Quelques milliers de partisans de Pegida étaient rassemblés samedi après-midi à Dresde (est de l’Allemagne), dans le cadre d’une journée européenne antimigrants organisée dans une dizaine de villes sous le mot d’ordre « Forteresse Europe ». Après une cérémonie à la synagogue, 3500 antifascistes ont manifesté contre l’extrême-droite tandis que des groupes de manifestants plus petits ont tenté de bloquer la marche raciste. Une vingtaine d’antifascistes ont été arrêtés.

Une arrestation à Dresde

Une arrestation à Dresde

Une force composée de militaires et paramilitaires (206e Bataillon Cobra, 150e Bataillon de CRPF, Reserve District Group) opérait dans la jungle de Chintagufa (district de Sukma) lorsqu’elle a accroché, près de Tekalpara, un groupe d’une dizaine de guérilleros maoïstes. Après une fusillade, les maoïstes ont pu éviter l’encerclement, mais dans l’opération de ratissage qui a suivi, les militaires ont trouvé un mort et un blessé. Le blessé capturé est Kunjam Linga, 22 ans, le commandant de la milice du comité régional maoïste du Jagargunda. Sa tête avait été mise à prix, notamment pour son rôle supposé dans une embuscade à Chintagufa qui avait coûté la vie en 2014 à 14 membres des forces de sécurité.

Dans un autre incident, un maoïste a été tué dans un échange de tirs entre une équipe du Reserve District Group et des guérilleros sur une colline boisée de Korli. Après un bref échange de tirs, les maoïstes ont disparus dans la jungle, laissant derrière eux le corps d’un des leurs et un fusil.

Combattants maoïstes

Combattants maoïstes

Un sous-officier de la 7e division de l’armée gouvernementale, le caporal Jair de Jesus Villar, a été capturé par l’ELN à proximité de la ville de Segovia, Antioquia, où les guérilleros avaient mis en place un barrage routier. Villar et un collègue son tombé sur le barrage alors qu’ils se rendaient en moto inspecter le site d’une attaque d’une centrale électrique par la guérilla. Le collègue a pu échapper au check-pont de la guérilla, mais pas le capôral qui est détenu pas le front « Jose Antonio Galan » de l’ELN. L’armée a envoyé des renforts dans la région à la recherche de leur collègue disparu et procéder à l’inspection des dommages à la centrale.

le caporal Jaír de Jesús Villar Ortiz

le caporal Jaír de Jesús Villar Ortiz

Un jeune manifestant a été abattu par les forces israéliennes le vendredi midi, lors d’affrontements dans la ville de Halhoul près d’Hébron en Cisjordanie. L’armée d’occupation affirme que Haitham Al-Baw, 17 ans, était sur le point de jeter un cocktail Molotov vers des véhicules militaires quand il a été abattu. Un autre adolescent a été arrêté. es affrontements entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes ont également éclaté dans plusieurs autres endroits de la Cisjordanie et près de la frontière de la bande de Gaza ainsi, où un homme aurait été grièvement blessé par des tirs de l’armée israélienne. Neuf Palestiniens ont été blessés dans des affrontements dans le nord de Dans la ville cisjordanienne de Qabatiyah. Des affrontements ont également éclaté près de Bethléem, Bil’in et Qalqilia.

Laz dépouille de Haitham Al-Baw est embarqué dans une ambulance militaire,

Laz dépouille de Haitham Al-Baw est embarqué dans une ambulance militaire,

A Athènes, des affrontements ont éclaté dans les dernières heures d’une manifestation record, ce jeudi, décrété jour de grève générale en Grèce. Près de 50 000 personnes ont défilé dans les rues de la capitale contre un plan de réforme de la sécurité sociale entamé par le gouvernement d’Alexis Tsipras, à la demande des créanciers du pays. Il prévoit de réaliser 1,8 milliard d’euros d‘économies par an (environ 1% du PIB grec) en baissant les retraites et en augmentant les cotisations. C’est la plus grosse manifestation depuis que SYRIZA est arrivé au pouvoir l’an dernier.

Affrontements à Athènes

Affrontements à Athènes

Dossier(s): Archives Grèce Tags: ,

Le gouvernement fédéral a annoncé aujourd’hui vendredi l’engagement de 1.000 policiers fédéraux supplémentaires en plus d’ici 2019, dont 300 en 2016 et 500 en 2017, afin « d’appréhender les différents phénomènes criminels en lien avec le terrorisme ». Seront débloqués quelque 39 millions d’euros au service de la police et de la Justice dans le cadre d’un plan d’action « contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme dans la zone du canal », qui comprend sept communes bruxelloises, le territoire de Laeken (entité de la ville de Bruxelles), St-Gilles, Anderlecht, Molenbeek, Koekelberg, St-Josse et Schaerbeek, ainsi que Vilvorde en périphérie.

