Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Des chercheurs de l’université de Glasgow, en Ecosse, ont réussi à mettre au point un système permettant de reconstituer une image reconnaissable à partir d’un reflet d’une personne sur le globe oculaire du sujet grâce à la méthode dite « d’interpolation bicubique« , afin de lisser au mieux l’image obtenue.

méthode bicubique 1

Pour arriver à ce résultat, les chercheurs sont partis d’un cliché de 39 mpx, dans des conditions de luminosité parfaites. Dans plus de 70% des cas, le « reflet » a été reconnu. Mieux, le reflet étant présent sur les deux yeux, les chercheurs estiment qu’il serait possible à terme de reconstituer une image en trois dimensions. Difficile aujourd’hui de trouver des images de 39 mpx au coin de la rue, mais au rythme où vont les chose, de tels capteurs pourraient se généraliser dans les smartphones à venir.

méthode bicubique 2

méthode bicubique 1
méthode bicubique 2

Le président de Russie Vladimir Poutine a signé une loi sur la punition des appels publics à la violation de l’intégrité territoriale de la Russie. La loi complète le Code pénal d’un article nouveau prévoyant la responsabilité pour « les appels publics aux actions visant la violation de l’intégrité territoire de la Russie ». Ce délit sera passible d’une amende de 300 000 roubles, de 300 heures de travaux forcés ou d’une peine de prison de 3 ans. Si les appels publics au séparatisme sont faits avec l’utilisation des médias, Internet compris, leur auteur pourra être condamné à une peine de prison de 5 ans.

Ce 28 décembre, la KCTU (Confédération coréenne des syndicats) lançait un appel à la grève générale en solidarité avec les syndicalistes du rail menacés de lourdes sanctions pour avoir refusé la privatisation de leur entreprise. Les travailleurs ont répondu présent. Plus de 100 000 manifestants dans les rues de Séoul, des dizaines de milliers d’autres à Pusan, Gwangju, Daejon ou Daegu au cri de « Non à la privatisation de KORAIL ».

Car l’étincelle qui a mis le feu à la rue coréenne, c’est le projet de privatisation de KORAIL, la SNCF coréenne, commençant par une ouverture à la concurrence des trains inter-cités. Les travailleurs du rail ont commencé une grève il y a 20 jours et la répression a suivi : interdiction de la grève, menaces de sanctions financières à la hauteur du « préjudice financier », arrestation des cadres syndicaux, prise d’assaut du siège du syndicat par les CRS coréens, enfin menaces de révocation de tous les grévistes.

grève générale en corée

Le gouvernement a déployé plus de 13.000 policiers anti-émeutes dans le centre de la ville. Si l’immense majorité des cortèges était composé de syndicalistes, à noter que les étudiants, avocats, médecins ont aussi rejoint les cortèges. Petite anecdote: la comédie musicale « Les Misérables » a connu un grand succès en Corée et le refrain « Entendez-vous le peuple chanter ? » est repris dans plusieurs villes par les manifestants.


grève générale en corée

Les autorités de l’état de l’Odisha ont annoncé avoir découvert un campement de la guérilla situé dans la forêt à proximité de Rourkela. Selon la police, le commissaire local a donné l’ordre d’une opération de ratissage dans la zone après avoir été informé d’une présence maoïste. Une opération conjointe de membres du Special Operations Group, de la District Voluntary Force et de la CRPF a été lancée à l’aube samedi. Les soldats ont découvert le camp et ont capturé quatre guérilleros. Une trentaine de leurs camarades ont pu battre en retraite et échapper aux soldats. Ces derniers ont également saisi de la littérature maoïste, des cartes, des vêtements et des médicaments.

