Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Au moins huit guérilleros maoïstes ont été tués, et plusieurs policiers blessés, dans un combat qui a eu lieu dans le district de Mahasamund (Etat d’Orissa). La police a encerclé une unité de la guérilla qui a résisté pendant quatre heures. C’est la première fois que la présence de guérilleras maoïstes est signalée dans ce district. Les maoïstes sont présents dans 13 des 18 districts de l’Etat, et sont particulièrement bien implantés dans sept de ces districts.

Vendredi, la guérilla maoïste a tué dans une embuscade l’IED trois membres des forces de sécurité (de la Indo-Tibetan Border Police), dans le district de Rajnandgaon. Trois civils ont été tués par une grenade dans le combat qui s’en est suivi.

Les autorités de Caracas ont fait savoir à Madrid qu’elles allaient enquêter pour savoir si un basque de nationalité espagnole vivant au Venezuela y a entraîné des membres du groupe basque armé ETA, comme l’auraient reconnu, Juan Carlos Besance Zugasti et Xavier Atristain Gorosabel, deux membres présumés d’un commando de l’ETA, interpellés fin septembre au pays basque espagnol, ont affirmé, lors d’interrogatoires par la garde civile, avoir suivi une « formation » à l’été 2008 au Venezuela. Ils auraient dit qu’un de leurs formateurs était un membre de l’ETA, résidant au Venezuela et considéré par la justice espagnole comme « responsable de l’ETA dans cette zone du continent américain depuis 1999 » et chargé de « coordonner les relations avec les FARC.

Un groupe de militants ont attaqué l’immeuble où se trouvent les bureaux de la société Stéria à Bruxelles. Le slogan ‘Smash Eurodac’ a été peint sur les murs et plusieurs vitres ont été brisées. Stéria est la société qui a conçu la base de données Eurodac dans le cadre de la politique de migration répressive mise en place en Europe. Ce système permet aux états membres d’identifier les demandeurs d’asile et les personnes ‘ayant illégalement franchi les frontières extérieures de l’Europe’ en comparant leurs empreintes digitales avec celles contenues dans une base de données centrale où figurent deux millions de candidats à l’immigration. Stéria a récemment vanté l’exceptionnelle efficacité de son système ‘capable de traiter 500.000 comparaisons par seconde avec un taux de précision de 99,9%.

Système Eurodac

Système Eurodac

Au moins huit militants d’un comité anti-guerre du Minneapolis et de Chicago et d’autres groupes ont été la cible le 24 septembre de perquisitions du FBI pour avoir fourni un soutien matériel au Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) et aux rebelles des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), groupes considérés comme des organisations terroristes par les États-Unis. Ils o ont été assignés à comparaître devant un « grand jury » ce mois-ci.

Malgré les perquisitions et la saisie d’ordinateurs, chéquiers, téléphones portables, documents et photographies, Molm et d’autres militants n’ont pas été formellement mis en accusation. Les perquisitions ont été menées sous mandat d’un juge fédéral. Il n’y a eu aucune arrestation ou charges liées à cette enquête, ce qui renforce la thèse que ces expéditions policières constituaient des tentatives d’intimidation visant les Américains qui critiquent la politique étrangère du leur gouvernement.

Plus de 200 personnes ont manifesté lundi à Minneapolis pour dénoncer la descente de police (cf. photo), tandis qu’une centaine d’autres se sont rassemblés mardi à Chicago en solidarité avec les militants. D’autres manifestations sont prévues dans d’autres villes américaines et les militants prévoient une mobilisation croissante dans la mesure où ils n’ont eu que trois jours pour organiser les premières manifestations.

Manifestation à Minneapolis

Manifestation à Minneapolis

Par un communiqué paru hier, la FGTB wallonne condamne « les dérives sécuritaires dans les manifs ». Le communiqué mentionne entre autres que : la FGTB wallonne refuse la répression dont sont de plus en plus régulièrement victimes des militants qui choisissent des modes d’action et d’expression alternatifs non violents. Nous ne cautionnons en aucun cas l’amalgame qui est fait entre ces militants et de dangereux émeutiers et ne serons jamais complices des dérives sécuritaires qui les visent. Notons que quand elles s’accompagnent d’intimidations et de violences policières, ces pratiques se rapprochent dangereusement de celles des pires régimes politiques. » La FGTB fédérale de pour sa part envoyé un courrier au bourgmestre de Bruxelles-Ville et responsable de la zone de police, Freddy Thielemans.

Rappelons cependant que le service d’ordre commun avait pour consigne d’aviser la police si elle voyait des clowns, ces personnes déguisées pour baisser la tension entre policiers et manifestants. Par conséquent la FGTB fédérale dénoncerait ce à quoi elle a contribué (pour ne pas parler de l’attitudfe honteuse de certains délégués se faisant les auxiliaires duirects des arrestations et des violences policières).

Lire ici le communiqué de la FGTB wallone

Une dizaine de personnes vêtues d’habits sombres, portant capuchons et bonnets ont lancé lundi soir peu après 23heures des feux d’artifice en direction de la prison de Forest où sont incarcérés les quatre personnes accusées de l’attaque du commissariat des Marolles. La police de la zone Midi a interpellé deux suspects après ratissage du quartier.

Un riverain est sorti de chez lui et leur a demandé de partir. Il a dû retourner rapidement vers sa maison car l’un des individus l’aurait menacé. La police qui a ratissé le quartier avec le témoin et a arrêté deux personnes. Reconnus par le riverain, ils ont été privés de leur liberté. Les policiers auraient trouvé sur eux un papier mentionnant l’adresse et le numéro de téléphone de la prison. Âgés de 22 et 31 ans, les deux personnes arrêtées ont respectivement les nationalités suisse et autrichienne.