La police sénégalaise a empêché avec des gaz lacrymogènes un rassemblement de l’opposition à Dakar, visant à défendre la démocratie, et arrêté plusieurs manifestants. Le rassemblement pacifique du Front de résistance nationale (FRN), une coalition de l’opposition, devant le ministère de l’Intérieur, a été interdit par le préfet. Les accès menant au ministère ont été fermés mardi après-midi par des barrages de la police anti-émeutes avant le début du rassemblement. La police a ensuite lancé des bombes lacrymogènes vers les manifestants et procédé à des arrestations.

Le FRN avait pris l’initiative de ce rassemblement pour dénoncer les manoeuvres du pouvoir soit pour interdire aux candidats de l’opposition de se présenter (en posant par exemple de nouvelles conditions avec la loi sur les parrainages), soit pour les noyer dans des candidatures bidons suscitées par la présidence. Une nouvelle loi vise aussi au contrôle des réseaux sociaux.

Déploiement policier à Dakar

Déploiement policier à Dakar

Ce samedi 8 septembre, le régime iranien a exécuté par pendaison trois prisonniers politiques kurdes, Ramin Hussein Panahi, Zanyar Moradi et Luqman Moradi.

Ramin Penahi avait été arrêté en avril 2017 et condamné à mort en avril 2018 pour appartenance à l’organisation de résistance kurde Komala. Il avait été transféré mi-août vers la prison de Rajai Shahr à Karaj dans l’attente de son execution (voir notre article précédent).

Loqman et Zanyar Moradi avaient été arrêtés en novembre 2009 et condamnés à mort en avril 2013 pour appartenance à l’organisation de résistance kurde Komala (voir notre article précédent). Mercredi 5 septembre, les deux frères avaient été transférés à la section de quarantaine de la prison Rajai Shahr.

Les exécutions ont eu lieu quelques jours après la réunion du président turc Recep Tayyip Erdogan avec son homologue iranien Hasan Ruhani à Téhéran.

Zanyar Moradi, Loqman Moradi et Ramin Hussein Panahi

Zanyar Moradi, Loqman Moradi et Ramin Hussein Panahi

Le vendredi 7 septembre, Maria Osorio, séparatiste galicienne emprisonnée a été libéré. Elle avaient été condamnée par contumace en juin 2013 en même temps que Roberto Fialhega ‘Teto’ , Antom Santos Peres et Eduardo Vigo Domingues pour appartenance à une organisation terroriste et falsification de documents. Maria Osorio avait été finalement arrêtée en juin 2014.

En avril 2017, Maria Osario et Antom Santos avaient vu leurs peines réduites (voir notre article précédent). Antom Santos avaient été libéré quelques semaines après cette décision. María Osório a pu quitter vendredi la prison de Mansilla de las Mulas (province de Leon).

Maria Osorio libre

Maria Osorio libre

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Aux dires de la SNCF, 440 infractions ont été constatées donnant lieu à 120 plaintes, pas toutes enregistrées par les procureurs. Ils sont déjà au moins une vingtaine de syndicalistes CGT ou Sud-Rail à être convoqué pour des sanctions disciplinaires. La dernière en date est Christelle, militante Sud-Rail à Lyon dont l’entreprise réclame le licenciement. Son sort sera fixé aujourd’hui lors d’un conseil de discipline. En juillet, un autre représentant de Sud-Rail, cette fois à Rennes, a été convoqué par l’entreprise en conseil de discipline qui a décidé du licenciement. Il lui était reproché d’avoir voulu nuire à l’entreprise en interrompant le trafic des trains. Étant protégé par un mandat syndical, c’est maintenant à l’inspection du travail de se prononcer sur la validité de sa radiation.

À Nîmes, un autre licenciement est examiné par l’inspection du travail: Jean-François s’est vu reprocher l’utilisation d’une torche lors d’une occupation des voies, qui aurait occasionné une grave blessure à l’œil d’un conducteur de train non gréviste. Jean-François et la CGT cheminot dénoncent un montage: le conducteur en question a conduit son train à destination après sa blessure à l’œil, accompagné en cabine par un supérieur. Le surlendemain, le médecin chez qui il s’est rendu ne lui a pas prescrit d’arrêt de travail.

