Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Depuis deux jours, l’Assemblée étudie le projet de loi de programmation militaire examiné au Sénat durant le mois d’octobre dernier. Celui-ci spécifie les moyens alloués aux autorités militaires pour la période 2014-2019. Mais il contient également des dispositions concernant la captation des données numériques par les autorités. Cette loi étend considérablement les possibilités de collecte de données. La surveillance des services de l’état pourrait dorénavant concernant tout ce que conservent et traitent les opérateurs Internet et de téléphonie: données techniques relatives à l’identification des numéros d’abonnement, localisation des équipements utilisés, listes des numéros appelés et appelant, durée et date de la communication. Evidemment, ce type de surveillance existe en France depuis près de dix ans, mais ce projet de loi élargi le cadre dans lequel elle est autorités, en élargissant notamment les ministères qui pourront demander à avoir accès à des informations. Ce qui était considéré comme un ‘régime d’exception’ deviendra la règle. Enfin, par une formulation un peu obscure – ‘collecte en temps réel des données par la sollicitation du réseau’), les autorités semblent mettre en place un cadre juridique à une interconnexion directe sur les réseaux qui, à long terme, conduirait à l’installation par les autorités de dispositifs d’interception directement sur les équipements des entreprises d’Internet.

Les inculpés du CAS appellent à un rassemblement ce mercredi 27. à partir de 8h30 (Place Polaert). La séance est prévue à 9h dans une des salles de la cour d’appel. Il est possible que tous les soutiens ne soient pas autorisés à rentrer jusque dans cette salle, en raison du peu de place assises et d’un contrôle d’identité à l’entrée, mais il est important qu’un panel de soutien large puisse accompagner les inculpés jusque dans la salle d’appel pour démontrer à la juge que ceux-ci bénéficient d’un soutien. La séance devrait durer approximativement une heure.

Ceux qui n’aurait pas pu/voulu rentrer dans la salle, sont invités à rester présents aux abords du Palais jusqu’à la fin de la séance. Une fois l’audience terminée, les inculpés et leurs soutiens pourront discuter ensemble des prochaines étapes de la lutte. Et peut-être ensuite se nous diriger vers l’Église du Béguinage pour rendre visite au collectif des Afghans en lutte.

De la poudre explosive contenue dans des sacs et des explosifs liquides ont été saisis par la police ce mardi dans le district de Giridih (Jharkhand). La police a mené un raid dans un bâtiment de la zone de Bhelwaghati, à environ 270 kilomètres de la capitale de l’état. Le matériel saisi comprend dix sacs de poudre d’explosifs et un bidon d’explosifs liquides. Selon les autorités, tout ce matériel aurait pu servir à la fabrication d’une certaine quantité de bombes, probablement destinées à la guérilla maoïste active dans 18 des 24 districts de l’état.

La nouvelle prison de Beveren devrait ouvrir ses portes en mars 2014. Mais pour cela, le Selor (service de recrutement du gouvernement fédéral) devra avoir embauché 200 gardiens qui doivent suivre une formation d’au moins trois mois. Or, à l’heure actuelle, 170 personnes ont été recrutées. Dès lors, faute de personnel, l’ouverture pourrait être retardée ou se faire en plusieurs étapes. Les autorités ont par ailleurs déclaré que cette pénurie de gardiens ne concernait pas uniquement la nouvelle prison de Beveren.

la future prison de beveren

la future prison de beveren

La détention de Bahar à Bergame risque de durer. Si son avocat a pu s’entretenir avec le juge chargé de l’affaire, cette entrevue a tourné court : à l’exception du mandat Interpol, le juge ne disposerait pour entreprendre son instruction d’aucune autre pièce. De surcroit, en Italie n’existe pas la possibilité de mise en liberté conditionnelle (qu’elle soit avec ou sans caution)… Dans le moins pire des scénarios, le juge pourrait cependant intimer des arrêts domiciliaires en Italie.

Un cas semblables s’était posé il y a cinq ans pour un membre du Secours Rouge International, Antonio Lago Iglesias. Antonio avait été arrêté en 2002 en France sur base d’un mandat espagnol sous l’accusation d’appartenance au PCE(r). Le justice française avait refusé son extradition mais quelques mois plus tard, Antonio s’était fait arrêter en Italie sur base du même mandat espagnol. La justice italienne avait fini par décider que la décision française valait pour elle, et refusé l’extradition.

Les travailleurs membres du syndicat FTZGSEU, et employés par Ansell au Sri Lanka étaient en grève en grève pour défendre leurs droits syndicaux. En réponse, le fabricant multinational de gants latex et de préservatifs, les a tout simplement remplacé par des jaunes et licencié leur président et certains membres de l’exécutif.

grévistes chez Ansell

grévistes chez Ansell

Le gouvernement coréen a ordonné au syndicat coréen des enseignants et travailleurs de l’éducation (KTU) jusqu’au 23 octobre pour amender ses statuts afin d’exclure de son champ d’application, les enseignants sans emploi ou retraités. A défaut, le syndicat sera dissout.

Une récente loi sur les relations du travail et les syndicats professionnels contient des dispositions à cet effet. Ainsi, les travailleurs n’occupant pas un emploi sont exclus des syndicats et de la possibilité de se présenter aux organes dirigeants, ceci en contradiction avec les normes internationales du travail. Le Ministère de l’emploi a récemment refusé, pour la quatrième fois, de reconnaître le Syndicat des employés du gouvernement (KGEU) pour cette même raison.

syndicat KTU

syndicat KTU

Cent cinquante personnes dont une délégation de notre Secours Rouge ont manifesté lundi après-midi devant le consulat d’Italie rue de Livourne à Bruxelles à l’appel du CLEA pour exiger la libération de Bahar Kimyongür, arrêté jeudi dernier à Milan sur la base d’un mandat d’arrêt émis par la Turquie.

manifestation pour bahar devant le consulat d’italie

manifestation pour bahar devant le consulat d'italie

Deux hommes, blessés dans un affrontement entre des villageois et les forces de sécurité déployées dans le district de Purulia (Bengale occidental) il y a deux jours sont décédés à l’hôpital ce matin. Tous deux faisaient partie des quinze villageois blessés dans un combat avec un groupe de soldats de la Nagaland Police. Le face à face aurait éclaté suite à des comportements déplacés de certains soldats à l’égard des villageois. Les douze autres personnes sont toujours hospitalisées. Un camp de la police a été installé dans le village suite à cette confrontation.

Les forces armées colombiennes ont tué dix guérilleros de l’ELN et en ont blessé deux autres au cours d’une vaste offensive menée dans le nord-est du pays. Selon le communiqué des autorités militaires, une opération conjointe des différentes forces armées nationales (force aérienne, armée, marine) dans la municipalité de Tame (Arauca) a donné lieu à un violent affrontement ayant entrainé ces nombreuses victimes. Les guérilleros présumés appartiendraient au front Domingo Lain Saenz de l’ELN. Suite au combat, les soldats ont également saisi des armes, des explosifs et des équipements militaires. Le président Juan Manuel Santos a réagi par un tweet dans lequel il a déclaré que les offensives contre la guérilla se poursuivraient tant qu’un accord de paix ne serait pas signé.

Armée colombienne en opération

Armée colombienne en opération