La Metropolitan Police de Londres a arrêté ce lundi un membre présumé de l’ETA à Soho, dans le centre de Londres. Garikoitz Murua, 29 ans, a été capturé par des officiers de l’unité d’extradition de Scotland Yard dans une opération conjointe avec la police espagnole. En décembre 2006, les autorités espagnoles avaient délivré un mandat d’arrêt européen pour ‘délits terroristes’ sur sa personne. Murua a comparu aujourd’hui devant la Cour de Westminster. Il est accusé d’être impliqué dans une série d’attaques à l’explosif en Espagne entre 1999 et 2002, ainsi que d’avoir pris part aux explosions des maisons de deux conseillers municipaux, d’une gare, des bureaux d’un organe de presse et du département de sécurité sociale. Murua est le troisième membre clé de l’ETA à être arrêté ces deux dernières semaines après Ibon Gogeaschoechea le 28 février en France et Andoni Cengotitabengoa le 12 mars à Lisbonne.

Trois officiers de la police de Thessalonique ont été appelé à comparaître devant un comité disciplinaire pour avoir déposé des preuves compromettantes sur un suspect. Les faits remontent au mois de décembre dernier. Le policier a arrêté un étudiant de 24 ans durant les troubles qui se sont déroulés dans la ville du nord du pays, l’accusant de détenir un cocktail Molotov. Mais l’étudiant a été rapidement libéré. Et pour cause, une photo et une vidéo montrant un policier déposer un sac contenant un engin explosif à côté de l’étudiant ont été fournies au procureur. Lors de son audition, l’étudiant a clamé son innocence, affirmant qu’il était sorti de chez lui en pyjama pour sortir les poubelles lorsqu’il a été attrapé. Une chose est sûre, c’est que le cocktail Molotov ne lui appartenait pas, la vidéo étant extrêmement explicite. D’ailleurs, la police s’est excusée pour cet incident (!!) et a lancé une enquête interne.

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En juin prochain, Frontex, l’agence de gestion des frontières européennes, tiendra une grande réunion en Espagne, durant laquelle différents fabricants de drones viendront présenter leurs produits. Bien que ces avions avec caméra embarqué aient été créés en tant qu’arme de guerre, l’agence souhaite aujourd’hui les adapter pour la surveillance des frontières. Selon une source de Frontex, aucun de ces appareils n’a été utilisé jusqu’à aujourd’hui par l’agence. Par contre, elle examine actuellement attentivement quelle plus-value les drones apporteraient aux tâches remplies par les gardes frontières des pays membres de l’UE, sachant que ces ‘avions’ seraient capables de surveiller les bateaux en mer sur de plus longues périodes que ce que le matériel actuel ne le permet.

Dans une offensive majeure contre la guérilla maoïste, les forces de sécurité indiennes ont mené ce jeudi des opérations dans huit districts du Bengale occidental et du Jharkhand. Ils ont détruits plusieurs camps de guérilleros et ont découvert des armes et de munitions dans les forêts. Cette nouvelle attaque s’est déroulée dans le cadre de l’Opération Green Hunt et des milliers d’officiers de la sécurité y ont pris part. Selon les fonctionnaires, la campagne contre le CPI-Maoïste s’est concentrée cette semaine sur les districts du Singhbhum occidental, du Singhbhum oriental, du Bokar, de l’Hazaribagh et du Seraikela dans le Jharkhand ainsi que dans ceux de Purulla, du Midnapore occidental et de Bankura dans le Bengale occidental voisin. Au final, selon le porte-parole de la police, plusieurs dépôts d’armes et de mines auraient été découverts et quatre camps de guérilleros auraient été détruits.

Depuis quelques années, la répression policière s’est accentuée dans divers quartiers de Montréal et notamment à Hochelag. C’est là qu’on été repoussés de nombreux jeunes de la rues et travailleurs-euses du sexe qui se trouvaient dans le centre-ville. Mais non contente de les y avoir rejeté, la police intensifie aujourd’hui ses opérations dans ce qui ressemble de plus en plus à une volonté de ‘nettoyage’ de Hochelag dans le but d’y permettre l’installation d’une nouvelle catégorie de résidents privilégiés. Les agents de police font usage d’une violence sans nom, abusant de leur pouvoir en toute impunité.

Depuis 1987, 60 personnes ont été tuées par les forces de l’ordre à Montréal. Quotidiennement, les personnes vivant dans les quartiers les plus pauvres (marginalisés et ethnoculturels) sont victimes d’intimidations, de harcèlement, de profilage social et racial et d’agressions. Ce n’est que très rarement que les auteurs de ces actes sont renvoyés vers la justice et lorsque cela arrive, ils écopent de peines minimes qui sont en outre souvent renvoyées en appel. Ayant leur direction, les magistrats, la loi et la classe politique de leur côté, les policiers agissent comme bon leur semble.

