Mercredi, le collectif Palestine Action a revendiqué l’intrusion à Teledyne CML Composites à Bromborough, site industriel qui qui fournit des pièces pour les avions de guerre israéliens. La société mère Teledyne Technologies est le plus grand exportateur d’armes de la Grande-Bretagne vers Israël. La police de Merseyside a été appelée sur le site de Tebay Road à 06h05, les rapports faisant état de trois personnes ayant grimpé sur le toit et causant des dégâts.

Les activistes ont percé des trous à la toiture de l’entreprise et ont pulvérisé de la peinture rouge sang . Bien déterminé à stopper la production de pièces d’armement, deux militants, entrés dans le bâtiment, ont atteint la salle blanche , zone sensible, où sont assemblés sous contrôle de l’air et de l’humidité et dans des règles d’hygiène particulières les composants techniques de pièces de F-35 destinés à l’armée israélienne. Leur action a stoppé l’entreprise, causant des dégâts et l’arrêt de production pour une période d’environ 12 mois. Les forces de l’ordre ont arrêté deux des militants qui étaient entrés dans l’usine par le toit et avaient été détenues à l’intérieur par les travailleurs. Le troisième manifestant a été arrêté après avoir été aidé à descendre du toit par le service d’incendie et de sauvetage de Merseyside.

Le site jumeau, Teledyne Defence and Space à Shipley, a été occupé en avril, ce qui a empêché la fabrication d’électronique militaire à destination d’Israël. Palestine Action a également revendiqué une action similaire en juillet lorsqu’une camionnette a traversé les portes de l’usine de Bromborough  et que de la peinture rouge a été répandue. Le mois dernier, un jury de la Cour de la Couronne de Bradford a refusé de condamner les militants pour les dommages « criminels » causés lors de leur action à Shipley.

Les affrontements entre l’armée gouvernementale et la guérilla communiste ELN (Armée de libération nationale) ont fait au moins 26 morts depuis la fin du cessez-le-feu, au début du mois d’août (voir notre article). On dénombre ainsi 15 guérilleros et 11 soldats tués. Parmi les pertes gouvernementale, on compte 3  militaires qui ont trouvé la mort durant l’attaque d’une base militaire fin septembre (voir notre article) et un soldat qui a trouvé la mort il y a deux jours lors d’un affrontement avec l’ELN dans le département de Cesar (nord-est).

Combattant·es de l'ELN

Combattant·es de l’ELN

Le régime iranien continue à utiliser la peine de mort contre les peuples non perses / chiites d’Iran, dont les Kurdes et les Baloutches qui y sont exécutés en masse. Entre le 15 et le 25 septembre 2024, au moins 21 prisonniers ont été exécutés dans la prison centrale de Chiraz (prison d’Adelabad), dont un mineur, quatre prisonniers baloutches, deux prisonniers kurdes, deux ressortissants afghans et deux prisonniers Lor. Ces prisonniers avaient été condamnés à mort. Chaque mardi, des grèves de la faim sont organisées pour protester contre ces condamnations. Les grèves de la faim du « Mardi sans exécution », sont entrées dans leurs 36e semaines, elles se sont étendues à 22 prisons.

Les prisons où la grève de la faim contre la peine de mort se poursuit sont les suivantes : la prison d’Evin, la prison de Qezal Hesar, la prison centrale de Karaj, la prison du Grand Téhéran, la prison de Khorramabad, la prison de Nizam à Shiraz, la prison d’Asadabad à Ispahan, la prison de Bam, la prison de Mashhad, la prison de Lakan à Rasht, la prison de Qaimshahr, la prison d’Ardabil, la prison de Tabriz, la prison d’Urmia, la prison de Salmas, la prison de Khoi, la prison de Naqdeh, la prison de Saqqez, la prison de Baneh, la prison de Marivan, la prison de Kamiyaran et la prison d’Arak

 

L’Agence nationale d’investigation (NIA) a effectué mardi des perquisitions dans 12 localités du Bengale occidental, dont une à Kolkata, dans le cadre d’une enquête sur des liens présumés avec le financement du Parti Communistes Maoïste (clandestin). Les perquisitions ont eu lieu à Netaji Nagar (Kolkata), à Panihati (district de North 24 Parganas), à Barrackpore, à Sodepur, à Asansol et dans plusieurs autres localités. C’est la NIA et la Special Task Force (STF) du Bengale occidental ont mené les perquisitions. Deux femmes, qui ont travaillé avec une ONG dans le passé, ont été interrogées par la NIA dans le cadre de cette affaire. Plusieurs documents ont été saisis au cours des perquisitions. La NIA a également effectué des perquisitions dans le quartier Dishergarh d’Asansol, au domicile de Sudipta Paul, qui ont duré plus de trois heures.