Concrètement, le « plan canal » prévoit l’affectation de 21,8 millions d’euros dans sa partie police et 17,1 millions d’euros pour la justice. Il est question de 160 policiers en plus pour la police judiciaire et 325 policiers en plus pour la police administrative, soit un total de 485 policiers pour la zone du canal, dont 300 dès cette année moyennement certains glissements. Pour la justice, 32 personnes dont 8 magistrats viendront renforcer le ministère public dans les arrondissements de Bruxelles et Hal-Vilvorde. 46 personnes dont 4 magistrat viendront renforcer le Parquet fédéral. 32 personnes dont 8 magistrats viendront renforcer le siège. 12 spécialistes supplémentaires – en plus de ceux déjà engagés en 2015 – seront au service de la Sûreté de l’Etat. Le plan vise également à détecter l’économie souterraine qui génère souvent une criminalité potentiellement en lien avec le terrorisme.

police à Bruxelles

police à Bruxelles

Après avoir visité le Chili et le Pérou, le président turc Erdogan termine sa tournée sud-américaine par une visite en Equateur où il espère voir les accords commerciaux qui s’élèvent actuellement à 200 millions de dollars par an passer à 500 millions, voir à un milliard, entre les deux pays.

De nombreux manifestants se sont rassemblés dans la capitale équatorienne, Quito, pour protester contre la guerre menée par l’état turc contre les provinces kurdes du sud-est de la Turquie, contre le soutien de l’état turc aux factions islamistes en Syrie, et contre la collaboration économique entre l’Equateur et la Turquie. Des cordons de police anti-émeute protégeaient le trajet d’Erdogan. Et lorsque Diego Vintimilla, avocat présent parmi les manifestants, a réussi à s’approcher, il s’est fait attaquer par un garde personnel de ce dernier, lui fracturant le nez.

Plusieurs femmes ont réussi à rentrer dans la salle ou Erdogan faisait une conférence « masterclass » et on chanté des slogans avant de se faire copieusement tabasser elles aussi. La partie encourageante de cette histoire est que, à part ces manifestantes, les policiers et les gardes du corps, la salle était pratiquement vide, et le masterclass boycotté. Ce qui n’a pas empêché le président équatorien, Correa, d’annoncer que les relations diplomatiques, commerciales, culturelles, techniques et scientifiques entre les deux pays avaient été renforcées , et d’envoyer son ministre des finances visiter la Turquie à la fin du mois.

Diego Vintimilla

Diego Vintimilla

Depuis 14 jours, 31 personnes sont emprisonnées dans la cave d’un building où elles s’étaient réfugiées face aux attaques de l’armée turque. 7 d’entre-elles sont décédées, 15 autres sont blessées. Les ambulances qui osent s’approcher pour leur venir en aide sont également attaquées par l’armée. Les espoirs s’amenuisent puisque aucune nouvelle n’a été reçue depuis cinq jours et que les secours ne peuvent s’approcher à moins de 300m.

Une situation identique pourrait avoir lieu dans le même quartier de la ville assiégée de Cizré. 37 personnes sont enfermées au premier étage d’un immeuble cerné par l’armée turque. Plusieurs d’entre-eux sont blessés, l’armée turque renvoie les ambulances qui tentent d’approcher.

Par ce procédé de « couvre-feu » (Cizré et Sur entrent dans leur 54ème jour de ce régime) l’état turc punit et réprime les villes rebelles du Bakuré, massacrant à coups d’artilleries lourdes, de snipers et de tanks des centaines de civils des villes insurgées. Les troupes de guérillas YPS et YDG-H résistent à l’agression turque en construisant des barricades, en creusant des tranchées et en s’attaquant à l’occupant.

Des militaires turcs appliquant le couvre-feu.

Des militaires turcs appliquant le couvre-feu.

Menacé d’extradition vers la Suède qui le livrerait immédiatement aux Etats-Unis, le fondateur de Wikileaks vit reclus depuis 2012 dans l’ambassade londonienne d’Equateur. Une commission spéciale chargée de donner un avis de l’ONU sur cette situation a déclaré ce jeudi que le gouvernement britannique « doit libérer Assange ».

Dans l’attente de ce rapport, le principal intéressé avait lui-même déclaré que si le rapport de l’ONU était défavorable, il se rendrait rapidement aux autorités. Dans le cas contraire, il attendrait qu’on l’autorise à quitter le territoire du Royaume-Uni. Il est en fait assez peu probable que les gouvernements suédois, britannique ou états-unien n’abandonne leur chasse à l’homme contre Julian Assange, ceux-ci s’exprimeront probablement ce vendredi à ce sujet.

Julian Assange à la fenêtre de l'Ambassade d'Equateur à Londres. Archive.

Julian Assange à la fenêtre de l’Ambassade d’Equateur à Londres. Archive.