Samedi dans le village d’Araibo, Pantukan, province de la Vallée de Compostela, un détachement du 66e bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale s’est accroché à un groupe de maoïstes. Le commandant du groupe, connu sous le pseudonyme de « Ka Lepi », a été tué, ainsi qu’une autre guérillero, tandis que deux soldats étaient blessés dans la fusillade. Dimanche, trois combattants de la NPA ont été tués à Barangay Taytayan, Cateel, province de Davao Oriental. Les militaires ont récupéré les corps des maoïstes, deux IED, deux M16, un M14, un AK47 et un lance-grenades.

Combattants maoïstes aux Philippines (archives)

Combattants maoïstes aux Philippines (archives)

ST Paul, la capitale de l’Etat du Minnesota, a connu des manifestations après qu’un policier soit sorti libre de son procès pour homicide involontaire. Ce policier avait abattu Philando Castile, 32 ans, sous les yeux de sa compagne et d’une fillette. La victime avait été contrôlée pour un simple phare cassé sur le véhicule qu’il conduisait. La séquence poignante de la mort de cet employé de cantine, filmée et retransmise en direct sur Facebook Live par sa compagne, avait choqué l’opinion publique aux Etats-Unis. On y voyait Philando Castile agonisant, le tee-shirt blanc maculé de sang, sur le siège de la voiture tandis que le policier le tenait en joue. La fillette tentait d’une voix timide de rassurer sa mère.

Le verdict innocentant complètement le policier a outré une partie de la population de St. Paul, quelque 1.500 personnes descendant spontanément dans la rue pour protester. Ils ont marché dans la ville avant de bloquer une autoroute. Certains manifestants ont refusé de se disperser selon les instructions de la police, qui a procédé à 18 interpellations.

Les incidents de St Paul

Les incidents de St Paul

Trois jeunes originaires du village de Deir Abu Mishal, à l’ouest de Ramallah, ont été abattus par la police israélienne à Jérusalem le vendredi soir après une tentative d’attaque au couteau. Un policier israélien a été tué dans l’attaque. Les forces israéliennes ont alors encerclé le village après l’incident et fermé toutes les routes qui y mène, empêchant les résidents d’entrer ou de sortir.

Une porte métallique a été installée samedi tôt à l’entrée du village. Les forces d’occupation ont saisi 40 voitures appartenant aux villageois et ont distribué des tracts les menaçant de représailles sévères, y compris un long blocus du village, des perquisitions et la démolition des maisons des familles trois jeunes morts tués par la police. Cette action de l’armée d’occupation a provoqué la résistance des villageois, qui se sont affrontés avec les soldats en leur jetant des pierres. Les soldats ont répondu en tirant: trois manifestants ont été blessé par des tirs directs.

 Affrontements à Deir Abu Mishal

Affrontements à Deir Abu Mishal

La police du Chhattisgarh a annoncé ce dimanche avoir abattu trois guérilleros dans le district de Rajnandgaon. Une patrouille s’était mise en route pour les collines de Pendaudi vers 11h ce matin après avoir été informée de la présence de maoïstes, parmi lesquels le dirigeant local Sameela Potai et des membres du Aundhi Local Operating Squad. Les autorités ont publié un communiqué dans lequel elles déclarent « Trois maoïstes redoutés ont été abattus par la police local dans les collines de Pendaudi situées dans la région de Aundhi du district de Rajnandgaon aujourd’hui. (…) Vers 14h30, les maoïstes ont ouvert le feu sur cette patrouille près des collines de Pendaudi. La patrouille a répliqué. Les maoïstes ont battu en retraite vers le district de Gadchiroli dans le Maharashtra alors que les policiers prenaient le dessus dans le combat. Les recherches menées sur les lieux de la fusillade ont permis la découverte de trois corps en uniforme maoïste ». Le communiqué ajoute que deux autres guérilleros auraient été blessés et qu’un SLR, un INSAS et un .303 ainsi que des munitions ont été retrouvés.

