Le Retour du Condor est un film de Fulvio Grimaldi consacré à l’histoire du coup d’état au Honduras contre le président Zelaya par les militaires sous aux ordres de l’oligarchie hondurienne et des États-Unis. C’est le début d’une Opération Condor 2, avec laquelle Washington veut renouveler les tragédies de l’Opération Condor des années ’70 qui installa Pinochet au Chili et d’autres sanguinaires dictatures à l’Amérique latine. Une contre-offensive des Etats-Unis, avec nouvelles bases militaires en Colombie et manoeuvres de déstabilisation en tout le Cône Sud, auquel s’opposent de grands mouvements populaires.

Vendredi 16 avril à 19 heures, à l’Espace Marx, ce film sera projeté en version originale italienne et espagnole, avec surtitres français, et sera suivi d’un débat avec la participation de l’auteur du film et d’un représentant de la Plate-forme pour la démocratie au Honduras.

Il Ritorno del Condor

Il Ritorno del Condor

Après le retrait du colonisateur espagnol en 1975, le Sahara occidental est occupé par le Maroc. Depuis 2007, des négociations ont été ouvertes sous l’égide de l’ONU entre le Maroc et le Front Polisario. Toujours sans résultat. Un cinquième round de négociations est actuellement en préparation. Tout en participant à ces négociations, le Maroc profite de l’inertie de la communauté internationale et de l’indifférence complice de certains gouvernements pour intensifier sa politique de répression contre la population sahraouie des territoires occupés qui manifeste de façon pacifique: arrestations, enlèvements, tortures, disparitions, maisons dévastées sont le lot quotidien des Sahraouis. Leurs associations sont interdites. Même les étudiants sahraouis dans les universités marocaines subissent la répression. Régulièrement, des procès condamnent lourdement les Sahraouis qui osent défendre publiquement leur droit à l’autodétermination.

Les défenseurs sahraouis des droits de l’homme sont particulièrement visés:
-Maintien en prison sans jugement de 6 militants des droits de l’homme arrêtés le 8 octobre 2009 à leur retour d’une visite des camps de réfugiés de Tindouf; ils sont poursuivis devant un tribunal militaire pour ‘atteinte à la sûreté nationale’
-Violente répression début mars à Dakhla, El Aaiun et Tantan de la population qui accueillait 11 défenseurs des droits de l’homme au retour de leur visite des camps de réfugiés
-Interdiction pour les familles sahraouies de recevoir des visiteurs étrangers

Un rassemblement de soutien au Peuple Sahraoui est organisé mercredi 14 avril de 16h30 à 19h30 place du Président Edouard Herriot, près de l’Assemblée Nationale (métro Invalides ou Assemblée nationale).

Six membres présumés du groupe Lutte Révolutionnaire, Nikolaos Maziotis, 39 ans; Evangelos Stathopoulos, 32 ans; Christoforos Kortesis, 31 ans; Sarantos Nikitopoulos, 32 ans et Constantinos Gournas, 30 ans et une femme Panayiota Roupa, 41 ans ont été arrêtés dimanche par la police grecque lors de plusieurs opérations à Athènes et d’autres parties de la Grèce. La police affirme avoir trouvé l’ordinateur contenant les textes de l’organisation, ainsi que des plans de cibles et d’engins explosifs. L’organisation Lutte Révolutionnaire a revendiqué plusieurs actions armées en Grèce, dont l’attaque à la roquette contre l’ambassade américaine. Des dizaines de jeunes militants d’extrême gauche cagoulés ont mis le feu à des poubelles et jeté des pierres sur la police dimanche dans le centre d’Athènes, suite à ces arrestations.

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L’Union Européenne finance depuis plusieurs mois une série de recherches menées par l’Université de Reading en Grande-Bretagne dont l’objectif est de mettre en place des systèmes de détection des comportements suspects à bord des avions. Le système élaboré par les scientifiques anglais utilise une combinaison de caméras, de micros, de détecteurs d’explosifs et un système informatique sophistiqué qui préviendrait rapidement le pilote de tout danger. Actuellement, le CCTV (Close Circuit TeleVision), qui contrôle et analyse le comportement des passagers grâce à un logiciel informatique, est utilisé dans de nombreux aéroports à travers le monde. Il a été conçu pour relever les attitudes inhabituelles ou suspectes, telles que l’abandon d’un sac. Pour le moment, la sécurité dans les avions est principalement gérée par une caméra CCTV située à côté du cockpit.

Mais avec le nouveau projet, des micros seraient installés et les conversations des passages seraient écoutées. Les mots et les phrases suspects alerteraient le système de contrôle. L’équipe de Reading, dirigée par James Ferryman, a déjà effectué des essais de son nouveau système de caméras dans un avion de la British Aerospace et son système informatique sur un faux Airbus. Ferryman affirme qu’ils ne font qu’étendre une technologie qui existe déjà et qui est déjà utilisée dans les aéroports et dans les gares pour la placer dans des avions. Mes caméras parsemées dans l’appareil chercheront l’anormal, par exemple plusieurs passagers qui entrent ensemble dans les toilettes, ou un individu semblant agité. Une des options proposées par Ferryman serait également d’attribuer certains sièges aux passagers dont le comportement a déjà soulevé l’inquiétude à l’aéroport, afin qu’ils soient surveillés à bord. Les micros écouteront de manière indiscrète pour détecter tout ce qui pourrait suggérer une attitude terroriste. Dans les toilettes, des renifleurs d’explosifs décèleront si une bombe y a été assemblée. Toutes ces informations seront analysées de manière informatique et si l’ordinateur aperçoit quelque chose de malencontreux, la plate-forme du vol en sera instantanément informée. La clé du travail est de développer un logiciel qui peut mettre en avant une authentique menace (tout passager agité n’est pas un terroriste potentiel). Il a été proposé à l’industrie aéronautique de prendre en charge une partie des coûts de la mise en place de ce système. Le coût se répercutera finalement sur le prix du billet du passager qui paiera ainsi les micros qui espionneront ses conversations.

