Sur un chantier de VALENS – INFRABEL dans la rue Herdebeek à Itterbeek, quatre grues et plusieurs excavatrices ont été lourdement endommagées par un incendie. L’incendie a commencé vers 4 heures du matin et il s’agit probablement d’un incendie volontaire. La circulation des trains n’a pas été entravée, mais les travaux sur le Réseau Express Régional doivent être interrompus temporairement. VALENS, qui fait partie du group Eiffage, participe à la construction du nouveau centre fermé pour clandestins à Steenokkerzeel.

Action contre Valens

Action contre Valens

A Diyarbakir, 23 personnes dont 13 bourgmestres ont été écroués à la suite des rafles policières visant les anciens et nouveaux bourgmestres des villes kurdes. Le mouvements de protestation des élus du Parti pour la Paix et la Démocratie et de la population continuent à l’heure actuelle. Cette opération menée sous l’égide d’Ankara, ayant donné son aval et centrée sur Diyarbakir, s’est déroulée conjointement dans plus de 11 villes kurdes, aboutissant à l’arrestation de plus de 80 personnes, dont 35 ont été déférées au parquer de Diyarbakir. Après l’annonce du réquisitoire du procureur demandant le placement en détention des prévenus, une foule de plusieurs milliers de personnes, comprenant notamment tous les bourgmestres et députés kurdes, s’est réunie devant le palais de justice de Diyarbakir. Encerclés par les blindés de la police, les manifestants parmi lesquels des députés, des bourgmestres, le Président et des dirigeants du BDP ont entamé un sit-in de protestation.

Le bombardement effectué par l’armée colombienne d’un camp des Farc en Equateur, le 1er mars 2008, a été notamment possible grâce aux renseignements fournis par les Etats-Unis, a affirmé jeudi la commission d’enquête équatorienne sur l’attaque, en rendant ses conclusions. ‘Les renseignements stratégiques rassemblés à Manta (port équatorien où les Etats-Unis disposaient d’une base jusqu’en septembre) ont été fondamentaux pour la surveillance et la localisation de Raul Reyes‘, le numéro deux des FARC (photo) tué dans l’attaque, indique le rapport de cette commission présenté au cours d’une conférence de presse à Quito.

Selon le document rédigé par cette commission créée par le gouvernement pour enquêter sur l’attaque et les éventuels liens des FARC en Equateur, la concession accordée par Quito aux Etats-Unis pour réaliser des opérations antidrogue depuis cette base a été exploitée (par ce pays) ‘au-delà de ses objectifs’ de départ. L’attaque effectuée par l’armée colombienne contre le camp des FARC, dans laquelle 25 personnes ont été tuées, avait entraîné la rupture des relations diplomatiques par Quito pendant plus de vingt mois. Le président Rafael Correa avait en outre mis à exécution sa menace de ne plus renouveler la concession américaine à Manta. Washington a fermé la base de Manta, la seule dont elle disposait à ce moment en Amérique du sud, le 18 septembre. Le 30 octobre, les Etats-Unis ont toutefois signé avec la Colombie un accord leur permettant de faire usage d’au moins sept bases dans ce pays.

Raul Reyes

Raul Reyes

Le week-end a été particulièrement chaud et violent à Istanbul et dans le Kurdistan suite aux arrestations survenues vendredi. Une vaste opération policière dans onze villes avait abouti à l’interpellation de plus de 80 personnes, suspectées d’entretenir des liens avec le PKK. Dimanche, de nombreux militants kurdes s’étaient rassemblés pour un deuxième jour de protestations face à la répression policière. A Istanbul, la police a violemment dispersé les manifestants qui ont répliqué par des jets de pierre et de cocktails Molotov. D’autres affrontements ont éclaté entre les militants et la police anti-émeute dans le sud-est de la Turquie, la police faisant usage de canons à eau et de gaz lacrymogènes face aux manifestants. Il y aurait plus de dix blessés, dont deux policiers, et les forces de l’ordre auraient arrêtés une douzaine de personnes.

Affrontements à Istanbul

Affrontements à Istanbul

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Un milliers de manifestants ont défilé ce dimanche à Bruxelles dans le cadre de la ‘Gaza Freedom March’ dénonçant le blocus de Gaza. Une délégation de notre Secours Rouge y a porté un calicot pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah et y a diffé des centaines de tracts exposant la situation de ce camarade.

