Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Le nombre total de prisonniers dans les prisons et les centres de détentions sionistes est de 7.300 répartis sur plus de vingt centres de détentions et prisons. 70% des prisonniers purgent plusieurs peines de longueurs différentes. 800 prisonniers étaient condamnés à la prison à vie pour une ou plusieurs fois. Les 84,3% des détenus des détenus sont de Cisjordanie, 10,2% de Gaza, 5,5% de Jérusalem et des territoires occupés depuis 1948. Il y a 300 enfants parmi les prisonniers, et ils sont traités et maltraités comme des adultes. 197 prisonniers sont morts en détention depuis 1967: 49 à cause de la négligence médicale, 72 à cause de la torture , 71 assassinés intentionnellement immédiatement après leur arrestation et 7 à la suite de l’utilisation de la force excessive et les munitions réelles et à leur encontre.

Les frères Omar Alonso Restrepo Ospina et José de Jesús Restrepo étaient membres de la Fédération Agrominière du Sud de Bolivar (Fedeagromisbol). Ils étaient partis de la municipalité de Montecristo vers Caucasia (Antioche) le 10 février dans l’intention d’acheter des pièces détachées pour leur véhicule. Selon des habitants de la zone, les frères ont été abordés par un groupe armé 20 minutes avant d’atteindre la municipalité de Nechí et emmenés vers une destination inconnue. Deux jours après, leurs corps sans vie sont apparus avec signes de torture dans la rivière Cauca, à la hauteur des municipalités d’Achí et de Guaranda.

Les organisations populaires ont dénoncés ces meurtres comme relevant d’une stratégie intégrée de la part du Gouvernement National, des multinationales minières de l’or et de celles productrices de palme qui essaient de s’emparer des ressources naturelles de la région.

Cette manifestation aura lieu ce samedi 20 février, à 13h30, devant la prison de Fresnes, avenue de la Liberté (depuis Paris: bus 187, Porte d’Orléans, station Maison d’arrêt ou RER B, direction Robinson, station Arcueil-Cachan, puis bus 187). Le Secours Rouge organise un co-voiturage à partir de Bruxelles.

Georges Abdallah a comparu ce jeudi 18 février devant la cour d’appel de Pau pour ‘refus de se soumettre à un prélèvement ADN’. Il avait été condamné le 1er décembre dernier à trois mois de détention par le tribunal de Tarbes pour ce refus. Trois mois de détention alors qu’il est condamné à perpétuité! Devant cette cour Georges Abdallah, qui a refusé d’être représenté par son avocat pour une affaire ‘administrative’, a pu lire une déclaration, ce qui lui avait été impossible lors de la première audience. Il a pu ainsi réaffirmer: ‘après 26 ans de captivité, mes convictions anti-impérialistes restent intactes’. A la barre, il a expliqué avoir déjà donné son ADN à des gendarmes venus le visiter en détention en 2003, à l’époque où sa libération conditionnelle était envisagée. Mais le parquet général déclare ne pas retrouver de trace de cet ADN. Georges a déclaré refuser à donner à nouveau son ADN pour ne pas cautionner une loi liberticide. Le ministère public a requis la même peine de trois mois d’emprisonnement.

Différents collectifs, militants et amis étaient venus témoigner leur solidarité à Georges Abdallah. Plus d’une cinquantaine de personnes étaient présentes dans la salle d’audience ou devant le palais. Georges Ibrahim Abdallah est sorti du palais sous les applaudissements de ces soutiens, à qui il a adressé un signe de la main depuis le fourgon le ramenant à Lannemezan. La cour d’appel rendra son arrêt le 1er avril.

Georges Ibrahim Abdallah

Georges Ibrahim Abdallah

Mardi 16 février au métro Château-Rouge, entourés d’un lourd dispositif policier une petite centaine de manifestants, après une diffusion de tract, s’est rendu par petits groupes quelques stations de métros plus loin pour manifester plus librement. Une banderole a été déployée contre la machine à expulser, ‘Liberté pour tous, avec ou sans papiers’ et ‘Ni rafles, ni expulsions, détruisons les centres de rétention’ ont été scandés. La police intervient après dix minutes, déclenchant une course poursuite puis le ratissage du quartier. Il semble n’y avoir eu aucune interpellation.