Guérillero maoïste

Depuis le mois d’octobre, un vaste mouvement s’est développé en France pour dénoncer, entre autre, l’écotaxe, cet impôt auquel devraient être soumis les poids lourds à partir de janvier 2014. De multiples manifestations ont eu lieu, d’abord en Bretagne, puis à travers le pays. Des actions ont également eu lieu contre les infrastructures permettant de contrôler les camions. Samedi en début de soirée, un nouveau portique a été incendié sur une route nationale à Pontorson, dans la Manche. Le feu y a été bouté au niveau d’un des piliers et le portique a dû être démonté. C’est le cinquième portique détruit depuis le début de la vague de contestation.

Un membre des forces de sécurité a été tué et un autre blessé dans une attaque maoïste dans le district de Bijapur (Chhattisgarh) ce dimanche. Les deux hommes, appartenant à la Chhattisgarh Armed Force (CAF) quittaient le village de Mirtur quand ils ont été attaqué par un petit groupe de guérilleros qui ont ouvert le feu. Ces derniers ont immédiatement battu en retraite. A l’annonce de cet assaut, des effectifs supplémentaires ont été envoyés sur les lieux.

Le gouvernement espagnol avait adopté vendredi un projet de loi qui n’autorise l’avortement que lorsqu’il y a un danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou en cas de viol ayant fait l’objet d’une plainte préalable. Ce texte, qui a de fortes chances d’être adopté au Parlement où le Parti populaire au pouvoir a la majorité, annulera de fait la loi de 2010 autorisant l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse et jusqu’à 22 semaines en cas de malformation du foetus.

Les manifestations s’opposant à ce projet se multiplient dans tout l’Etat espagnol. Au Pays basque, une centaine de femmes qui protestaient ont été violemment embarquée par la police locale.

Une brigade maoïste a fait exploser un bâtiment officiel à Padia, dans le district de Malkangiri (Odisha) tôt mercredi matin. Un groupe de guérilleros armés a fait irruption dans la ville à l’aube et ont forcé l’entrée du building. Il y ont mis le feu avant de déclencher de puissants explosifs causant d’énormes dégâts à la structure de l’immeuble. De nombreux documents et d’importants rapports officiels ont été détruits dans l’incendie. Sur les lieux, les autorités ont retrouvé une affiche déclarant que la brigade avait organisé cette attaque en représailles à la ‘rencontre’ entre les forces de sécurité et des guérilleros en septembre dernier au cours de laquelle treize maoïstes avaient été tués. Sur l’affiche se trouvait également un message exigeant l’arrêt des opérations de contre-guérilla et le retrait de la Border Security Force de la région.

En août dernier, les autorités israéliennes s’étaient engagées à libérer 104 prisonniers palestiniens en quatre étapes. Deux premiers groupes de détenus ont été libérés le 13 août et le 30 octobre. Demain soir, 26 prisonniers supplémentaires devraient être libérés après le délai de 48 heures accordé pour les appels auprès de la Cour Suprême. Tous les prisonniers ont purgé entre 19 et 28 ans de prison. Presque la totalité d’entre eux ont été condamnés à des peines de prison à vie pour le meurtre d’Israéliens. Le gouvernement israélien a lancé l’annonce de cette nouvelle vague de libérations via un communiqué précisant également que ‘tous ceux qui reprendraient des activités hostiles seront arrêtés et devront purger la totalité des peines auxquelles ils ont été condamnés’.

Près d’une quarantaine de prisonniers maoïstes incarcérés à la prison de haute sécurité d’Hazaribag (Jharkhand) ont entamé une grève de la faim jeudi dernier pour dénoncer le manque de soins de santé pour les prisonniers. Selon eux, les détenus malades ne sont pas correctement pris en charge. Ce mouvement fait suite au décès de Daso Mahato le 22 décembre dernier. Victime d’une attaque dans sa cellule, il a d’abord été suivi à l’hôpital de la prison avant d’être transféré à l’hôpital d’Hazaribag puis à celui de Ranchi où il est mort. Les prisonniers maoïstes affirment que c’est la négligence des autorités pénitentiaires qui est la cause de la mort de Mahato et qu’une grève de la faim à l’intérieur de la prison est leur seule alternative pour se faire entendre.