Agents de la NIA (archives)

Dossier(s): Inde-Népal Tags: ,

A la suite des jeux paralympiques, la direction de la SNCF a mené une offensive anti-syndicale importante : Vincent Pinot, membre du bureau fédéral de SUD-Rail, a écopé de 5 jours de mise à pied et Christophe Achoub, secrétaire du CSE centrale de SNCF Réseau et dirigeant de la CGT Cheminots, a lui écopé de 12 jours de mise à pied. Depuis une semaine, les deux fédérations cheminotes multiplient les coups de fil pour s’organiser face à cette offensive, avec en ligne de mire un rassemblement conjoint le 7 octobre prochain à 13h devant le siège du groupe SNCF.

Depuis le début de l’année. SUD-Rail et la CGT Cheminots ont connu, comme dans d’autres entreprises, une forte répression post réforme des retraites, avec une instrumentalisation accrue des questions dites d’éthique. Cette répression arrive d’ailleurs à un moment charnière à la SNCF entre ouverture à la concurrence pour le transport de voyageurs dans différentes régions, plan social massif au sein de FRET SNCF visant à supprimer 20% de la masse salariale ou encore les NAO (négociations annuelles obligatoires) 2024 à la fin de cette année.

 

Un étudiant membre du syndicat Solidaires à Assas, l’université parisienne, a été tabassé par des militants d’extrême droite pour avoir simplement recouvert un sticker de la Cocarde Assas (section du syndicat étudiant proche du RN) avec un autocollant antifasciste. La victime sortait des cours lorsqu’elle les a croisés devant l’université, ils distribuaient des tracts marqués du logo « Les Natifs » groupuscule héritier du mouvement interdit « Génération identitaire ». Les militants d’extrême droite l’ont fait chuter et l’ont roué de coups au visage en l’injuriant avant de s’enfuir. La victime a été évacuée par les pompiers vers l’hôpital. Le blessé s’en sort avec deux dents cassées, des points de suture et le visage tuméfié.

Quelques heures plus tard, une autre membre du syndicat était attendue par deux hommes, l’un cagoulé, l’autre arborant une croix celtique au bras, se sentant menacée, elle a dû être exfiltrée par la sécurité de la faculté. Cette dernière avait signalé à la sécurité une nouvelle distribution de tracts  d’extrême droite par deux jeunes femmes devant l’université, elles avaient quitté les lieux avant l’intervention des agents.

Ce lundi matin, une attaque armée a visé un centre culturel kurde de Hambourg. La communauté kurde d’Allemagne est dans le viseur des fascistes turcs Bozkurtlar (Loups Gris). Des inconnus ont tiré sur le bâtiment d’une association culturelle kurde à Sankt Pauli, trois coups de feu ont été tirés sur la façade du bâtiment endommageant les fenêtres. Personne ne se trouvait dans les locaux du club à ce moment-là. Les assaillants ont pris la fuite. Le nouvel accord signé entre Berlin et Ankara prévoyant la déportation massive des migrants kurdes dont la demande d’asile a été rejetée ne fait que jeter l’huile sur le feu. Suite à l’accord conclu entre Erdoğan et Scholz l’année dernière, 13 500 ressortissants turcs, pour la plupart kurdes, dont les demandes d’asile ont été rejetées, seront déportés en masse. 200 personnes ont déjà été renvoyées. Pour les Kurdes qui ont fui la terreur turc, il s’agit d’un retour en enfer.

La police américaine teste le système Elsag EOC Plus, développé par la société Leonardo. Ce système scanne les voitures en mouvement pour détecter tous les appareils émettant un signal, comme les smartphones, le Bluetooth, les montres intelligentes, et les casques, mais aussi tous les objets équipés de puces RFID: carte bancaires, passeports,  badges d’accès pour entrer dans des bâtiments sécurisés, étiquettes de vêtements, livres de bibliothèque, titres de transport, étiquettes de bagages ou d’inventaire, bracelets de festival ou de concert, puces des animaux de compagnie, etc. Il identifie les composants des véhicules comme les capteurs de pression des pneus, les capteurs de sécurité, ainsi que les systèmes d’info-divertissement et les points d’accès Wi-Fi des véhicules et des appareils.

