Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

A Grenoble, le budget 2014 prévoit un allongement du temps de travail pour les pompiers. Vendredi matin, ce budget était à l’ordre du jour du conseil général qui devait voter cette réforme du volume-horaire auquel s’opposent fermement les pompiers. Plus de 150 d’entre eux s’étaient rassemblés devant la préfecture où ils ont demandé à être reçu par le président. Ils ont été accueillis par 90 CRS qui ont formé un cordon pour empêcher les manifestants d’entrer dans le bâtiment. Ces derniers ont tenté de forcer le passage en aspergeant les policiers avec une lance à incendie. La réponse s’est faite à coups de flashball et de gaz lacrymogène. Un pompier a été grièvement blessé à l’oeil et immédiatement hospitalisé. Une opération en urgence n’a pas permis de sauver son oeil. En fin de journée, alors que le budget venait d’être voté, une délégation des pompiers a été reçue par les autorités.

Pompiers vs policiers à Grenoble

Alors qu’il y a dix jours, un juge de Washington avait mis en doute la constitutionnalité du programme de collecte de métadonnées téléphonique de la NSA, un juge new-yorkais vient lui de déclarer le programme tout à fait légal. Ce dernier devait statuer dans une affaire où l’ACLU (Association de Défense des Libertés Civiles) attaquait les autorités américaines sur le programme de surveillance de la NSA. Estimant qu’il constitue une ‘riposte’ à Al-Qaïda, le juge a déclaré ‘la question qui est posée à la cour est de savoir si le programme de collecte massive de métadonnées téléphoniques est légal. La cour estime qu’il l’est. Il n’existe aucune preuve que le gouvernement ait utilisé la collecte massive de métadonnées téléphoniques à d’autres fins que de prévenir et d’enquêter sur des attaques terroristes’. Vu le débat juridique qu’il pose, le programme de surveillance de la NSA devrait se voir examiner par la Cour Suprême, seule juridiction à même de se prononcer sur sa constitutionnalité.

Au 1er janvier, les communes pourront choisir d’abaisser l’âge de l’application des sanctions administratives communales (SAC) de 16 à 14 ans pour un montant maximal porté à 350 euros. Il reviendra à la commune, en vertu de l’autonomie communale, de déterminer les comportements susceptibles d’êtres sanctionnés. La loi permet cependant à tout citoyen s’opposant à la sanction qui lui est infligée d’introduire un recours devant le tribunal de police ou de la jeunesse. Le dispositif sera évalué tous les deux ans au parlement et les autorités communales seront invitées à consulter, le cas échéant, les organisations de jeunesse dans le cadre de la prise de certaines sanctions.

Voir ici le top 25 des SAC les plus absurdes

La géante marche de protestation prévu pour ce vendredi 27 par six centrales et fédérations syndicales a faillit tourner au drame. Très tôt ce matin à Cotonou, alors que les responsables syndicaux et les syndiqués membres de la Cstb, de la Csa-Bénin, de la Cgtb, de la Cosi-Bénin, de la Cspib et de la Fesyntra-Finances, se préparaient à descendre ensemble dans les rues de Cotonou, ils ont été encerclés dans l’enceinte de la bourse du travail et empêchés à coups de matraque et de gaz lacrymogène par un impressionnant contingent des forces de sécurité. Cette violente répression a fait dans le rang des manifestants une dizaines de blessés

La marche avait pourtant été légalement autorisée par la Mairie de la ville de Cotonou, mais aux dernières nouvelles, c’est le préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral qui aurait pris des dispositions pour empêcher la marche. Outre la précarité de la vie dans les foyers et le manque d’emploi, les responsables des centrales et confédérations syndicales et leurs militants avaient prévus de dénoncer l’insécurité qui a refait surface, avec l’agression des voix discordantes au régime Yayi.

