Felipe Duran et Christian Levinao avaient été arrêtés avaient été arrêtés le 22 septembre dernier dans une communauté de la région de Chomio (voir l’article que nous avions écrit à l’époque). Le procès s’est terminé ce vendredi par un verdict plaidant unanimement l’acquittement: l’accusation n’ayant présenté aucune preuve. Felipe Duran est un journaliste indépendant, il a été soutenu durant toute cette affaire par le Syndicat National des Travailleurs de Médias de Communication Indépendants qui a dénoncé la « persécution de la part du gouvernement chilien et des grandes entreprises transnationales » ainsi qu’un montage politique.

Felipe Duran

Felipe Duran

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Une manifestation du mouvement antiraciste « Black Lives Matter » (« Les vies des Noirs comptent ») bloquait vendredi matin l’autoroute en direction de l’aéroport londonien d’Heathrow, provoquant d’importants embouteillages. Plusieurs manifestants ont été arrêtées. « Black lives matter » a appelé à une série de manifestations vendredi au Royaume-Uni, sous le mot d’ordre « nationwide #shutdown » (« Bloquons le pays ») posté sur les réseaux sociaux. La bretelle d’accès à l’aéroport de Birmingham a également été bloquée tandis que des manifestants se sont allongés sur les voies du tramway de Nottingham, bloquant la circulation.

La police a isolé d'un écran des manifestants bloquant le tram à Nottingham

La police a isolé d’un écran des manifestants bloquant le tram à Nottingham

Le vendredi 24 juin, une manifestation sauvage contre le racisme, la répression et la gentrification a défilé à Bale, s’attaquant à divers édifices et à la police. Parmi les cibles: un tribunal, une compagnie d’assurance, un bureau du parti SVP et un bureau d’une compagnie de sécurité privée. Quatorze personnes ont été arrêtées à la suite de cette manifestation, parmi elles, deux ont été blessées. Au départ, les motifs d’inculpation étaient trouble à l’ordre public, destruction de bien privé, violence et menace envers autorité, et agression. Le week-end suivant, des perquisitions ont eu lieu dans plusieurs villes de Suisse dans le cadre de cette affaire. Sept personnes ont été relâchées le 26 juin alors que les sept autres ont pris entre 2 et 6 semaines de détention provisoire. Certains d’entre eux auraient dû être libérés depuis mais ont pris des peines supplémentaires durant leur détention.

Attention peinture fraiche

Attention peinture fraiche

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« En solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens qui sont en grève de la faim pour dénoncer la politique israélienne de « détention administrative » et pour soutenir et exiger la libération inconditionnelle du militant palestinien Bilal Kayed, je fais la grève du plateau pour trois jours à partir d’aujourd’hui jeudi 4 août. » a déclaré Georges Ibrahim Abdallah. Six prisonniers politiques de la Gauche Abertzalé l’ont rejoint dans son action. Bilal Kayed est un leader du FPLP emprisonné depuis 2001 qui aurait dû être libéré le 13 juin dernier mais est gardé en détention administrative par Israel. Il est entré en grève de la faim dés le 15 juin et a été rejoint par une centaine de militants du FPLP dans son mouvement, dont Ahmad Sa’adat, le secrétaire général du FPLP emprisonné.

Bilal Kayed et Ahmad Sa'adat

Bilal Kayed et Ahmad Sa’adat

La bataille de Manbij continue depuis le mois de juin, la progression dans la ville se fait mètre par mètre. L’Etat Islamique tient toujours le centre-ville mais une partie de ses combattants a été isolée et encerclée dans l’est de la ville. 90% de la zone serait à présent libérée, mais cela ne veut pas dire pour autant que la bataille est terminée.

Mise à jour 22h: Selon une source sûre, il ne reste en effet que 5 à 10% de la ville aux mains des islamistes.

Manbij, situation au 5 août

Manbij, situation au 5 août

Mercredi 27 juillet à l’aube, la police a perquisitionné et expulsé trois squats hébergeant des migrants à Thessalonique: le squat “Orfanotrofio”, ancien orphelinat appartenant à l’Eglise, la communauté “Hurriya” de la rue Karolou Diehl (propriété privée) et d’autres squats situés sur l’avenue Nikis (propriétés de l’université). 74 personnes ont été arrêtées. Celles dépourvues de papiers ont été très probablement enfermées en centres de rétention. Un bon nombre de militants “no border” sont renvoyées devant le tribunal. Le 28 juillet, certaines personnes du bâtiment “Nikis” arrêtées ont écopé de 6 mois de prison avec sursis. Les personnes arrêtées du squat Orfanotrofio et d’Hurryia passeront respectivement en procès les 3 et 5 août. Tous les militants arrêtés ont été libérés.

Dans la nuit du vendredi 29 juillet, une partie des bâtiments de l’université Aristote de Thessalonique a perdu ses vitres (le squat Nikis était situé dans l’enceinte de la fac et l’université l’a fait expulser). Deux bureaux du parti au pouvoir Syriza ont été retrouvés dévastés dans le quartier Petralona à Athènes et dans le quartier de Kalamaria à Thessalonique, et des policiers anti-émeute ont dû se positionner devant la maison du ministre d’Etat Alekos Flambouraris. Le 1er août, des personnes solidaires écopent de 3 ans de prison avec sursis et 6 mois de prison pour infractions. Toutes les autres sont relâchées. Plusieurs actions ont été menées en représailles à cette opération répressive dès le jour même: les bureaux de Syriza de la rue Egnatia à Thessalonique ont été occupés, tout comme ceux de Larissa; une action de solidarité a été réalisée devant la mairie de la ville de Veroia.

