Dimanche 14 mars, un rassemblement se tiendra à Paris pour Dimitris Koufontinas, Pablo Hasel, Georges Abdallah et tous les prisonniers politiques révolutionnaires. Ce rassemblement, organisé par le Cri Rouge, aura lieu à 15H au 143 boulevard de Menilmontant (métro Ménilmontant, ligne 2). Plus d’infos ici.

Rassemblement pour Dimitris Koufontinas, Pablo Hasel, Georges Abdallah et tous les prisonniers

Rassemblement pour Dimitris Koufontinas, Pablo Hasel, Georges Abdallah et tous les prisonniers

Un groupe de parents de mineurs arrêtés par la police le 24 janvier dernier, à la manifestation contre la justice de classe, et quelques adultes également arrêtés se sont constitués partie civile mardi. Ils souhaitent que les agents qui ont procédé aux arrestations soient identifiés et punis pour leur comportement ce jour-là. Il s’agit de 10 familles se présentant comme co-victimes dans un dossier ouvert initialement par Alexandre Pycke. Son fils Simon, âgé de 16 ans, avait été arrêté le 24 janvier alors que la police évacuait les alentours de la Gare Centrale à Bruxelles, procédant aux arrestations de 245 personnes. Ce père est désormais le porte-parole du Collectif des parents contre les violences policières du 24 janvier, et a introduit cette plainte pour éviter que le dossier ne soit classé sans suite. Le Comité P a reçu 16 plaintes visant le comportement des agents ce jour-là. Le centre interfédéral pour l’égalité des chances Unia s’est aussi constitué partie civile.

Arrestations le 24 janvier

Trois paramilitaires anti-guérilla des « Jharkhand Jaguars » ont été tués jeudi, et deux autres blessés, dans l’explosion d’un IED déclenché par des guérilleros maoïstes dans la forêt de Lanji (district de Singhbhum). L’embuscade est survenue lorsque les paramilitaires effectuaient, avec des policiers, une opérations de ratissage. L’explosion de l’IED a été suivi d’une forte mitraillade. Les paramilitaires blessées ont été transportées par hélicoptère à Ranchi.

RANCHI, MARCH 4 (UNI):– An injured security personnel being airlifted after landmine blast triggered by Maoists at Chaibasa in Ranchi on Thursday.UNI PHOTO-5U

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Un collégien a été tué samedi dans le sud du Sénégal, portant à cinq le nombre de morts dans les émeutes qui agitent le pays depuis l’arrestation du principal opposant Ousmane Sonko (voir notre article). Ce samedi à Diaobé, où les manifestants réclamaient la libération d’Ousmane Sonko, les affrontements ont fait six blessés graves et un jeune collégien est décédé des suites de ses blessures. Le poste de gendarmerie, celui des douanes, des Eaux et Forêts ainsi qu’une station-service, ont été saccagés et brûlés, ainsi qu’une dizaine de véhicules.

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Samedi 6 était une journée internationale d’actions solidaires avec Dimitris Koufontinas. Parmi les premières initiatives dont nous sommes informés: action pyrotechnique contre la banque HSBC à Zurich, manifestation à l’ambassade de Grèce à Vienne (qui a été maculée de peinture), occupation d’un média à Gènes, rassemblements à Zurich, à Berlin, à Londres (devant l’ambassade de Grèce), à Livourne (devant le consulat de Grèce) et à Modène, incendie d’un véhicule de la société Eiffage (constructeur de prison) à Montreuil, collages et tags à Zurich et à Bruxelles, accrochage de banderoles à La Haye, à Tromsø, à Berne (sur l’ambassade de Grèce) et à Düsseldorf. A cela s’ajoutent des centaines d’initiatives menées en Grèce.

Tag à Bruxelles

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Jeudi 4 novembre, des agents du Service de Police d’Irlande du Nord (PSNI) ont investi deux maison où vivent deux militantes de Saoradh dans la région de Bone au nord de Belfast. L’une de ces militantes, Gráinne MhicCraith est enceinte de 34 semaines. Elle a été arrêtée et traînée au centre d’interrogatoire de Musgrave.

Saoradh

Saoradh

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Des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont éclaté ce samedi après-midi à Lille, en marge d’une manifestation contre les violences policières. La manifestation, qui mobilisait plusieurs centaines de personnes, a commencé à 12H30 place de la République. Le père de Cédric Chouviat, assassiné par la police le 3 janvier 2020, a fait un discours.  Les premiers affrontements ont eu lieu dans la rue Solférino, avec en tête de cortège des gilets jaunes. Des charges ont eu lieu des deux côtés, avec également des jets de projectiles et de gaz lacrymogènes. Des dizaines de manifestants masqués, situées en tête du cortège, ont jeté des projectiles en direction des policiers qui ont dû appeler des renforts. Trois personnes ont été interpellés et placés en garde à vue.

Mercredi 3 mars vers 7h45, des policiers ont investi le premier étage de l’Hôtel Flambeau, un squat accueillant des personnes transmigrantes. Ils ont demandé à ce qu’on leur indique la chambre d’un occupant, située au premier étage, afin d’y effectuer une perquisition. Devant le refus des occupant·es, les policiers ont menacé de fouiller l’ensemble du bâtiment. Les occupant·es ont donc finalement obtempéré. L’occupant visé par la perquisition a été arrêté près de la région d’Anvers et est accusé de « trafic d’êtres humains ». Comme il avait sur lui la clé de l’Hôtel, les agents ont pu rentrer facilement. D’après Getting the voice out, ces dernières semaines, plus d’une centaine de personnes transmigrantes ont été arrêtées sous prétexte qu’ils se livreraient à du trafic d’êtres humaines. Cette accusation vise en réalité des personnes qui s’entraident pour passer les frontières (par exemple : un migrant qui ferme la porte d’un camion dans lesquels d’autres migrants se sont introduits). Plus d’infos ici.

l'Hotel Flambeau

l’Hôtel Flambeau

Du Nord au Sud en passant par Beyrouth et la plaine orientale de la Bekaa, les Libanais ont laissé éclater leur colère après la plongée de la livre libanaise face au dollar entamée mardi 2 mars. Des manifestants ont coupé des routes à l’aide de pneus enflammés, de bennes à ordures ou de blocs de béton pour protester contre l’érosion du pouvoir d’achat et la flambée des prix en raison de la dépréciation de la livre. En quelques mois seulement, le nombre de Libanais qui ont basculé dans la pauvreté extrême a triplé, passant de 8% à 23%, et plus de 55% des 5 millions de Libanais vivent sous le seuil de la pauvreté, selon des chiffres de la Banque mondiale datant de mai 2020. Le mouvement de protestation touche toutes les régions du pays et les manifestants appartenaient à toutes les communautés, preuve d’un ras-le-bol général, qui va au-delà des clivages politiques traditionnels. Devant la colère de la population, l’armée et les forces de sécurité ont évité toute confrontation, se contentant d’observer de loin et d’ouvrir quelques routes.