Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

L’armée colombienne a tué hier sept membres présumés de la guérilla des FARC lors de combats dans le sud du pays. Les affrontements sont intervenus alors que des soldats inspectaient le lieu-dit de San Antonio de Getucha (département de Caqueta, sud) en pleine jungle. Les militaires ont saisi des fusils, des munitions, et des moyens de communications.
Par ailleurs, l’armée colombienne a interpellé un membre présumé des FARC, Victor Ramon Vargas Salazar (photo), recherché en Espagne pour ses liens présumés avec l’ETA. Il faisait l’objet d’un avis de recherche d’Interpol, et a été arrêté dans la ville de Caucasia (département d’Antioquia, nord-ouest) jeudi soir. Victor Vargas, alias «Chato» et «Juancho», aurait selon la police participé à la coordination d’actions en Espagne visant le président colombien Juan Manuel Santos et les ex-présidents Alvaro Uribe (2002-2010) et Andrés Pastrana (1998-2002).

Victor Ramon Vargas Salazar

Victor Ramon Vargas Salazar

Les policiers péruviens de la Direction Contre le Terrorisme (DIRCOTE), appuyés par un hélicoptère, se sont emparés d’une base de la guérilla maoïste dans la forêt de Magdalena, (province de Leoncio Prado). Les policiers ont trouvé 1440 tracts, des livres, des uniformes policiers et militaires, et des éléments de préparation d’actions à l’occasion de la prochaine campagne électorale. Les guérilleros ont pu évacuer le camp sans perte malgré les opération de recherches.

contre-guérilla au Pérou

contre-guérilla au Pérou

Un commandant maoïste, recherché notamment pour l’attaque en 2009 d’un poste de police à Maniadih, au cours duquel un policier avait été tué, a été aujourd’hui arrêté dans le secteur de Giridih, dans le Jharkhand.
La CRPF parachève l’organisation de son propre service de renseignements pour lutter contre la guérilla maoïste et les indépendantistes cashmiris. La CRPF compte actuellement 218 bataillons, y compris 10 bataillon de commandos d’élite « Cobra ». 60 bataillons de la CRPF combattent la guérilla maoïste.
Le CRPF et la police de l’Etat d’Orissa ont mené une attaque conjointe contre une base maoïste dans la forêt Pilling, sur la montagne de Balli et ont détruit le camp. Les policiers et les paramilitaires ont récupéré un stock énorme d’explosifs, des détonateurs, du matériel électrique, des armes et du matériel d’agit-prop.

Depuis la naissance du DKKP-C en 1994, chaque année entre le 30 mars et le 17 avril, les sympathisants de ce mouvement célèbre l’anniversaire du Parti-Front, les martyrs de la révolution et la mort de leurs dirigeants. C’est dans ce cadre qu’hier, les unités d’élite de la police turque ont mené une vaste opération dans deux quartiers d’Istanbul, prenant pour cible les locaux de l’Association des Libertés de Gazi et plusieurs militants soupçonnés d’appartenance au DHKP-C. Plusieurs affrontements ont éclaté entre les militants et la police durant l’opération. Au total, 23 militants ont été arrêtés. De nombreuses manifestations de soutien aux prisonniers se sont déroulées aujourd’hui à travers tout le pays.


NTV_GaziMahallesi-operasyon-20110409 par halkinsesi

Un couple, recherché après avoir blessé un gendarme samedi dans le centre de la France et qui pourrait appartenir à ETA, a été interpellé dimanche à Croze (Creuse) après un échange de coups de feu qui n’a pas fait de blessé. Le couple d’etarras présumés avaient échappé depuis samedi aux barrages de la gendarmerie dans la Creuse puis dans le Limousin.