Policiers de la force du Chhattisgarh

Policiers de la force du Chhattisgarh

La police a brutalement attaqué la manifestation contre l’interdiction de 33 symboles liés aux YPG et aux YPJ en Allemagne, incluant un certain nombre de symboles, logos, drapeaux. Les manifestants ont été attaqués avec du gaz lacrymo et des coups de matraques, cinq ont été blessés dont un gravement. Sept autres ont été arrêtés. Malgré l’attaque, les manifestants ont continué à brandir les drapeaux désormais interdits des YPG, des YPJ et du PYD (le parti dont les deux précédents sont les milices d’auto-défense). Le drapeau représentant le visage d’Abdullah Öcalan sur un fond vert et/ou jaune ainsi que le drapeau du Rojava (voir photo) sont également concernés par l’interdiction. Ces 33 symboles viennent s’ajouter aux nombreux autres symboles de la résistance kurde et turque déjà interdits en Allemagne.

Egalement hier à Berlin, 1.400 manifestants antifas ont tenté de bloquer une manifestation fasciste. Ils ont eux aussi été attaqués par la police.

Le drapeau du Rojava ensanglanté à Berlin

Le drapeau du Rojava ensanglanté à Berlin

200 personnes ont manifesté ce samedi 17 juin à Paris pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste et antisioniste libanais emprisonné en France depuis 1984. Une vingtaine de personnes sont venues de Bruxelles via notre co-voiturage. Des délégations du Secours Rouge de Milan (Collettivo Contro la Repressione per un Soccorso Rosso Internazionale), de la Plateforme Voix des Prisonniers (Tutsakların Sesi Platformu) et du Secours Rouge Arabe (Al Inkad Al Ahmar Al arabi) étaient présentes. La manifestation a relié la Place Colonel Fabien à République. La police s’est brièvement excitée à l’arrivée lorsque des manifestants ont d’accroché un drapeau palestinien sur la statue de la république.

MàJ: D’autres rassemblements ont eu lieu: à Marseille, Tunis, Milan Nîmes et Beziers ainsi qu’à Bruxelles où une petite dizaine de manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade de France.

MàJ2: Lire la déclaration de Georges Abdallah.

Grosse délégation de Bruxelles à la manifestation pour Georges Abdallah

Grosse délégation de Bruxelles à la manifestation pour Georges Abdallah


La tête de la manifestation

La tête de la manifestation

La police locale a déclaré qu’un maoïste avait été abattu et un soldat de la Special Task Force blessé dans un combat entre les forces de sécurité et une brigade de guérilleros dans le district de Bastar, au Chhattisgarh. La fusillade s’est déroulée dans les forêts de Raidongri-Rakasmetta relevant du poste de police de Kaknar.

 La région du Bastar, dans l'état du Chhattisgarh

La région du Bastar, dans l’état du Chhattisgarh

250 personnes étaient rassemblées hier devant le Palais de Justice à Bruxelles en solidarité avec 9 activistes de l’EZLN (Ensemble zoologique de libération de la nature) poursuivis pour des « dégradations » (des jets de feuilles mortes) et des « graffitis » (à la peinture à l’eau) contre des sociétés de pesticides. Les sociétés visées se sont retirées du procès mais le parquet poursuit tout de même. Le procès a été reporté au 9 novembre prochain.

Rassemblement le 15 juin

Rassemblement le 15 juin

Comme l’année dernière, un co-voiturage sera organisé par le Secours Rouge à Bruxelles pour se rendre à la manifestation pour la libération de Georges Abdallah à Paris ce samedi 17 juin. N’hésitez pas à nous contacter au plus vite via e-mail ou via Facebook en précisant si vous avez un permis de conduire ou un véhicule. Nous demandons également aux personnes qui ne peuvent pas venir mais qui peuvent prêter leur voiture de nous contacter. Rendez-vous place van Meenen, à Saint-Gilles, à 9H30.

Covoiturage depuis Bruxelles

Covoiturage depuis Bruxelles

La Chambre a rejeté jeudi la proposition de révision de la Constitution qui visait à étendre le délai de garde à vue à 48 heures moyennant une prolongation possible de 24 heures motivée par le juge d’instruction en cas d’infraction terroriste. Comme prévu, quelques voix ont manqué pour atteindre une majorité des deux tiers. La proposition a recueilli 97 voix en sa faveur et 52 contre, alors qu’elle devait être soutenue par les deux tiers, soit 100 voix.

Actuellement, le délai dans lequel une personne peut être privée de liberté sans une ordonnance d’un juge d’instruction est de 24 heures. L’allongement à 72 heures fait partie des trente mesures anti-terroristes annoncées en 2015 par le gouvernement. Le PS ont appelé à un large compromis sur un délai général de 48 heures, sans exception. La majorité déposera une nouvelle proposition de loi visant une extension du délai de garde à vue.

Le résultat du vote

Le résultat du vote