies, alors que la version indienne reviendra à la moitié du prix. L’IAF en a commandé cinq et attend de l’armée et de la marine qu’elles fassent de même. Un officier de la force aérienne a affirmé que les machines seront d’abord utilisée pour l’entraînement, mais qu’elles pourront également être envoyées en mission de reconnaissance. Selon lui, ces drones made in India sont aussi bons, si pas meilleurs, que les israéliens. A l’avenir, l’IAF cherchera à se fournir en plus grosses versions de ses appareils au niveau national. Punjab a de son côté affirmé que cela serait possible. Le porte-parole de la compagnie a déclaré qu’elle serait en mesure de fournir des versions plus puissantes aux forces de sécurité. Punjab envisage également de concevoir et de fabriquer des drones capables de transporter des charges, alors que ceux produits actuellement ne sont opérationnels que vides.

Des dizaines de personnes ont été blessées dimanche à Katmandou lors du blocage de Singha Durbar, siège du gouvernement. La police népalaise est entrée en action avec des gaz lacrymogènes pour disperser des milliers maoïstes qui ont manifesté toute la semaine pour exiger la démission du gouvernement. Plusieurs véhicules gouvernementaux ont été endommagés par les manifestants. Des infiltrés de l’Armée Népalaise et des services de renseignement ont été arrêtés par les maoïstes au sein des manifestations.
Douze policiers et des dizaines de manifestants ont été blessés. Une grève générale de six jours avait été lancée la semaine dernière et les manifestations contre le gouvernement avaient rassemblé environ 125.000 personnes à Katmandou le 1er mai. Après six jours de grève, le mouvement a été suspendu par la direction maoïste.

Heurts à Katmandou entre policiers et maoïstes

Heurts à Katmandou entre policiers et maoïstes

Plus de 150 représentants et militants des organisations de la gauche iranienne (ainsi qu’une délégation de notre Secours Rouge) étaient présents ce lundi devant l’ambassade de la république islamique d’Iran pour protester contre l’assassinat (par pendaison) du professeur Farzad Kamangar, un activiste des droits de l’homme (photo 2), de trois membres du Pejak (Parti de la Vie Libre au Kurdistan) dont une femme – Ali Heydarian, Farhad Vakili et Shirin Alam Holi -, ainsi que d’un quatrième prisonnier politique, Mahdi Elsamia.

manifestation devant l'ambassade d'Iran 10 mai 2010

manifestation devant l’ambassade d’Iran 10 mai 2010

Farzad Kamangar

Farzad Kamangar

Les organisations kurdes appellent à un nouveau rassemblement ce mercredi de 14h à 16h devant l’ambassade d’Iran.