C’est pour cela que le Collectif Opposé à la Brutalité Policière a lancé un appel à la manifestation ce 15 mars dans le quartier d’Hochelag. Ce quartier a été spécialement choisi au vu du profilage social qui s’y opère et de la répression qui en découle. En cette 14ème Journée Internationale contre la Brutalité Policière, le rassemblement se fera sous le slogan ‘Qui nous protège de la police?’ afin de mettre fin au silence et de faire cesser l’impunité.

Site du Collectif Opposé à la Brutalité Policière

Le 18 avril 2009, le militant de l’ETA Jon Anza disparaissant lors d’un voyage en train entre Bayonne et Toulouse. Selon le journal ‘Gara’, le militant aurait été intercepté et les agents de la police espagnole l’auraient obligé à descendre du train pour être interrogé. Au début du mois d’octobre, le même ‘Gara’ affirmait qu’Anza aurait trouvé la mort au cours de l’interrogatoire mené de manière illégale sur le territoire français et aurait ensuite été enterré. Le ministre de l’Intérieur du gouvernement espagnol a quant à lui toujours rejeté publiquement la possibilité que les Forces de Sécurité soient impliquées dans cette affaire, affirmant qu’il s’agissait d’un problème interne à l’ETA.

A la demande de la famille, le Parquet de Bayonne a ouvert une enquête. Un juge espagnol a également été chargé d’investiger. C’est dans ce cadre qu’un corps de la morgue de Toulouse a été examiné, et il s’est avéré être celui du militant disparu. Le Collectif Jon Anza a confirmé cette information.

Jeudi 11, plus de 150.000 personnes sont descendues dans les rues d’Athènes, contre les mesures d’austérité, dans une marche de protestation de masse qui se sont concluent par de longues batailles dans la capitale grecque. Toute la Grèce a été paralysée pour 24h suite au second appel à la grève générale en moins d’un mois. Les transports en commun étaient totalement paralysés pendant que la grève des aiguilleurs du ciel paralysait les vols à l’intérieur comme l’extérieur du pays. Les hôpitaux fonctionnent seulement avec le personnel d’urgence. Toutes les banques sont fermées au public, ainsi que les bureaux des services publics et les services municipaux. Le canal de Corinthe a été fermé par les travailleurs qui le contrôlent. Tous les bateaux ont été immobilisés dans les ports. Les bureaux de poste sont restés fermés, tandis que les travailleurs de la compagnie nationale d’électricité, de la compagnie des Eaux et celle des Télécom participent à la grève par la fermeture pour toute la journée de tous les bureaux de ces secteurs. Toutes les écoles et universités sont aussi restées fermées. En raison de la participation à la grève de la télévision, de la radio, des sites d’informations en ligne, et de la presse, il n’y a pas de bulletins d’information pendant 24h. Plus de 3 millions de personnes (sur une population totale de 11 millions) sont censés avoir pris part à la grève.

De violents affrontements ont éclaté entre des centaines de jeunes manifestants et des policiers à Athènes, suite à la manifestation de masse contre les mesures d’austérité. Les manifestants ont fait tomber plusieurs policiers motocyclistes, tandis que les forces anti-émeute tiraient des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes pour tenter de disperser la foule. Des pierres et cocktails Molotov ont été lancés sur la police, cassant à coups de masses les vitrines d’une dizaine de magasins, banques et bijouteries. La police a déclaré avoir arrêté au moins neuf manifestants et compter deux blessés dans ses rangs. Des incidents moins graves ont également perturbé la manifestation à laquelle participaient environ 14.000 personnes dans le centre de Thessalonique, la deuxième ville du pays, dans le nord.

Affrontements en Grèce

Affrontements en Grèce

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Mercredi 10 mars, un engin explosif a visé le service social privé de la société Petróleo y ‘Gaz’ de Neuquén, en territoire Mapuche, dans la Patagonie argentine. L’action a été revendiquée par la ‘Cellule Armée pour la Défense du Paxamama (en langue quecha: la Terre-Mère) Marco Camenisch’. Le communiqué revendique le retrait du territoire mapuche des propriétaires fonciers, des latifondistes, des entreprises agricoles et forestières, ainsi des forces de police de l’Etat argentin.

Marco Camenisch est un prisonnier vert-anarchiste qui, pour avoir dynamité les pylônes de trust de l’énergie nucléaire et pour avoir résisté les armes à la main à ses arrestations, a purgé en raison de son opposition déclarée et irréductible au système. Les autorités suisses lui refusent les congés pénitentiaires dont il pourrait bénéficier en invoquant ouvertement le refus de Marco de se repentir.