Le mardi 27 novembre, les prisonnier.ère.s du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) et du PAJK (Parti des femmes libres du Kurdistan) vont entamer une grève de la faim en alternance de 10 jours pour réclamer la fin de l’isolement imposé au dirigeant du PKK, Abdullah Öcalan. Le choix de la date est historique pour les membres du PKK et du PAJK puisque le 27 novembre est aussi la date anniversaire de la fondation du parti créé en 1978. Denis Kaya, porte-parole des prisonnier.ère.s politiques du PKK et du PAJK, a lu une déclaration en leur au nom dénonçant les conditions de détentions d’Abdullah Öcalan depuis 20 ans et appelant les populations turques et kurdes à se rassembler autour de cette action.

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Une faiblesse du système de sécurisation par empreinte digitale vient d’être mise en évidence par les chercheurs de l’Université de New-York et de l’Université du Michigan. Cette faiblesse vient d’une relève d’empreintes approximative, seuls quelques points de notre empreinte sont identifiés pour verrouiller le téléphone. Ce n’est pas tant une faiblesse du système qu’une obligation, car en augmentant la précision des points de repère de l’empreinte, l’ouverture serait régulièrement bloquée. En effet, suivant l’état du doigt, l’empreinte bouge et se modifie.

En se basant sur plus de 6000 empreintes, les chercheurs ont dégagé des empreintes « passes-partout ». À partir de l’intelligence artificielle, des ajustements sont mis en place afin d’obtenir ce résultat passe-partout qui affiche déjà un taux de réussite de près de 20%.

Relevé électronique d'empreinte digitale

Relevé électronique d’empreinte digitale

Dossier(s): Archives Sécurité IT

La manifestation d’avant-hier contre les travaux de la Plaine à Marseille a tourné à l’affrontement en fin de journée. 500 à 600 personnes étaient rassemblées. Après 18h, des affrontements se sont produits cours Julien. Certaines militants ont lancé des projectiles contre les forces de l’ordre. Les policiers ont tiré des lacrymogènes. Deux personnes ont été interpellées par la BAC (brigade anti-criminalité) et les CRS. La sécurité publique leur reproche des jets de projectiles et une entrave à l’action de la police.

Voir le dossier du Laboratoire d’urbanisme insurrectionnel sur la Plaine et les autres « chantiers Gaudin »

Affrontements à la

Affrontements à la

Aujourd’hui, une grande opération de répression politique a commencé en Turquie. Un grand nombre de syndicalistes, hommes politiques et avocats, dont le coprésident du SES, Gönül Erden, et l’ancien député du HDP, Mülkiye Birtane, ont été arrêtés à Ankara, Izmir, Amed, Istanbul et Bursa.

Parmi les personnes arrêtées au cours de l’opération d’Ankara figuraient des membres du Syndicat des travailleurs de la santé et des affaires sociales (SES), du Syndicat des travailleurs des services administratifs municipaux et locaux (TÜMBEL-SEN) et du Parti démocratique du peuple (HDP). À Amed c’est un ancien député du HDP qui a été arrêté après une perquisition de son domicile. Lors des raids à Izmir, plus de 20 personnes ont été interpellées, parmi lesquelles Mahfuz Güleryüz, membre du Comité exécutif central du HDP, et Gülay Gün Bilici, membre de l’Assemblée du parti. Des arrestations ont également eut lieu a Istanbul et Bursa.

Perquisition aux bureaux du HDP à Istanbul (archive)

Perquisition aux bureaux du HDP à Istanbul (archive)

Le 25 novembre, journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes à vue des centaines de milliers de manifestant.e.s marcher à travers le monde. Toutes ne se sont pas passées sans violence. En Turquie, des milliers de femmes ont tenté de manifester dans deux points différents de la villes. Les manifestations n’étant pas autorisée, la police a utilisé des gaz lacrymogènes et des boucliers pour disperser les manifestantes.

La répression de la manifestation à Istanbul

La répression de la manifestation à Istanbul

A Bruxelles, la manifestation a rassemblé plus de 5.000 personnes. Des camarades de la campagne Shengal ont marché avec leurs camarades turques et kurdes en soutien aux femmes combattantes du Kurdistan.

A la manifestation de Bruxelles

A la manifestation de Bruxelles

Deux hommes accusés d’être impliqués dans plusieurs actions attribuées à la guérilla maoïste ont été arrêté à Kaliveru dans le Telengana ce samedi. Ils ont été interpellés par une brigade conjointe de la police locale et de la CRPF lors d’un contrôle de leur véhicule. Ils étaient recherché dans le cadre de deux affaires criminelles, ainsi que pour la pose d’explosifs dans diverses zones de la région.