Le texte de la Loi de programmation sur la performance de la sécurité intérieure a été adopté mardi en première lecture par 312 voix pour et 214 contre après trois jours de débat. Dotée d’un budget de 2,5 milliards d’euros, la loi met à la disposition des policiers tout un nouvel arsenal technologique. Le texte prévoit notamment la généralisation de la vidéosurveillance avec le triplement du nombre de caméras dans les rues pour atteindre 60.000 d’ici à 2012. De plus, il offre la possibilité aux établissements privés de placer des caméras surveillant la voie publique. N’importe quel commerçant pourra donc surveiller les allées et venues sur le trottoir. LOPPSI II prévoit également le recours et l’utilisation de fichiers. L’idée est d’interconnecter les fichiers existants – dont l’existence et le fonctionnement sont déjà validés de fait – pour aller vers une généralisation du fichage. Autre mesure high-tech, l’installation de mouchards au domicile de particuliers pour surveiller les mouvements sur leur ordinateur.

En 2001, la France et l’Italie ont conclu un accord pour la construction d’une ligne TGV reliant Lyon à Turin. Depuis le mois de janvier, des sondages géologiques sont effectués pour élaborer le tracé de la ligne ferroviaire. Le début du chantier a déclenché la colère des habitants de la région, qui étaient des dizaines de milliers à protester contre le projet à la mi-janvier.

Depuis quelques jours, les actions se sont multipliées afin d’empêcher l’avancée de la foreuse dans la vallée. Dans la nuit de mardi déjà, plusieurs militants étaient parvenus à intercepter l’engin entraînant une réaction policière violente pour les disperser. Les manifestants ont répliqué aux coups de matraques en tirant des boules de neige et des sachets remplis d’eau sur les forces de l’ordre et les ouvriers. Mercredi, 300 personnes s’étaient à nouveau rassemblées sur le site de forage. Les forces de l’ordre ont tenté de les disperser avec des grenades lacrymogènes auxquelles les manifestants ont répliqué avec des jets de boules de neige. Les affrontement ont été particulièrement musclés, faisant trois blessés graves du côté des militants. Tous les trois ont du être transporté à l’hôpital, déclenchant la colère des manifestants, qui sont allés bloquer les routes principales et l’autoroute. Une patrouille policière a été interceptée sur une nationale et bloquée. Après de nouveaux tirs de gaz lacrymogènes, celle-ci a pris la fuite. Plusieurs nouveaux rendez-vous ont été fixés dans les jours qui viennent pour dénoncer le projet ainsi que les violences policières de ces derniers jours.

Hier, nous vous annoncions une vague de perquisitions et d’arrestations lundi à Paris, dans le cadre de l’enquête sur une quarantaine de dégradations de distributeurs automatique de billets de banques dénonçant les sans-papiers. Cinq personnes se trouveraient actuellement en garde à vue. Les cinq hommes, âgés de 20 à 30 ans, devraient être déférés dans la journée au Parquet de Paris. Depuis le début du mois de décembre, plusieurs dizaines de distributeurs ont été taggués ou recouverts d’autocollants dans plusieurs arrondissements de Paris et des incendies de poubelles en ont endommagé plusieurs.

Vendredi 12 février à la tombée de la nuit, l’artiste hondurien Hermes Reyes, qui est aussi membre du Vaste Mouvement pour la Dignité et la Justice, dont l’organisation est liée au Front National de Résistance Populaire (FNRP), a été victime d’un attentat alors qu’il sortait d’une réunion du FNRP.

A l’aube du lundi 15 février, Julio Funès Benitez, membre de la résistance et appartenant au Syndicat SITRASANAA a été assassiné. Ses assassins ont disparu sans être inquiétés à bord d’un taxi, dans les environs du quartier Brisas del Norte, de Comayaguela.

Il semblerait que la police française ai arrêté un membre présumé de l’ETA à la frontière franco-espagnole lors d’un contrôle de routine. L’homme circulait dans un train en provenance de la France et a été interpellé à Port-Bou, en Espagne. Il était en possession d’une arme à poing, de faux documents d’identité français et espagnols, de matériel informatique et de plusieurs milliers d’euros. Selon les médias espagnols, il s’agirait de Faustino Marcos Alvarez, membre présumé d’un commando de l’ETA recherché depuis 2002.