Des troupes colombiennes mercredi ont tué sept guérilleros des FARC, y compris un commandant du 50ème Front des FARC, lors d’une opération militaire dans le département central-occidental de Tolima. Pendant l’opération, qui s’est déroulée dans un secteur rural, montagneux près d’Ibague, de la capitale du Tolima d’Ibague. Les soldats colombiens ont été soutenus par des avions de combat. Le commandant tué a été identifié comme Ciro Gomez Rayo, 42 ans, qui commandait le 50ème Front depuis quinze ans. Le 50ème Front des FARC avait été le plus actif dans la zone caféière centrale de la Colombie, particulièrement dans le départements de Tolima, Quindio et Risaralda.

Les forces de sécurité turque ont abattu la nuit de mercredi à jeudi cinq combattants du PKK dans le sud de la province de Hakkari, près de la frontière irakienne. Le combat a eu lieu lors d’une rencontre entre une unité turque et une vingtaine de guérilleros. L’armée turque opère des ratissage dans le Hakkari depuis le week-end. C’est dans cette région que trois soldats ont été tués et deux autres blessés mardi.

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Ce mercredi 31 mars s’est tenu, comme tous les mercredi, un rassemblement contre l’extradition du militant révolutionnaire turc Faruk Ereren de l’Allemagne vers la Turquie. Un tract a été distribué.

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Manifestation pour Faruk Ereren

Manifestation pour Faruk Ereren

Détenu par les FARC depuis 12 ans, le sergent Pablo Emilio Moncayo, 32 ans, a été remis à la Croix Rouge internationale ce mardi dans un lieu déterminé par les guérilleros. De là, il a été emmené en bonne santé en hélicoptère jusqu’à Florencia, à 580 km au sud de Bogota. Moncayo avait 19 ans lorsque les FARC ont tenu une embuscade dans le camp où il se trouvait et l’ont emmené, le 21 décembre 1997. Les guérilleros ont néanmoins affirmé que sa libération serait la dernière remise en liberté tant que le gouvernement n’accepterait pas de négocier.

Pablo Emilio Moncayo

Pablo Emilio Moncayo

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Tôt ce mardi matin, la police a mené une descente surprise dans le village de Baligoth, Kalinganagar. Les femmes, les enfants et les autres sont rapidement sortis dans les rues afin de protester. La situation s’est rapidement empirée quand la police a brûlé une maison, tirant ensuite des balles en caoutchouc et utilisant de gaz lacrymogène. Les villageois, effrayés, ont rapidement fui dans la forêt voisine, mais sept d’entre eux ont été blessés. L’administration a justifié l’offensive policière en disant qu’une telle étape était devenu impérative parce que les tribaux continuent à s’opposer à la construction d’une route menant à la région industrielle de Kalinganagar. Le percepteur du district affirme ‘Les villageois ne s’abstiennent pas de s’opposer au travail de construction de la route. J’ai essayé de les persuader, mais en vain. D’où cette action policière’. Ce lundi, le gouvernement a déployé 27 sections de police armée, en ce y compris deux pelotons du Special Operation Group de la police, spécialement formé pour les opérations anti-maoïstes, afin d’empêcher les villageois d’interrompre à nouveau les travaux.

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Özgürlük, qui signifie ‘Liberté’ en turc est un bureau d’information alternative proche de la gauche extraparlementaire turque. Hier matin, son agence d’Amsterdam a été perquisitionnée par les unités antiterroristes néerlandaises. Par le passé, l’organisation avait déjà fait l’objet de perquisitions dans le cadre d’opérations policières visant le DHKP-C. Ce mardi, trois personnes auraient été arrêtées et mises en garde à vue. Leurs identités sont pour l’instant toujours inconnue.

Le 15 avril 2009, une quinzaine de militants du comité d’action et de soutien aux sans-papiers avaient perturbé le lancement de la campagne des libéraux européens pour les prochaines élections européennes. Aux cris de ‘A bas les frontières, stoppez les déportations!’, les militants ont fait irruption peu après le début du congrès organisé à Tours et Taxis devant un petit millier de militants libéraux venus de toute l’Europe. Après un bref instant de confusion, la police est intervenue pour déloger manu militari les militants qui avaient tous été appréhendés, parfois brutalement, par la police.

C’est aujourd’hui que se tenait la première audience du procès de cette affaire. Les avocats des six membres du CAS poursuivis à cette occasion ont demandé et obtenu le report de l’affaire au 24 avril. Ils ont fait remarquer que les seuls témoignages présents dans le dossier étaient des témoignages de policier, et qu’un procès ne pouvait se faire sur base d’une telle ‘enquête’.

Par ailleurs, la date de la prochaine audience du deuxième procès CAS (les échauffourées lors de l’occupation du hall de l’Office des étrangers) vient d’être fixée au 6 mai. On sait que le parquet essaie de joindre ces deux affaires, et que les avocats des activistes tentent d’empêcher cette jonction.

Huit personnes ont été interpellées mardi matin au Pays-Basque français dans le cadre d’une enquête sur des attentats ou des tentatives d’attentat contre des agences immobilières, terrains de golf et villas, réalisés par le mouvement ‘Euskal Herria ez da salgai’ (‘Le Pays-Basque n’est pas à vendre’). Les huit hommes ont été placés en garde à vue à Bayonne, âgés pour la plupart d’une trentaine d’années, ils ont été interpellés à Ascain, Ciboure, Saint-Jean-de-Luz, Cambo-les-Bains, Briscous, Anglet.

Les policiers de la Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT) et les gendarmes de la Section de recherches de Pau (Pyrénées-Atlantiques) agissent dans le cadre d’une enquête préliminaire de la section antiterroriste du parquet de Paris portant sur plusieurs attentats commis avec des engins artisanaux au Pays-Basque français entre 2007 et 2009 (photo).

Action de 'Le Pays-Basque n'est pas à vendre'

Action de ‘Le Pays-Basque n’est pas à vendre’

Une bombe a explosé, dimanche soir 28 mars, à Athènes, faisant un mort et deux blessées parmi une famille de passants. La bombe était dans une poubelle devant un bâtiment abritant une école de formation de gestionnaires d’entreprise dans le quartier de Patissia. Le service antiterroriste est arrivé rapidement sur place et a bouclé le quartier pour plusieurs heures.

Selon le porte-parole de la police, les victimes allaient tous les soirs dans le quartier récupérer dans les poubelles, et il est probable que l’une d’elle ai manipulé le sac contenant la bombe, provoquant l’explosion. Certains défendent la thèse d’une provocation visant à discréditer les groupes anarchistes pratiquant l’action directe. A l’appui de cette thèse, le fait que, contrairement à l’usage des groupes révolutionnaires grecs, aucun appel téléphonique n’avait averti de l’imminence de l’explosion. Le plus actif des groupes anarchistes, la ‘Conspiration des cellules du feu’ a rendu public un document démentant toute implication dans cette explosion.

Explosion à Athènes

Explosion à Athènes

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