Peu après minuit dans la nuit de dimanche à lundi, une voiture piégée a explosé à l’extérieur de la base militaire de Holywood, dans le comté de Down. C’est à l’intérieur de l’enceinte que sont hébergés les quartiers généraux du MI5 (services de renseignements et de contre-terrorisme du Royaume Uni) de l’Irlande du Nord. Le véhicule avait été abandonné à la base quelques minutes plus tôt et a explosé à deux reprises, d’abord du fait de la bombe et ensuite à cause du réservoir rempli d’essence. L’action a été revendiquée par la Real IRA dans un coup de téléphone aux médias dans la matinée de lundi, et avait eu lieu au moment précis de la prise en main par le gouvernement nord-irlandais des affaires de police et de justice qui étaient jusqu’à présent basées à Londres.

Attaque de la R.IRA à Holywood

Attaque de la R.IRA à Holywood

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Dans le cadre de la Journée internationale de solidarité avec les prisonniers politiques, le comité « Libérez-les ! » et une dizaine d’organisations appellent à une rencontre-débat sur ce thème à Lille et à Mont-saint-Eloi, près d’Arras, ces vendredi 16 et samedi 17 avril.

Voir l’appel des rencontres pour les prisonniers politiques

Le Secours Rouge/APAPC ouvre aujourd’hui son nouveau site. Vous y trouverez tout ce que vous aviez l’habitude d’y trouver, mais ce site ajoute les fonctionnalités suivantes:

-Fonction ‘mots clés’ (cliquez sur un des mots clés énumérés sous chaque article et apparaîtra la liste des articles liés à ce sujet)
-Fonction ‘recherche’ (introduire n’importe quel mot ou nom)
-Fonction ‘flux RSS’ (abonnez-vous et recevez nos nouveaux articles dans votre lecteur de flux RSS)
-Fonction ‘dictionnaire’ (passez la flèche de votre souris sur un nom d’organisation et de mouvement pour faire apparaître une petite notice d’explication)

Après le transfert systématique et les représailles contre le groupe de Zahra Boudkour, les militants sont sujets aux provocations de la part des directeurs des prisons qui les ont notamment privés de leur droit aux lits : depuis leur arrivée, ils ont été obligés de dormir par terre. Ils ont été aussi privés du droit à la visite et à l’utilisation des téléphones. Encore plus ils reçoivent des insultes et des agressions verbales. Les prisonniers vont entamer une grève d’avertissement de 48 heures.

Les forces de l’occupation israélienne ont violemment réprimé samedi une manifestation à Laban, dans le district de Ramallah, qui était organisée pour protester contre l’assassinat d’une jeune femme par un colon israélien. Les soldats de l’occupation ont blessé un garçon à la jambe et tabassé un autre pendant une confrontation entre les soldats et les écoliers qui organisaient la manifestation. Les soldats ont dispersé les manifestants à coup de balles caoutchouc-acier et grenades lacrymogènes.

Dans le district de Naplouse, à Irak Burin les troupes de l’occupant ont réprimé une marche organisée hier samedi pour protester contre la confiscation des terres du village. L’armée a décrété l’endroit ‘zone militaire fermée’ et a arrêté 14 personnes. De nombreux manifestants, dont des activistes de la solidarité internationale, ont dû être traités pour des difficultés respiratoires après que les troupes aient tiré un barrage de gaz lacrymogènes, ainsi qu’une pluie de balles caoutchouc-acier, pour disperser la foule. Les soldats de l’occupation ont tué deux enfants dans le village le mois dernier pendant une marche de protestation similaire.

L’administration Obama a autorisé l’assassinat ciblé d’un citoyen américain, Anwar al-Awlaki, un islamiste qui était soupçonné par les services de renseignement et de l’antiterrorisme d’être un agent d’Al Qaeda dans la Péninsule Arabique. Il est très rare, pour ne pas dire sans précédent, qu’un américain soit désigné ainsi pour un assassinat. Un ancien haut-officiel de l’administration Bush a dit qu’il ne connaissait aucun cas sous l’ancienne administration d’un Américain désigné pour assassinat. Aucune accusation. Aucun procès. Aucune preuve à présenter, ni de possibilité offerte à l’accusé pour se défendre de ces accusations (qu’il a fermement rejetées par l’intermédiaire de sa famille). Rien de tout ça. Dans l’Amérique de Barack Obama, la culpabilité des citoyens américains est décidée – et la peine de mort prononcée – par l’exécutif.