P.A. Shyna avait été arrêtée en mai 2015 en même temps que quatre autres membres haut placés du PCI(maoïste), accusées d’actes attribués à la guérilla maoïste dans le Karnataka, le Kerala et le Tamil Nadu (notre article de l’époque). Elle a été libérée sous caution ce mardi vers 17h. A sa sortie de la prison pour femme de Kannur, elle a été accueillie par des militants pour les droits humains et emmenée en voiture parmi un cortège de militants. Elle a déclaré être poursuivie pour s’être investie auprès de la population alors que les autorités l’accusent dans pas moins de 17 affaires différentes « Il n’y a aucune preuve dans ces affaires et la police les a monté de toutes pièces pour nous garder derrière les barreaux durant plus de trois ans et demi ».

PA Shyna lors de son arrestation

PA Shyna lors de son arrestation

Une famille avec 4 enfants âgés de 1 à 6 ans est la première famille enfermée dans la nouvelle aile « pour familles » du centre fermé de Steenokkerzeel. Comme prévu, une manifestation devait avoir lieu le lendemain de l’enfermement de la première famille. Ce rassemblement aura lieu ce mercredi 15 août à 17h30, rue du Chêne (à côté du Manneken Pis) dans le centre de Bruxelles. L’évenement Facebook de « Manneken Pis solidaire » a été supprimé par Facebook, des milliers de personne s’y étaient déjà inscrites.

Rassemblement ce 15 août 17h30, au Manneken Pis

Rassemblement ce 15 août 17h30, au Manneken Pis

Les 28 et 29 septembre, Erdogan sera en visite à Berlin. Cette visite sera de la plus haute importance pour lui, pour ses complices de l’Union Européenne et de l’OTAN, et pour les peuples de Turquie et du Kurdistan.

Le Secours Rouge International appelle à une participation massive et radicale aux mobilisations berlinoises contre la visite d’Erdogan. Que ceux et celles qui ne peuvent pas faire le déplacement fassent des initiatives locales à cette occasion. Rien ne doit être négligé pour mettre sa visite en échec.

Lire l’appel dans son intégralité ici.

Affiche du SRI

Affiche du SRI

La zone de police Montgomery, qui couvre Etterbeek, Woluwe-Saint-Lambert et Woluwe-Saint-Pierre, a adopté le projet Track & Trace, qui permet aux policiers de recevoir leurs missions sur tablette sur smartphone. Grâce à cette technologie, qui permet de géolocaliser les policiers et de leur donner plus d’informations sur leur mission, les agents de police gagnent du temps puisqu’ils reçoivent toutes les données directement sur leur appareil, comme l’endroit où mener l’intervention ou toute information nécessaire à leur mission.

112 véhicules ont déjà été équipés de balise, 31 tablettes ont été installées dans les voitures et 41 smartphones et 8 tablettes ont été distribués aux policiers. 16 autres téléphones seront attribués aux équipes de proximité d’ici l’an prochain.

Le système Track & Trace pour la zone de police

Le système Track & Trace pour la zone de police

Dimanche 12 août à Washington, la manifestation des suprémacistes blancs de « Unite the Right » n’a réuni que très peu de personne. Cette manifestation se tenait un an jour pour jour après l’assassinat de Heather Heyer par un néo-nazi qui avait foncé avec sa voiture sur une contre-manifestation antifasciste à Charlottesville (voir notre article). Le groupe néo-nazi à l’origine de cette manifestation espérait réunir environ 400 personnes. Finalement contrairement à l’année précédente, seul 20 sont venus. Beaucoup de néo-nazis, de leur propre aveux, n’ont pas souhaité venir à cause des contre-manifestants antifascistes qui eux étaient plusieurs centaines ce jour là.

Le même jour à Toronto, la police avait protégé pendant trois heures un espace vide qui devait accueillir des manifestants islamophobes. Ces derniers n’ont également pas osés venir.