Knox est une solution de cryptage de donnée présente sur le Galaxy S4 et qui devrait, à terme, se trouver sur d’autres appareils Samsung de premier plan. À l’instar de BB10, elle permet de crypter un certain nombre des données confidentielles comme des mails. Elle s’inscrit dans l’ère du « Bring Your Own Device », qui consiste à utiliser son matériel personnel en entreprise et avait même reçu l’aval du DoD, le ministère américain de la Défense, qui estimait que cette fonctionnalité offre une sécurité suffisante pour être utilisée dans un cadre militaire. Le BB10 avait été le premier à recevoir une telle autorisation, le Galaxy S4 a la primeur sous Android, l’iPhone et iOS étant encore à l’étude par le DoD.

Knox a pourtant une faille qui pourrait avoir des conséquences graves selon le directeur du département de sécurité de l’université Ben-Gurion du Néguev. La faille permettrait notamment à des personnes malintentionnées d’intercepter les données transitant entre la partie sécurisée et l’extérieur grâce à une simple application innocente. Des fichiers comme les emails ou les SMS pourraient donc être lus. Samsung a reconnu la faille, mais indique qu’elle ne concerne que le Galaxy S4, et pas le Galaxy Note III qui dispose également de Knox.

Sécurité IT: Une faille découverte dans Knox

Des habitants de Sidi Bouzid et de la délégation de Menzel Bouzaiane ont mené jeudi, une manifestation suivie d’un sit-in à partir du siège de l’Union régionale du travail (URT) de Sidi Bouzid, jusqu’au district de la garde nationale, pour demander la libération de Abdesselam Hidouri, membre du syndicat régional de l’enseignement secondaire, et Ferid Slimani, professeur, arrêtés mercredi sous l’accusation d’intrusion dans un poste de sécurité et tentative d’incendie.

Après avoir abandonné l’idée de la remise d’un récépissé après chaque contrôle d’identité pour limiter les abus, dispositif souhaité par de nombreuses associations, le ministre de l’Intérieur a tranché pour le retour du matricule, abandonné il y a une vingtaine d’années. Les modalités de port de ce « numéro d’identification individuel » ont été précisées dans un arrêté publié vendredi au Journal officiel. Le matricule sera porté sous forme de scratch sur les uniformes et sur les brassards pour les policiers en civil.

matricule

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Depuis mercredi, des dizaines de milliers de travailleurs du textile issus de centaines d’usine ont quitté leur travail pour manifester contre la maigre hausse de salaire prévue pour 2014. L’industrie textile du Cambodge englobe environ 500 usines employant 510.600 ouvriers. Les grévistes ont bloqué la route nationale devant la zone économique spéciale de Phnom Pehn et ont lancé des pierres sur les usines, amenant l’intervention de la police militaire nationale. Un affrontement s’est soldés par l’arrestation de trois ouvriers. Trois policiers et un nombre indéterminé de grévistes ont été blessés.

Une offensive de l’armée s’est déroulée dimanche dernier dans une zone difficile d’accès à Cubarral, une localité de la province de Meta, une des régions où opèrent les FARC. Dix membres des FARC auraient été tués, parmi lesquels Pedron Lain Parra, l’un des responsable d’une unité régionale. Sur les lieux du combat, situés à 3000 mètres d’altitude, les militaires ont également saisi des fusils, des mitrailleuses et des équipements de communication. Lundi dernier, les FARC avaient mitraillés un hélicoptère de la police, faisant deux blessés, dans le nord du pays.

La police a violemment réprimé les manifestants qui étaient descendus dans les rues d’Istanbul ce vendredi pour dénoncer un gouvernement turc corrompu. Des centaines de personnes scandaient ‘Partout corruption’ en tentant de se rassembler sur Istikal Avenue, dans la zone de Taksim. La police a tiré des gaz lacrymogène et des jets d’eau contre les manifestants pour les disperser. Elle a ensuite tiré des balles en caoutchouc sur la foule qui exigeait une démission du gouvernement suite aux récentes révélation de corruption et la démission de trois ministres. Certains manifestants ont répliqué en tirant des feux d’artifice sur les forces de l’ordre. Aucun bilan n’a été établi, mais selon plusieurs témoins, de nombreuses ambulances et plusieurs camions de pompiers ont été envoyés sur place.

Manifestation contre la corruption du gouvernement turc