Calicot du SR pour Georges Abdallah à la manif Gaza

Calicot du SR pour Georges Abdallah à la manif Gaza

Plusieurs centaines de manifestants ont défilé ce dimanche à Bruxelles dans le cadre de la ‘Gaza Freedom March‘ dénonçant le blocus de Gaza. Une délégation de notre Secours Rouge y a porté un calicot pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah et y a diffé des centaines de tracts exposant la situation de ce camarade.

Manif pour Gaza à Bruxelles

Manif pour Gaza à Bruxelles

Calicot du SR pour Georges Abdallah à la manif Gaza

Calicot du SR pour Georges Abdallah à la manif Gaza

C’est dans le monde entier que des manifestations ont eu lieu en solidarité avec Gaza. A Gaza même, un rassemblement s’est tenu dans Ezbet Abed Rabbo, une des régions les plus dévastées pendant l’assaut sioniste de l’année dernière, organisé par le Front populaire pour la Libération de la Palestine. Des milliers d’habitants d’Abed Rabbo et les membres et sympathisants du FPLP se sont rassemblés dans le village, au milieu des ruines de maisons détruites, agitant des drapeaux palestiniens et des bannières du FPLP.

Manifestation à Gaza

Manifestation à Gaza

Jeudi 24 décembre au matin, deux cocktails Molotov ont été lancés contre le consulat du Chili à Séville. Il y a quelques jours, les prisonniers anarchistes Freddy Fuentevilla et Marcelo Villaroel ont été extradés vers le Chili depuis la prison argentine de Neuquen, où ils étaient enfermés après une condamnation pour port d’arme de guerre; au Chili, ils font face à la répression de l’Etat et à l’emprisonnement pour leurs actions révolutionnaires et des expropriations.

Cette attaque s’inscrit dans le cadre de la semaine de lutte internationaliste appelée par Gabriel Pombo Da Silva depuis la prison d’Aachen (Allemagne), qui a commencé le 18 décembre à travers une grève de la faim suivie par quelques prisonniers anarchistes dans différents Etats.

Le Collectif des prisonniers politiques basques, (Euskal Preso Kolektiboa Politiken, EPPK) a annoncé que dans les premiers jours de la nouvelle année il va lancer une nouvelle phase de lutte. Dans le texte, qui ne s’arrête pas sur les actions qui seront effectuées, est indiqué que le collectif de prisonniers, dont l’existence même est liée à un conflit politique et aussi à la solution de celui-ci, met sa ‘force’ pour que celui-ci soit résolu en suivant ‘des perspectives politiques et démocratiques‘. Il souligne que, par opposition à ‘cette répression, il est nécessaire d’ouvrir un processus démocratique fort en Euskal Herria‘. Dans ce sens, il remarque que ‘ce peuple (a besoin) d’obliger les deux Etats (à) élaborer une politique pénitentiaire basée uniquement sur des principes démocratiques, en abandonnant la politique de dispersion et de reconnaître la nature politique des prisonniers basques (…) Notre statut politique devrait être reconnue officiellement et positive pour que nous soyons rapatriés à Euskal Herria avec tous nos droits soient respectés‘, fait-il remarquer. De la même manière, il rappelle que ‘EPPK porte une dynamique politique permanente dans toutes les prisons dans les dernières années‘ et que, avec la nouvelle initiative, ‘nous voulons donner une nouvelle impulsion à notre dynamique de lutte‘.

Prisonniers basques

Prisonniers basques

De nouveaux affrontements ont éclaté dimanche matin dans le centre de Téhéran entre la police et des milliers de manifestants hostiles au président iranien Mahmoud Ahmadinejad, des émeutes ont également éclatés dans d’autres ville comme Chiraz, Ispahan Tabriz ,Najafābād. On déplore 4 morts et des centaines de blessés et d’arrestations dans de nombreux quartiers.

Des milliers de personnes arrivées par petits groupes s’étaient soudainement rassemblées en plusieurs endroits de l’avenue Enghelab en dépit d’une présence policière massive sur ce grand axe traversant Téhéran d’est en ouest qui avait déjà été le théâtre samedi de manifestations contre le gouvernement. La police, les voltigeurs motocyclistes, et les miliciens fascistes des bassidj’is sont violemment intervenus utilisant des gaz lacrymogènes, des barres de fer, des armes blanches, des coups de feux ont étés tirés par les voltigeurs, tuant quatre manifestants.