Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Le 17 janvier 2015, le commissariat de police de la zone de Charilaou à Thessalonique a été attaqué au cocktail Molotov. Le communiqué évoque la répression des manifestations du 17 novembre et du 6 décembre dans toute la Grèce, la répression contre les femmes de ménage licenciées du ministère des finances, la répression contre les protestations de personnes handicapées, les opérations de nettoyage contre les migrants et l’inauguration des prisons de sécurité maximale.

Grèce: Commissariat attaqué

Les 7 anarchistes qui sont encore emprisonnés suite à l’Opération Pandora pourraient bien être libérés ce soir, le juge ayant demandé leur mise en liberté sous caution. La caution est fixée à 3.000€ par prisonnier. Les solidaires appellent d’urgence aux donations pour réunir le montant de 21.000€ et libérer les prisonniers au plus vite.

Le compte de solidarité : ES68 3025 0001 19 1433523907 (Caixa d’Enginyers).

Le MR déposera une proposition de loi érigeant en infraction assortie d’une peine de prison l’apologie du terrorisme. Selon ce texte, sera visé tout « qui sciemment, véhicule (notamment sur internet et les réseaux sociaux), une opinion qui approuve, cherche à justifier, présente l’infraction terroriste sous un jour acceptable ou minimise grossièrement l’impact d’une infraction terroriste, légitimant ainsi l’idéologie ayant présidé à la commission de l’infraction terroriste ».

A l’instar de ce qui est prévu dans la législation contre le racisme et le négationnisme, le MR est d’avis que l’apologie du terrorisme ne peut constituer une opinion; il s’agit d’un crime. La proposition de loi prévoit une peine d’un mois à un an de prison et une amende de 50 à 1.000 euros mais cette peine pourra passer de six mois à deux ans et à une amende de 100 à 5.000 euros si l’infraction est commise par le biais des technologies de l’information et de la communication. Denis Ducarme ajoute que le gouvernement viendra avec d’autres mesures que les douze déjà décidées pour lutter contre le radicalisme.

Une cinquantaine de personnes (dont une délégation de notre Secours rouge) s’étaient rassemblées sous la pluie à proximité du Palais de justice de Paris durant l’audience d’appel. Celle-ci a une nouvelle fois vu le procureur et l’avocat représentant des Etats-Unis exprimer leur opposition à une libération, avec force tentatives d’amalgames entre Georges et les jihadistes… Le non-repentir de Georges était également au coeur des réquisitoires. Décision le 26 février.

Au rassemblement de cet après-midi

Au rassemblement de cet après-midi

Quarante-sept opposants au chantier de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin ont été condamnés ce mardi 27 janvier à des peines de prison par un tribunal de Turin pour des heurts violents avec la police italienne en 2011. Un total de 150 années de prison leur ont été infligées par le tribunal. Six autres opposants ont été acquittés. Le parquet avait réclamé un total de 193 années contre l’ensemble des accusés. A l’énoncé du jugement, les condamnés, ont protesté dans la salle du tribunal et hurlé: « ils ne nous enterreront pas avec ces condamnations ».

En juin et juillet 2011, de violents affrontements avaient opposé des centaines de manifestants encagoulés venus de toute l’Italie aux forces de l’ordre sur le chantier de Chiomonte, dans le Val de Suse, une vallée alpine italienne, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Turin. En décembre, quatre opposants au chantier avaient été déjà condamnés chacun à 3 ans et demi de prison par la Cour d’assise de Turin. A chaque fois, les manifestants découpaient le grillage protégeant le chantier, ou bloquaient l’accès, lançant des cocktails Molotov et des engins explosifs artisanaux sur les forces de l’ordre déployées en nombre.

Les affrontements de 2011

Les affrontements de 2011

Mardi, quatre jeunes militants de la gauche nationalistes basques ont été arrêtés à leur domicile respectif dans différentes communes du Pays basque français. L’opération a été menée par la Section de recherches (SR) de Pau sur commission rogatoire d’un juge d’instruction parisien de la « galerie Saint-Eloi », le pôle anti-terroriste du tribunal de grande instance de Paris, composé de huit magistrats spécialisés.

L’enquête avait été diligentée suite à une série de faits de destructions volontaires, dont le plus grave est l’incendie, le 17 novembre 2013 à Itxassou, d’une résidence secondaire. Sur le petit mur d’enceinte de la maison avait été apposé à la peinture noire l’inscription suivante :  »Eh ez da salgai » (le Pays basque n’est pas à vendre). L’incendie avait été précédé, quatre jours plus tôt par la destruction, par les flammes, de la toiture d’une résidence secondaire à Ayherre, et portant les mêmes inscriptions. Parmi les quatre militants interpellés, on compterait deux militants des jeunesses abertzale Aitzina (En avant) et un membre du collectif Lurra e ta etxebizitza (pour le droit au logement).

Pays basque: Quatre jeunes militants arrêtés

Quelques dizaines de manifestants ont manifesté à l’appel du « Comité de Solidarité tunisien pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah », de l’Avenue Bourguiba jusqu’à l’Ambassade de France à Tunis en solidarité avec Georges suite au dernier refus de libération du 5 novembre dernier.

Tunisie : Rassemblement pour Georges Abdallah devant l’ambassade de France

La Régie des transports communautaires rochelais (RTCR) a assigné 24 salariés grévistes en justice, ce jeudi, pour blocage du dépôt des bus. Le juge des référés du tribunal de grande instance de La Rochelle, saisi par la RTCR pour faire cesser le blocage du dépôt des bus de Lagord, rendra en effet son jugement vendredi à 11 heures. Aucun bus du réseau urbain Yélo ne circule encore, ce jeudi, dans l’agglomération de La Rochelle.

Le piquet de grève de lundi

Le piquet de grève de lundi

Le 2 décembre dernier, des activistes avaient symboliquement expulsé le petit Jésus et sa famille de la crèche de Noël installée sur la Grand Place de Bruxelles, accrochant par la suite une banderole « Nique les Pauvres ». L’action revendiquée par le « Collectif Anonyme » voulait dénoncer les expulsions, la chasse aux chômeurs, la répression, le gouvernement Michel, etc… Rapidement arrêtées puis relachées, les activistes ont finalement reçu ce 29 janvier une amende administrative de 350€ pour s’être « livrées sur la voie publique à des activités dangereuses pouvant menacer la sécurité publique ». L’amende souligne également que les activistes étaient déguisées en policier.

L’action du 2 décembre dernier à la Grand-Place.

L'action du 2 décembre dernier à la Grand-Place.

Ce jeudi 29 janvier un rassemblement de solidarité avec Georges Abdallah aura lieu à partir de 17h30 devant le consulat général de France à Montréal, 1501 Avenue Mcgill College, Montreal.
Pour rappel, une rassemblement aura lie ce même jeudi de 13h30 à 15h30 à l’esplanade de la fontaine Saint-Michel (Paris 6e, métro : L4 Saint-Michel).
Dimanche 1er février, de 12h00 à 14h30, un rassemblement de solidarité se tiendra devant l’ambassade de France à Beyrouth.