Depuis plusieurs mois, les étudiants de l’université Université Abdou Moumouni de Niamey ils réclament le paiement de leurs bourses et le respect des franchises universitaires. Derrière les flammes et des barricades, ils continuent d’occuper leur établissement et exigent la réhabilitation de cinq d’entre eux exclus en mars dernier. Les forces de l’ordre répriment les manifestations. Une quinzaine de personnes a été atteinte par des éclats de grenades lacrymogènes. Le gouvernement nigérien a décidé mercredi de la fermeture « jusqu’à nouvel ordre » du campus de l’université.

La gendarmerie sur le campus de Niamey

La gendarmerie sur le campus de Niamey

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À partir de lundi, tous les voyageurs circulant en Belgique sont contrôlés et leurs données collectées. Une cellule « Passenger Information Unit » (PIU) a vu le jour au sein du centre de crise du SPF Intérieur. Elle regroupe une trentaine de collaborateurs détachés par les quatre services concernés: la police fédérale, la Sûreté de l’Etat, le Service Général du Renseignement et de la Sécurité (SGRS) et les services douaniers. La PIU recevra les listes des passagers aériens internationaux, mais aussi celles de ceux voyageant en train, en bus et en bateau, et les analysera en utilisant les bases de données des quatre organismes de sécurité impliqués. Les données des passagers arrivent dans la banque de donnée de BelIPU 48 heures avant le départ ainsi qu’au moment du départ et sont analysées soit sur base d’une liste de personnes déjà connues, soit en fonction d’un profilage.

A ce jour, la transmission de données a commencé pour 28% des passagers aériens en Belgique. En 2019, l’ensemble des compagnies aériennes devraient être connectées à la banque de données. Des concertations sont en cours pour les autres secteurs. Un projet pilote est annoncé pour l’Eurostar, qui relie la Belgique à la Grande-Bretagne. Un autre devrait être lancé avec la société d’autocar Flixbus.

Le lendemain des attentats de Paris en 2015, le gouvernement fédéral avait fait de l’aboutissement d’un système PNR (Passenger Name Record) une de ses priorités, malgré les discussions qui s’enlisaient au niveau européen sur ce système (voir notre article). La mise en place du PIU s’est accélérée après les attentats du 22 mars 2016, la Belgique entendait en outre aller plus loin et veiller également à la transmission des données des voyageurs par route, mer ou chemin de fer (voir notre article).

Les données PNR

Les données PNR

Un militant politique kurde de 24 ans a été condamné à la peine capitale par la Cour suprême des mollahs après son appel. Ramin Hossein Panahi est en grève de la faim depuis fin janvier, après qu’il a appris le verdict de-première instance.

Ramin Panahi a été emprisonné et condamné à mort en raison de son affiliation à l’organisation de résistance kurde Komala. Il avait été arrêté en juin de l’année dernière après avoir été blessé dans une embuscade des gardiens de la révolution islamique (Pasdaran) contre un groupe du Komala. Ramin Panahi, qui n’était pas armé, est le seul survivant de l’attaque. Trois autres – Behzad Nouri, Hamed Seif Panahi et Sabbah Hossein Panahi – sont morts au cours de l’embuscade. Ramin Panahi a été torturé en prison, et il n’a eu le droit de voir son avocat qu’une seule fois très brièvement, en présence d’agents des renseignements. Son procès qui n’a duré qu’une heure…

Ramin Hossein Panahi

Ramin Hossein Panahi

Ce mardi, un zadiste belge, présent à Notre-Dame-des-Landes, a été condamné à huit mois de prison ferme et à verser 1600 euros de dommages et intérêts à deux gendarmes. Il était accusé d’avoir aspergé à l’extincteur des gendarmes mobiles et avait accepté de passer en comparution immédiate.

Par ailleurs, trois autres zadistes avaient été condamné la veille à des peines de cinq et six mois de prison avec sursis, pour avoir jeté des projectiles sur les gendarmes. Un autre zadiste est en détention préventive dans l’attente de son procès. Dans chacune de ces affaires, le procureur de la république a appelé à marquer les esprits avec des « peine exemplaires ».