Chaque puce et appareil émet une signature électronique unique et en combinant ces signatures avec le numéro de plaque d’immatriculation, on obtient véritable empreinte digitale complexe du véhicule et de ses occupants.Le système capture les fréquences des appareils émises, identifie les appareils (sans accéder à leur contenu ou à leurs communications) et puces RFID, et stocke ensuite toutes les données sur des serveurs où elles peuvent ensuite être interrogées et analysées. Leonardo affirme avoir plus de 4 000 clients pour ses lecteurs de plaques d’immatriculation Elsag à travers les États-Unis.

Il y a quelques jours, la préfecture de Rome a décidé d’interdire la manifestation nationale pour la Palestine convoquée à Rome le 5 octobre. La question avait été débattue lors du Comité national pour l’ordre public et la sécurité présidé par le ministre de l’intérieur Piantedosi. Le gouvernement italien a désiré interdire cette manifestation en raison de son caractère politique qui affirmait toute la légitimité de la résistance palestinienne et de l’offensive du 7 octobre. Les mouvements qui préparent cette manifestation continuent, à ce jour (lundi 30 septembre) de la préparer ce qui semble annoncer une tentative de la maintenir malgré la répression. Une répression qui pourrait s’intensifier au vu de la nouvelles lois anti-mouvements sociaux récemment votée (voir notre article).

Interdiction de la manifestation nationale pour la Palestine

Interdiction de la manifestation nationale pour la Palestine

Dossier(s): Italie Tags: , ,

Since October 7, 2023 and the counter-offensive by the Palestinian resistance, the Zionist state has been carrying out a terrible genocidal offensive in the Gaza Strip, claiming tens of thousands of victims, displacing millions of people and destroying almost all the enclave’s infrastructure. He is confronted by the implacable resistance of an entire people who are fighting against this genocide and more than 76 years of Zionist settlement on their land, Palestine.

But this is a struggle that concerns the entire Arab world, since Israel is nothing more than Western imperialism’s outpost in the region. That’s why the Lebanese resistance supports Gaza by confronting the Zionist regime on its border with occupied Palestine, aware that it is nothing but a vehicle for war, expansionism and imperialist domination. Recently, the Zionist state has stepped up its air strikes and terrorist attacks, killing hundreds, wounding thousands and displacing hundreds of thousands. The southern regions have been hard hit, as have the Bekaa Valley, Beirut and the whole country. This follows the recent statement by criminal and Zionist war minister Yoav Gallant that the military center of gravity was gradually shifting to Lebanon. This is why it is more necessary than ever to support the Palestinian and Lebanese resistance on this front!

This is especially strategic as Lebanon is home to a large number of Palestinian refugees, who have played and must play a major role in the struggle to return to their homeland liberated from colonialism.

In this context, Secours Rouge de Belgique, Secours Rouge Genève and Secours Rouge Toulouse have decided to launch a solidarity campaign with the Popular Democratic Party (PDP) in Lebanon. Founded in 1972, this communist party is involved in the resistance against Israel, and brings together both Palestinian and Lebanese militants. It is a member of Masar Badil – the Alternative Movement of the Palestinian Revolutionary Path, and links the fight against Zionism and imperialism to the necessary revolutionary perspective in Lebanon, the Arab world and internationally.

In Saida, a coastal town south of Beirut, the PDP set up a popular clinic in 1985, which operates without any help from NGOs. Doctors who share socialist ideals come six days a week to treat more than a dozen patients a day. In addition to the clinic, the PDP also organizes a popular canteen. Set up during the covid, it enables the most disadvantaged to have access to hot meals in a dignified manner. Over 350 meals are served every day, financed solely by private donations.

It is the responsibility of the revolutionary left to consistently support anti-imperialist and anti-Zionist resistance. We see the struggle for the liberation of Palestine as an integral part of the global struggle for a future free of capitalism, fascism and imperialism.

That’s why we’re calling for direct support for the PDP’s work through a campaign to raise funds for its social activities.

Against imperialism and Zionism, in solidarity with the Palestinian and Lebanese resistance!

For a free and democratic Palestine from the sea to the Jordan!
Solidarity with the Popular Democratic Party in Lebanon!

Dossier(s): Campagne Liban