Etat du Telengana

Etat du Telengana

Samedi 24 novembre, l’ELN a mené une attaque à l’explosif qui a fait deux blessés et deux morts parmi les soldats de l’armée colombienne. Les soldats patrouillaient près du gazoduc Caño Limón Coveñas, près de la ville frontalière d’El Tarra, lorsqu’ils ont été touchés par l’explosion. L’ELN et le gouvernement colombien sont toujours en négociation à Cuba en vue d’essayer d’aboutir à un cessez-le-feu (voir notre article).

Combattants de l'ELN (archives)

Combattants de l’ELN (archives)

Des groupes d’extrême droite, dont le Parti des Suisses nationalistes (PSN), avaient appelé au rassemblement sur la Messeplatz contre le Pacte de l’ONU sur les migrations. Ils avaient reçu une autorisation du canton de Bâle-Ville. Une trentaine de personnes ont répondu à l’appel. Toutefois, lorsqu’ils sont arrivés sur les lieux vers 14h00, quelque 300 antifas les attendaient. D’autres les ont rejoints plus tard. Dans les rues adjacentes, la police était déployée avec un important dispositif. Des renforts venus d’autres cantons étaient également présents. Un hélicoptère de la police survolait la ville. Aucune demande d’autorisation n’avait été déposée pour la contre-manifestation.

Les fascistes se sont déplacés via un étroit passage vers une rue voisine, protégé par la police a contenu la foule de contre-manifestants. Les antifas ont tenté de forcer le barrage de la police ce qui a provoqué de violents affrontements. Les antifas ont lancé des matériaux de construction et des bouteilles sur les policiers qui tiraient avec des balles en caoutchouc. Près de 200 personnes ont été contrôlées et deux mises en détention préventive. Deux participants à la contre-manifestation ont été légèrement blessés.

Les antifas dans la rues à Bâle

Les antifas dans la rues à Bâle

Les policiers de la Direction contre le terrorisme (Dircote) a capturé Abel Humberto Preciado Aguilar, connu comme le « camarade Giancarlo », dans les rues de Chiclayo. Abel Humberto Preciado Aguilar était recherché depuis des années par la police qui l’accuse d’avoir rempli des fonctions importantes dans le PCP-SL, et plus précisément de la propagande de la Zone Est du comité métropolitain de Lima. Il aurait eu la responsabilité dans la revue « El Diario ».

Abel Humberto Preciado Aguilar, connu comme le

Abel Humberto Preciado Aguilar, connu comme le

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Ce samedi 24 novembre, plus de 80.000 personnes ont participé aux actions des gilets jaunes organisées en France et à La Réunion. Des rassemblements et manifestations se sont tenus à Lille, Lyon, Toulouse, Limoges, Carcassonne … ainsi qu’à Saint-Denis (à La Réunion). Des barrages filtrants, opérations escargots ou péages gratuits ont également été organisée sur des axes routiers et des zones commerciales.

A Paris, le rassemblement avait été interdit par la préfecture. Les «gilets jaunes» avait rejeté la proposition de se rassembler sur le Champ-de-Mars, refusant d’être «parqués» loin des lieux de pouvoir parisiens, et avait annoncé qu’ils manifesteraient «dans le quartier des Champs-Élysées» durant «toute la journée». La police ne pouvant les contenir dans le haut des Champs-Élysées, les manifestants ont finalement pu avancer vers la place de la Concorde où la police avait renforcé la sécurité. Des gaz lacrymogènes seront tirés et la police utilisera des canons à eau pour éloigner les gilets jaunes. De l’autre côté, les gilets jaunes ont construit des barricades avec des barrières de chantier (et en démontant entre autre des terrasses) et descellé des pavés. Vers 15h, on dénombrait huit blessés (dont 2 gendarmes).

En Belgique, plusieurs actions nocturnes se sont tenues dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 à Binche, Pommeroeul, Erquelinnes et Charleroi… L’autoroute A7/E19 Mons-Bruxelles avait été fermée vendredi en fin de journée. Le samedi matin, des blocages étaient organisés dans divers endroits. Plusieurs gilets jaunes se sont également rendus à l’aéroport de Bierset, en province de Liège, pour bloquer le charroi des camions et filtrer un à un les camions.

Dans le centre-ville de Charleroi, la police d’Anvers a dû venir en renfort pour faire face à une émeute. Une autopompe a été utilisée pour disperser les manifestants. Deux personnes ont été interpellées.

Camion en feu sur les Champs Elysées

Camion en feu sur les Champs Elysées