La police de Toronto protège un espace vide qui devait accueillir une manifestation fasciste

La police de Toronto protège un espace vide qui devait accueillir une manifestation fasciste

En février 2018, des d’habitants du district de Nguter, Sukoharjo, s’étaient plaints d’émanation nauséabondes et toxiques émises par les déchets de l’usine PT Rayon Utama Makmur (RUM), une société de textile synthétique. Des manifestations s’en sont suivit qui ont conduit à l’incendie du poste de sécurité de RUM et à des affrontements avec la police et des soldats. Sept militants et résidents seront arrêtés.

Le mardi 6 août, le tribunal les a condamné à des peines de 2 à 3 ans de prison et pour certains à des amendes de 10 millions de roupies (± 600€).

Procès final des 7 inculpés de Sukoharjo

Procès final des 7 inculpés de Sukoharjo

Le matin du 28 juillet, les agents de la Direction contre le terrorisme (DIRCOTE) ont arrêté deux étudiants alors qu’ils arboraient un drapeau favorable à Abimael Guzman, le « Président Gonzalo » du PCP-SL. L’arrestation a été suivie de perquisition qui a permis de trouver des publication du MOVADEF, accusé par les autorité d’être le paravent légal du PCP-SL. Une audience préliminaire a décidé ce lundi de la détention provisoire des deux étudiants pour 9 mois en attendant leur procès pour « affiliation à une organisation terroriste », un délit passible d’une peine d’emprisonnement d’au moins 20 ans.

Les deux jeunes présentés par la police avec une banderole du MOVADEF dénonçant la justice

Les deux jeunes présentés par la police avec une banderole du MOVADEF dénonçant la justice

Dossier(s): Amérique Latine Archives Tags: ,

Des dizaines de combattants de la NPA ont encerclés et investis le commissariat municipal de Lapinig, dans le nord de Samar, le vendredi 10 août à 13h45. Les maoïstes étaient lourdement armés d’UZI, K3, M16, M14 et M203. L’échange de tirs a duré 15 minutes, pendant lesquels deux policiers ont été blessés, avant que le poste de police ne soit envahi par les guérilleros. Deux autres policiers ont été signalés « disparus » pendant quelque temps. Ils avaient en réalité abandonné leur poste. Ils ont été virés de la police ainsi que leurs chefs, le commandant de la deuxième force mobile de la Province de Samar et le principal surintendant provincial de Samar. Le directeur du bureau régional de la police a également été relevé de ses fonctions. Les maoïstes se sont emparés de nombreuses armes, radios, ordinateurs et équipements.

Le théâtre de l'attaque

Le théâtre de l’attaque

La semaine dernière, des fascistes avaient attaqué la librairie Booksmarks, une librairie socialiste. Samedi 11 aout, des militants antifasciste s’étaient donc rassemblés en soutien à celle-ci. Un groupe de cinq fascistes sont venus provoquer les manifestants. Ce groupe était mené par Vinnie Sullivan, un supporter du Football Lads Alliance et sympathisant du groupe Génération Identitaire. Les fascistes ont été rapidement confrontés par les antifascistes qui les ont forcé à fuir en les pourchassant sur plusieurs rues (voir la vidéo).

Les fascistes à Bristol en train de prendre la fuite

Les fascistes à Bristol en train de prendre la fuite

Vendredi 10 août, lors du match de football entre les clubs Téhéran et Tabriz au stade Azadi de la capitale, des milliers de spectateurs ont exprimé leur rejet du régime islamiste aux cris de « Mort au dictateur ». La manifestation a éclaté malgré une forte présence policière et des forces répressives du Basiji et des pasdaran. Le déploiement de la garde anti-émeute dans le stade est une mesure sans précédent. Néanmoins. Les jeunes spectateurs ont brisé les barrières et ont scandé « Force de sécurité, honte sur vous, sauvage, sauvage » partout dans le stade. Ils ont résisté à l’attaque brutale des forces répressives et ont puni un certain nombre d’entre eux. En dehors du stade, des jeunes qui n’avaient pas le droit d’entrer, en ont décousu avec les forces répressives.

Les protestations se sont poursuivies après le match et se sont propagées jusqu’à la place Azadi. Des gardes anti-émeutes et des agents en civil se sont précipités dans la foule avec leurs motocyclettes et les ont blessés. Des jeunes les ont là encore affrontés.

Le stade Azadi de téhéran lors des incidents

Le stade Azadi de téhéran lors des incidents