Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Le système carcéral belge permet l’enfermement de 9000 détenus. Or, actuellement, plus de 11.000 personnes sont derrière les barreaux. Pour lutter contre cette surpopulation, les autorités ont mis en place le ‘Masterplan 2008-2012-2016’ selon lequel quatre nouvelles prisons doivent être construites. La première, à Marche-en-Famenne, a ouvert ses portes et accueillis ses premiers détenus récemment. Elle dispose d’un total de 312 places (300 hommes et 12 femmes) mais selon les dernières estimations, elle devrait d’emblée accueillir davantage de détenus que prévu. Par ailleurs, la situation de la prison de Forest (évoquée hier) reste au point-mort. Ce mercredi, le secrétaire d’état en charge de la Régie des bâtiments a évoqué la possibilité de construire une cinquième nouvelle prison à Achêne, près de Ciney, déclarant que le ‘Masterplan en cours d’élaboration ne suffira pas’.

Cinq guérilleros présumés, dont une femme, ont été arrêtés au cours de deux opérations distinctes dans le district de Bijapur (Chhattisgarh) pour avoir attaqué des membres des forces de sécurité durant la première phase des élections qui s’est déroulée il y a quelques jours. Deux cadres ont été arrêtés par une équipe formée de membres de la CRPF, du Commando Battalion for Resolute Action et de la force du district dans une zone forestière proche de Basaguda. L’équipe était en mission lorsqu’elle a aperçu deux personnes et les a capturé. Selon les autorités, elles auraient reconnu leur implication dans une attaque contre les forces de sécurité le 11 novembre dernier. Dans une autre opération, trois guérilleros présumés ont été appréhendés par une brigade conjointe de la Chhattisgarh Armed Force et de la force du district dimanche. Ceux-ci seraient des membres du Pamed/Usoor Area Committee du CPI(Maoist) et sont également accusés de multiples autres délits commis dans la région ces derniers mois: attaques contre la police, meurtre et tentative de meurtre.

13 maisons ont été perquisitionnées à 6h ce matin à Stockolm et Eskilstuna lors de l’opération « Eskil ». Cette attaque a lieu dans le cadre de l’enquète sur Revfront (Revolutionära Fronten), un groupe socialiste antifasciste accusée de plusieurs dizaines d’attaques contre des fascistes : incendies, voitures cassées, agressions physiques,… Selon la police, Revfront est responsable de la moitié des « crimes politiques de gauche » commis récemment en Suède, c’est à dire plus d’une centaine. Dix personnes ont été arrétées, on ignore si elles sont encore détenues.

Répression contre le Revfront

Répression contre le Revfront

Des ouvriers de la ville accompagnés de policiers sont passés hier matin forcer la porte et changer la serrure du Passe-Partout, couper l’eau et l’électricité. Le CSOA n’a pas été averti et il n’y a eu aucune communication avec la ville. Une personne était sur place et il lui a été dit qu’il y avait un délai d’une semaine pour vider les lieux. Le CSOA sera ouvert en permanence cette semaine. Passez !

Vendredi, auberge espagnole végétarienne avant une assemblée pour discuter toutes et tous ensemble de la situation et des suites à lui donner. Dans la foulée, ce lundi 25 novembre, nous nous rassemblerons à 18h place du marché (conseil communal) pour revendiquer l’occupation du centre social occupé autogéré.

Voir le site du passe-partout

Un milicien a été grièvement blessé, lors d’une attaque de la NPA lundi matin à Purok 7 dans le village de Maragang (Zamboanga del Sur). Le milicien était affecté en supplétif du 5e Bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale. Quatre guérilleros l’ont criblé de balle alors qu’il se trouvait dans un magasin.

La formation de ce mercredi portera sur GPG.

L’installation n’est pas toujours aisée mais l’utilisation est enfantine.
Apportez un PC sous Windows, Mac ou Linux ou une tablette/smartphone sous Android, ainsi qu’une adresse e-mail (pas de @hotmail, @live ou @outlook).

Au Pigeon Communal (138 Rue Saint-Leonard, Liège) ce 20 novembre à 20H

Programme du Pigeon Communal – Novembre

Programme du Pigeon Communal - Novembre

En marge des intenses opérations de ratissage menées par les autorités dans la région de Malnad (district de Chikkamagaluru, Karnakata), des guérilleros ont pris d’assaut un poste de contrôle forestier à proximité de Sringeri dans la nuit de dimanche à lundi. D’après les autorités, quatre guérilleros, dont trois femmes, ont endommagé le poste de contrôle situé sur la voie principale en direction de Sringeri vers 2 heures du matin. Les maoïstes auraient tiré en l’air et menacé le fonctionnaire de garde avant de vandaliser le poste. Ils scandaient des slogans contre les mesures de réhabilitation du gouvernement pour les habitants des forêts déplacés suite à divers projets miniers et autre. Avant de quitter les lieux, les guérilleros ont laissé des tracts exprimant leur résistance contre l’éviction des habitants locaux.

Près de 140 usines étaient restées fermées lundi alors que des milliers d’ouvriers s’étaient réunis à Gazipur, banlieue industrielle du nord de Dacca. En milieu d’après-midi, des membres de la sécurité ont battu une ouvrière, entrainant une vive réaction des manifestants qui ont tenté de la secourir. Les forces de l’ordre ont alors ouvert le feu. Deux ouvriers ont été tués et de nombreux autres blessés. D’après un témoin, une partie des blessés ont été emmenés à l’intérieur d’un bâtiment par les autorités de l’usine et les ouvriers étaient sans nouvelles de leurs collègues hier soir.

Hier, plusieurs villes du pays ont été la scène de violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants. Ces derniers étaient descendus dans la rue pour exiger la démission du président ainsi qu’une amélioration de leurs conditions de vie. La police ainsi que les troupes de la mission de l’ONU (Minustha) avaient été déployées en nombre. A Cap-Haïtien, les forces de l’ordre ont d’abord fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule avant de tirer à balles réelles. Au moins six personnes ont été blessées par balles. A Port-au-Prince, la police a dès le matin utilisé du gaz lacrymogène contre des étudiants hostile au pouvoir en place, avant de faire de même plus tard dans la journée contre les manifestants de l’opposition.

Police contre manifestants à Cap-Haïtien

Police contre manifestants à Cap-Haïtien

17 millions de dollars. C’est la somme que Google a accepté de payer pour mettre fin à des poursuites pour surveillance des internautes. Cet accord à l’amiable, conclu avec 38 états américains, concerne des faits qui se sont produits entre juin 2011 et février 2012. Google est accusé d’avoir, durant cette période, placé des logiciels espions sur les ordinateurs d’utilisateurs de Safari afin de cibler les annonces publicitaires en fonction des recherches des propriétaires. Pour ce faire, Google a contourné les réglages du logiciel d’Apple qui interdit ce type de surveillance. C’est la deuxième fois en deux ans que Google passe ce type d’accord financier pour ce même type de faits. L’an dernier, la société avait déboursé la somme de 22,5 millions de dollars.