Recherche des deux Etarras dans la Creuse (2)

Recherche des deux Etarras dans la Creuse (2)

La Direction Contre le Terrorisme (DIRCOTE) de la police péruvienne a annoncé la capture de Marcelino Gaspar Villar, présentés comme responsable d’une série d’opération menées par la guérilla du PCP-SL sur la rive droite de la rivière Huallaga. L’arrestation a eu lieu lorsque Gaspar Villar se dirigeait depuis Aucayacu pour rencontrer des recrues de la guérilla. Cette année, la DIRCOTE revendiqe l’arrestation de 28 membres du PCP-SL, 14 à Lima et dans d’autres villes, 12 dans le Huallaga et deux dans la Vallée des rivières Apurímac et Ene (VRAE).

Samedi après-midi à Vallière (Creuse), une voiture a forcé un contrôle de gendarmerie. dans la poursuite qui s’ensuivit, le passager du véhicule a ouvert le feu, blessant à la clavicule le gendarme qui conduisait. Le plan « Epervier » (quadrillage d’une zone pour localiser et intercepter des suspects), a été déclenché, mobilisant deux hélicoptères et des troupes au sol. Passés en Corrèze, les deux occupants du véhicule ont de nouveau tiré sur les gendarmes, cette fois sans faire de blessé et forcé un barrage de gendarmerie avant d’abandonner leur voiture à une vingtaine de km de là. L’enquête a été confiée à la police judiciaire locale et à la sous-direction antiterroriste (SDAT), car les services judiciaires français pensent qu’il pourrait s’agit de membres d’ETA.

Recherche des deux Etarras dans la Creuse

Recherche des deux Etarras dans la Creuse

La place d’Espagne, à Bruxelles, a été taguée pour Manuel Perez Martinez (« camarade Arenas »), secrétaire général du PCE(r) depuis 40 ans, actuellement enfermé dans un module de sécurité maximale à Madrid, après avoir été accusé par l’Etat espagnol d’être impliqué dans les actions des GRAPO. Il est détenu dans des conditions extrêmes, mis à l’isolement (une visite de sa famille lui a été refusée à la dernière minute, alors que ses proches avaient déjà fait les 1.000 kilomètres de route pour venir le visiter), il a été menacé de mort et est soumis à des vexations de tout ordre (on lui a même confisqué… son dentier). Les prisonniers antifascistes espagnols ont entamés une grève de la faim pour revendiquer la libération d’Arenas.

bombage pour Arenas à Bruxelles

bombage pour Arenas à Bruxelles

Il y a cinq ans, le conseiller de Guy Verhofstadt (Premier ministre), le chef de Cabinet adjoint de la ministre de la Justice, le directeur de la Sécurité publique (Intérieur), l’administrateur général de la Sûreté de l’Etat, le procureur fédéral Daniel Bernard accompagné de ses adjoints, Johan Delmulle et Leen Nuyts… s’étaient illégalement concertés pour monter une machination dans le but de faire arrêter Bahar Kimyongür aux Pays-Bas, où il allait se rendre pour assister à un concert. La Turquie venait de lancer à l’encontre de ce citoyen belge un mandat d’arrêt international. Or, une fois appréhendé à l’étranger (en l’occurrence aux Pays-Bas), Bahar Kimyongür aurait pu –au regard des conventions internationales– y être «légalement» extradé vers Ankara. Interpellé sur le territoire néerlandais, incarcéré aux Pays-Bas 68 jours durant, Kimyongür va finalement être totalement absout des imputations contenues dans le mandat d’amener turc. Le 4 juillet 2006, un tribunal néerlandais confirmant que les faits reproché par la justice turque relevaient de la liberté d’expression.

Le 12 avril 2011, une plainte pour « coalition de fonctionnaires » sera conséquemment déposée contre X, concernant la réunion conspiratrice du 26 avril 2006 –une procédure intentable en vertu de l’article 233 du Code pénal. Celui-ci punit, en effet, de peines de prison, les fonctionnaires qui, «en réunion», auraient décidé la mise en œuvre de «mesures contraires aux lois».