Les affrontements à notre-Dame-des-Landes

Les affrontements à notre-Dame-des-Landes

La police des Galles du Sud a arrêté un trafiquant de drogues sur base d’une photo de sa main tenant un sachet d’ecstasy, envoyée via la messagerie Whatsapp. Une empreinte digitale partielle (voir l’illustration) apparaissait sur la photo et a pu confondre le dealer et a permis la condamnation de 11 personnes. La messagerie n’est pas en cause, un téléphone contenant de nombreux messages est entrée en possession de la police scientifique. La qualité croissante des photos prises par les smartphones a permis dans ce cas à la police de rester dans la course technologique.

La photo avec l'empreinte digitale partielle

La photo avec l’empreinte digitale partielle

Le 4 avril dernier, 7 combattants de la guerilla du PKK sont tombés martyrs lors d’affrontements avec l’armée turque dans la région de Pülümür dans le Dersim.
Parmi eux, le membre du Conseil du commandement du HPG (Force de défense du peuple, branche armée du PKK en Turquie) Kemal Garzan qui avait rejoint la guerilla kurde en 1993.

Kemal Garzan, commandant du HPG

Kemal Garzan, commandant du HPG

Les partisans du Parti communiste grec (KKE) ont tenté hier lundi de démolir une statue de l’ancien président américain Harry Truman, à Athènes, lors d’une manifestation contre les frappes aériennes contre la Syrie. Les manifestants ont commencé à couper les pieds de la statue avec une disqueuse pour tenter de l’abattre en tirant avec des cordes, mais la police anti-émeute est intervenue en tirant des gaz lacrymogènes, provoquant des affrontements. La statue a subi des dommages mineurs. Au moins trois manifestants ont été blessés. La statue de Truman a été régulièrement la cible de manifestants. Elle a même dû être enlevée et restaurée en 1986 après avoir été visée par une attaque à la bombe.

Les heurts à Athènes hier lundi

Les heurts à Athènes hier lundi

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Une action de soutien à la ZAD a été menée dimanche contre l’ambassade de France auprès de l’Union européenne à Bruxelles à coups de patates et de peinture. Un rassemblement d’information s’est tenu à Liège, également dimanche, au marché de la Batte. Dans le Couvinois, une banderole de soutien à la ZAD a été placée sur la N5 en direction de la France. Pour rappel, un rassemblement vendredi devant l’ambassade de France avait été nassé par la police (voir notre article)

A Bruxelles...

A Bruxelles…


... et à Liège

… et à Liège

Le gouvernement russe par la voix de son autorité de régulation des communications Roskomnadzor a sommé récemment l’entreprise Telegram de lui fournir toutes les clés de chiffrement de ses utilisateurs russes. Le patron de l’entreprise, Pavel Dourov a refusé. Une demande d’interdiction de la messagerie Telegram sur tout le territoire a donc été faite par la Roskomnadzor. Cette interdiction est effective depuis ce vendredi 13 avril.

Mais Telegram propose deux typologies de chiffrement différentes. La première concerne les conversation à deux par défaut, les conversations de groupe et les canaux. Dans cette typologie, le chiffrement est uniquement opéré entre le terminal de l’utilisateur et le serveur. Il y a un deuxième type de chiffrement, qui cette fois-ci a lieu entre les deux terminaux des participants à la conversation, c’est celui des conversations dites « secrètes ». Telegram ne dispose alors pas des clés de chiffrement. En revanche pour tous les autres modes de chiffrement Telegram a les clés de chiffrement. Dans le cas des 10 millions d’utilisateurs russes, cela signifie au moins une dizaine de millions de clés que Telegram aurait dû fournir au autorités russes.

Telegram

Telegram

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Demain mardi 17 avril, à l’occasion de la Journée internationale des prisonniers palestiniens, un rassemblement aura lieu à 18H sur la Grand Place de Lille (Place du Général De Gaulle -Métro Rihour). Ce rassemblement appellera à la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Notre Secours Rouge participera à ce rassemblement.

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