A Thessalonique, les locaux de l’entreprise qui a oeuvré à la démolition du squat Orfanotrofio ont été ravagés par une attaque incendiaire. Dimanche 31 juillet, au nord de Thessalonique, des anarchistes ont fait irruption dans une cathédrale orthodoxe en pleine messe en balançant des tracts (26 arrestations). Le 1er août à Heraklion en Crète, l’église St-Dimitris a été attaquée avec un engin incendiaire par la “Cellule Guerilla Urbaine” des CCF/FAI-FRI en réponse aux expulsions de Thessalonique. À Thessalonique, il y a eu des affrontements entre migrants et police anti-émeute dans le camp ‘Softex’ après qu’une femme soit morte. De nombreux sans-papiers ont voulu sortir du camp et partir en manif. Plus tard, la manif de solidarité a rassemblé plus de 600 personnes et a traversé la ville bruyamment. Elle s’est réunie à Egnatia aux migrants de ‘Softex’. Dans la foulée, deux nouveaux squats ont été ouverts pour les migrants et les personnes ciblées par la répression, ce qui a fait immédiatement rappliqué les policiers en masse. Malgré tout, ils ont tenu.

pour en savoir plus voir ici

Occupation des bureaux de Syriza à Thessalonique

Occupation des bureaux de Syriza à Thessalonique

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Un avocat défenseur des droits de l’homme en Chine, l’avocat Zhou Shinfeng, a été condamné jeudi à une peine de sept ans de prison pour « subversion contre le pouvoir de l’État » au terme d’un procès expéditif. Cette sentence à l’encontre du fondateur du cabinet d’avocats Fengrui, a été prononcée par un tribunal de Tanjin. Fengrui, aujourd’hui démantelé, était réputé pour avoir représenté des intellectuels, des membres de groupes religieux interdits, et s’était attaquée à l’un des plus grands groupes laitiers du pays dans le cadre du scandale du lait contaminé à la mélamine. Le tribunal a conclu que Zhou Shinfeng avait « attaqué le système socialiste », utilisant son cabinet pour « défier le gouvernement » et « mettre en péril la sécurité nationale ».

Les procureurs de l’État ont plaidé qu’il avait « encouragé des avocats à publiciser des dossiers », « embauché des protestataires pour perturber le système judiciaire » et joué « un rôle important au sein d’un groupe d’activistes pour tenter de manipuler l’opinion publique et miner la sécurité nationale en répandant des pensées subversives ». La Chine mène une campagne de répression sans relâche contre les avocats défendant les droits de la personne et des activistes. Environ 300 personnes de cet type ont été arrêtées depuis un an, et une vingtaine d’entre eux demeurent détenus. C’est la troisième fois que le tribunal de Tanjin rend des jugements du genre cette semaine.

Zhou Shinfeng

Zhou Shinfeng

Quelques compagnies ont dévoilé au cours des derniers mois des téléphones équipés d’un lecteur d’iris, notamment le Fujitsu Arrows NX F-04G, le Microsoft Lumia 950 XL et plus récemment le Samsung Galaxy Note 7. Ces lecteurs d’iris sont placés au-dessus de l’écran des téléphones et balaient les yeux de l’utilisateur avec une lumière infrarouge afin de reconnaître les caractéristiques de ses iris. En plus des téléphones, certains ordinateurs sont aussi équipés de lecteurs d’iris, notamment les Surface Book et Surface Pro 4 de Microsoft, lancés l’année dernière.

La reconnaissance de l’iris est un procédé rapide. Une fois ses yeux enregistrés, une opération qui ne prend que quelques secondes, il suffit de regarder le lecteur pour déverrouiller un appareil. Dans le cas du Galaxy Note 7, l’utilisateur se place à environ 30 centimètres de son téléphone et le processus ne dure qu’une seconde ou deux. Parmi les avantages de la biométrie oculaire, le fait qu’on ne laisse pas de traces de ses iris derrière soi, tandis qu’on laisse ses empreintes sur tout ce que l’on touche, et qu’il est assez facile de déjouer un lecteur avec un moule 3D d’une empreinte. L’iris ne change pas non plus avec le temps ou selon les conditions ambiantes, et les systèmes de reconnaissance oculaires ont un très faible taux d’erreur.

Biométrie oculaire

Biométrie oculaire

La Task Force « Chiron » de la huitième division de l’armée gouvernementale a, lors d’une opération conjointe avec la police nationale, capturé un responsable de l’ELN connu sous le pseudonyme de « Julio ». Celui-ci aurait en charge la milice de la Commission « Martha Helena Barón » du Front « Domingo Lain Saenz » de l’ELN (région de l’Arauca). L’arrestation a eu lieu dans un hameau de la municipalité de Corocito Tame. « Julio » était la cible de plusieurs mandats d’arrêt pour extorsion aggravée, enlèvement, vol qualifié et association de malfaiteurs.

La police de l’état du Chhattisgarh a récupéré 1.250 détonateurs électroniques, 1.838 bâtons d’explosif-gélatine, 150 kg de nitrate d’ammonium (un puissant explosif réalisé à base d’engrais), du câblage et d’autres composants d’IED. La saisie a été opéré dans les environs de Nagarnar, à la frontière des états du Chhattisgarh et de l’Odisha. Deux personnes ont été arrêtées: Niranjan Das et Durjati Mahangkodo, tous deux résidents du district de Koraput dans l’Odisha. Les explosifs étaient destinés à la guérilla maoïste dirigée par le commandant Vinod, qui opère dans la région du Chandameta.

Sabotage maoïste dans le Chhattisgarh (image d'archive)

Sabotage maoïste dans le Chhattisgarh (image d’archive)