Dans les Hauts-de-France, plusieurs dizaines de cheminots ont reçu des convocations au commissariat ou devant leur direction. Parmi eux, six grévistes encourent des sanctions allant de mises à pied jusqu’au licenciement pour au moins l’un d’eux, convoqué devant un conseil de discipline en septembre. À Hendaye, Laurent, un contrôleur de train est accusé par sa direction d’avoir ceinturé une cadre lors d’une journée de grève en juin. Au mois d’août, ce sont six nouvelles procédures qui sont déclenchées contre des militants du syndicat Sud à Grenoble, parfois pour des motifs ridicules, comme avoir traversé les voies sans gilet ou avoir montré un cadre du doigt. Pour autant, la direction réclame des sanctions, dont la radiation pour l’un des six grévistes.

La grève à la SNCF

La grève à la SNCF

Hier à Jabalia au Nord de Gaza, le FPLP a organisé une cérémonie en hommage aux martyrs Ayman al-Najjar et Muhannad Hamouda, 40 jours après leurs assassinats (voir notre article). A cette occasion, les Brigades Abu Ali Mustapha (branche armée du FPLP) ont déclaré que « la résistance est devenue plus forte que par le passé, et nos missiles atteindront la profondeur sioniste ».

Prise de parole du représentant des Brigades Abu Ali Mustapha pendant la cérémonie.

Prise de parole du représentant des Brigades Abu Ali Mustapha pendant la cérémonie.

Ekrem Deniz, militant néerlandais d’origine turque, a été arrêté le 5 septembre dernier à sa sortie d’avion de l’aéroport d’Istanbul alors qu’il venait travailler comme traducteur dans le cadre d’un colloque international anti-impérialiste.
Il est accusé de diffusion de propagande terroriste notamment sur les réseaux sociaux. Il est actuellement emprisonné dans la prison de Metris (de type F) mais devrait être rapidement transféré. Le procureur a demandé une peine d’emprisonnement de 1,5 à 4,5 ans.

La page du Comité de soutien.

Ekrem Deniz lors de sa garde à vue (il avait encore son téléphone portable).

Ekrem Deniz lors de sa garde à vue (il avait encore son téléphone portable).

La 47e chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles a fixé, jeudi matin, les plaidoiries aux 7, 8 et 9 novembre prochains dans le cadre du procès de personnes qui ont hébergé des migrants (voir notre article). Dans cette affaire, douze personnes sont poursuivies pour trafic d’êtres humains et organisation criminelle. Onze des douze prévenus, dont cinq se trouvent toujours sous mandat d’arrêt, ont comparu hier matin devant le tribunal. Les parties ont convenu d’un calendrier d’échange de conclusions et les plaidoiries ont été fixées aux 7, 8 et 9 novembre prochains. Parmi les prévenus figurent notamment deux journalistes, une assistante sociale et des bénévoles du Parc Maximilien à Bruxelles, où des migrants avaient trouvé refuge. Environ 300 personnes s’étaient rassemblées place Poelaert pour apporter leur soutien aux hébergeurs et dénoncer la criminalisation de la solidarité.

Rassemblement solidaire devant le palais de justice

Rassemblement solidaire devant le palais de justice

Le Bureau du Procureur a requis une peine de deux ans et demi de prison pour 11 des 14 personnes détenues et identifiées lors du rassemblement organisé par les Comités de Défense de la République (CDR, gauche indépendantiste) le 23 février dernier devant la Cour supérieure de la justice de Catalogne (TSJC) à Barcelone. Les manifestants sont accusés de « désobéissance » et de « résistance sérieuse ». La cause en a été instruite par le tribunal d’instruction 31 de Barcelone.

Devant le TSCJ le 23 février dernier

Devant le TSCJ le 23 février dernier

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La première audience du militant inculpé pour le détournement des écrans publicitaires contre le TTIP (voir notre article) s’est borné à une remise au 12 février. Raison invoquée: trop d’affaires inscrites au rôle ce jour là. Un rassemblement de solidaire de 200 à 250 personnes a précédé l’audience.

Le rassemblement solidaire place Poelaert

Le rassemblement solidaire place Poelaert