Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Lundi, des ouvriers de l’usine Tata Steel de Jamshedpur (Jharkhand) se sont vus refuser l’accès au site avec leurs vélos par les gardes privés, ceux-ci déclarant que dorénavant, les travailleurs seraient transportés vers leur lieu de travail en bus. Les ouvriers protestant contre cette décision, la situation s’est rapidement envenimée. Ces derniers ont fracturé une porte de l’usine avant de brûler plusieurs voitures. Plus de 25 d’entre eux ont été blessés, certains grièvement, par les tirs de balles en caoutchouc des gardes.

Une opération militaire dans le sud de la Turquie a conduit à la mort de treize guérilleros du PKK. Les forces armées ont également capturé six guérilleros vivants au cours des affrontements et ont saisi des explosifs, des Kalashnikovs, des fusils, des lance-roquettes et des grenades. Entre-temps, d’après le gouvernement, un membre du PKK se serait rendu aux autorités et aurait déclaré avoir été envoyé depuis un campement de la guérilla dans les Monts Qandil pour mettre en place une attaque à l’explosif dans le district de Kirikhan, province de Hatay. Il aurait pris cette décision après que le camarades avec qui il devait déclencher l’attaque ait été tué dans une opération militaire plus tôt dans la semaine.

Soldats de l’armée turque

Soldats de l'armée turque

Les grévistes qui occupaient la place devant l’hôpital La Providence à Neuchâtel se sont fait chasser mercredi matin par la police qui a aussi saisi les tentes et le matériel installés pour le piquet de grève. Avant Noël, les grévistes avaient jugé insuffisantes les garanties données par le Conseil d’Etat neuchâtelois dans le cadre de la reprise de l’hôpital de la Providence par Genolier Swiss Medical Network. Les grévistes demandent en particulier le respect de la Convention collective des métiers de la santé (« CCT 21 ») pour toute la durée du mandat de prestations, au-delà de 2013.

Sept hommes qui étaient détenus depuis mars pour «terrorisme» et «subversion» ont été libérés le 20 décembre par un tribunal à trois juges de la région métropolitaine de la province de Pichincha, qui a estimé qu’il y avait eu violation des droits constitutionnelles et arrestations arbitraires. Les trois femmes qui ont été arrêtés avec eux sont toujours détenus et en grève de la faim à la prison des femmes de Quito El Inca. Les dix personnes ont été arrêtés dans le district de Luluncoto (district sud de la capitale Quito) dans l’opération policière « Soleil rouge ». Ils étaient accusé de faire partie d’une cellule de guérilla urbaine appelé le Groupe de Combat Populaire (Grupo de Combatientes Populares, GCP) suspecté de préparer des attentats dans la capitale.

Le militant basque Juan Carlos Estevez a déjà été prisonnier d’août 1995 à avril 1999 en France et d’avril 1999 à juin 2001 en Espagne. Arrêté à nouveau en octobre 2008 à Limoges, condamné comme membre d’ETA, il a connu depuis différentes prisons françaises. Sa condamnation prenait fin le 12 décembre, mais un MAE espagnol de dernière minute a entraîné son « arrestation » à l’intérieur de la prison de Muret-Seysses.

Un premier mandat d’arrêt européen avait été demandé contre lui par l’Espagne en 2005, mais il avait été refusé par les juges français. L’Espagne a donc réitéré sa demande à la veille de la libération d’Estevez Paz. Il reste en détention (« préventive » cette fois-ci) à la Maison d’Arrêt de Seysses, en attente de l’audience d’examen du MAE.

Le parlement de la Macédoine a approuvé le budget 2013 lundi soir. Des affrontements ont eu lieu devant le bâtiment entre des manifestants et des policiers mais aussi entre des manifestants et des groupes pro-gouvernementaux qui s’en sont pris aux députés de l’opposition. Onze policiers ont été blessés et au moins trois manifestants arrêtés.

Macédoine: Emeutes anti-austérité

Les opérations anti-maoïstes se poursuivent dans la région de Koraput (Etat d’Odisha). Hier 24 décembre, deux camps de la guérilla ont été découverts par les forces de sécurité, qui ont récupéré des équipements et des explosifs. Les guérilleros avaient cependant eu le temps d’évacuer le camp et d’échapper à l’encerclement.

C’est mardi 15 janvier à 8H00, au palais de justice de Dendermonde, qu’aura lieu la comparution des inculpés de l’action anti-OGM du 4 mai 2011. Ce jour là des membres du « Field Liberation Movement » avait déplantés des pommes de terre génétiquement modifiées pour les remplacer par des pommes de terre non-OGM. 11 d’entre eux sont inculpés non seulement pour destruction des patates-OGM et des clôtures, mais aussi pour association de malfaiteurs, destruction des caméras de sécurité et coups et blessure.

Voir le blog du FLM

Dendermonde: Fixation de l’audience des « patatistes »

Les huit anarchistes qui ont été arrêtés le 20 décembre lors de la descente de police dans la Villa Amalias squat, ont tous été libérés le 24. Trois d’entre eux sont libérés sans restriction, les cinq autres doivent pointer une fois par mois au commissariat local. Un rassemblement au Palais de justice a été suivie par près de 300 manifestants solidaires. Tôt vendredi 21, un engin explosif et incendiaire avait visé un bâtiment administratif dans le district de Sepolia, à Athènes, en solidarité avec ces huit inculpés alors encore détenus au siège de la police municipale d’Athènes.

Grèce: Libération des 8 de la Villa Amalias