Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Le conseil communal de Comines-Warneton de lundi soir a débuté par un conseil de la zone de police qui a décidé d’acquérir un système de caméras ANPR (Automatic Number Plate Recognition Camera, qui permet la reconnaissance automatique de plaques d’immatriculation) pour un montant estimé à 25.000€ HTVA. Le système, constitué de trois caméras et d’une console technique, sera embarqué sur un véhicule de police. Il est capable de se connecter via le réseau 3G à des bases de données gérées au niveau fédéral grâce au logiciel Infotarget.

Ce dernier est une plateforme à partir de laquelle on peut sélectionner le type de véhicules recherchés: signalés volés en Belgique ou dans l’espace Schengen, en défaut d’assurances, retrait de permis du conducteur, etc. L’appareil a été testé localement durant une semaine et 12.000 véhicules ont été contrôlés. Le conseil décidé d’augmenter les effectifs de la police.

Une unité spéciale de la police péruvienne a arrêté hier mazrdi dans la ville de Santa Rosa Misholo (San Martin) Félix Medrano Vilcapoma (44 ans), alias « camarade Félix». Medrano était l’objet d’un mandat d’arrêt de la Première cour pénale de Lima pour son appartenance au PCP-SL.

Pérou: Arrestation d’un maoïste recherché

Le 6 mai 2012, jour du retour de Vladimir Poutine à la présidence de la Russie, des débordements ont éclaté sur la place Bolotnaïa à Moscou. Le Comité d’enquête fédéral a ouvert plusieurs enquêtes contre des militants et des opposants. Un vaste mouvement de solidarité avec les « prisonniers du 6 mai » s’est crée en Russie, notamment à travers les réseaux sociaux. Sous la pression, plusieurs de ces prisonniers politiques ont été libérés à la fin de l’année 2013. Sept « prisonniers du 6 mai » ont été condamnés à de lourdes peines de prison ferme allant jusqu’à quatre ans, ils sont toujours détenus. Parmi eux des activites pro-occidentaux, mais aussi des membres de la gauche révolutionnaire comme Alexis Gascarov, antifasciste connu, défenseur des forets de Khimki et de Tsagov, élu Conseil de Coordination de l’opposition.

Russie: Sept manifestants du 6 mai toujours détenus

Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste révolutionnaire libanais,
est détenu en France depuis 30 ans, pour avoir appartenu aux FARL. Il est le plus vieux prisonnier politique en Europe, alors même que sa
peine de sûreté est terminée depuis 1999. En novembre 2012, le tribunal d’application des peines avait donné un avis favorable à la libération de Georges Ibrahim Abdallah, en l’attente d’un arrêté d’expulsion… que Valls, alors ministre de l’Intérieur, avait refusé de signer. Le 4 avril 2013, après trois ajournements, deux appels et un
recours en cassation, sa demande de libération était finalement déclarée irrecevable. Une nouvelle demande de libération conditionnelle vient d’être formée par Georges Ibrahim Abdallah.

Rassemblement de solidarité ce vendredi 9 mai
, de 18h30 à 20h30
Esplanade de la Fontaine Saint-Michel (Paris 6e, métro L4 Saint-Michel, RER B et C)

Le même jour, un camarade qui a fait appel d’une condamnation infligée il y a un an pour avoir participé à une manifestation de solidarité avec Georges, est convoqué à 13h30 au TGI de Paris (Palais de justice, Pôle 2, chambre 7). Soyons présents à cette audience !

Les chefs de corps de la police locale ont déclaré qu’ils ont besoin de « au moins » 776 agents supplémentaires supplémentaires les trois prochaines années, surtout des inspecteurs et des inspecteurs principaux, pour assurer leurs missions dans les années à venir. Ils lancent cet appel avant les élections pour que le prochain gouvernement en prenne acte.

A à Barangay Florida (Davao del Norte), les combattants de la NPA ont capturé un sous-officier du 60e bataillon d’infanterie samedi 3 mai. Les maoïstes accusent cette unité de l’armée d’être de mèche avec les entreprises forestières dans le sud de Mindanao et dans la région de Caraga .

Les agents de la Société nationale d’assurances (SONAS) ont à nouveau manifesté ce lundi 5 mai à proximité des bureaux de la direction générale de leur entreprise à Kinshasa pour réclamer notamment le paiement de leurs arriérés de salaire et le départ de l’actuel comité de gestion de l’entreprise qu’ils accusent de mauvaise gestion.

Comme déjà vendredi, cette manifestation a été dispersé par la police à coups de gaz lacrymogènes. Les policiers ont interpellé quelques manifestants. Les agents de la SONAS affirment vouloir désormais organiser un « sit-in illimité » jusqu’à obtenir la satisfaction de leurs revendications. Certains agents accusent jusqu’à 20 mois d’arriérés de salaires. En dehors du paiement des arriérés de salaires et du départ du comité de gestion, les manifestants réclament également le paiement intégral des indemnités de carrière de tous les retraités, l’organisation de l’élection syndicale et la réhabilitation de cinq délégués syndicaux qui auraient été licenciés illégalement.

RD Congo: Les policiers interviennent contre les grévistes

La semaine dernière, les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) se sont mis en grève pour protester contre une réforme scolaire. Un blocage, qui a suscité l’intervention musclée de la police.
Toujours active lundi 5 mai, la grève des étudiants de l’UCAD a provoqué des heurts avec les forces de l’ordre dans la matinée. Les deux camps ont échangé jets de pierres et tirs de gaz lacrymogènes.

Sénégal: Brutalités policières sur le campus de Dakar

Le nombre de morts de la Maison des Syndicats à Odessa serait bien plus élevé qu’annoncé. Seuls 36 corps ont été identifiés, parmi lesquels plusieurs militants de la gauche révolutionnaire, dont le jeune Vadim Papura (17 ans). Plusieurs d’entre eux ne sont pas morts en raison de l’oxyde de carbone, mais ont été battus à morts ou tués par balles. Leurs corps (ou parfois uniquement les têtes) étant ensuite brûlés pour masquer le crime (les photos montre des corps brûlés dans un environnement intact, ou parfois même des visages carbonisés avec des vêtements intacts).


Ukraine: Sur le massacre d’Odessa
Ukraine: Sur le massacre d’Odessa