Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Mercredi 23, une partie de la « Délégation internationale pour la paix du Kurdistan du Sud » (Rojava) devait rentrer en Allemagne. Ils étaient attendus à 14 heures. à l’aéroport de Francfort-sur-le-Main. Six délégués ont été interpelés à l’aéroport et interrogés par la police fédérale allemande. Déjà le 12 juin, la police fédérale avait empêché un groupe de la délégation pour la paix, dont le chef du groupe parlementaire du Parti de gauche de Hambourg Cansu Özdemir, de quitter le pays à l’aéroport de Düsseldorf. L’objectif de la délégation internationale était d’attirer l’attention sur la guerre d’attaque de l’État turc au Kurdistan du Sud, qui est contraire au droit international. A cet effet, des parlementaires, des militants, des journalistes et d’autres parties de la population ont été visités pour se faire une idée de la situation actuelle au Kurdistan du Sud.

Neuf dirigeants indépendantistes catalans ont été libérés mercredi, au lendemain de la grâce accordée par le gouvernement espagnol. Une manifestation se tenait devant le théâtre de Liceu où le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, annonçait la mesure de grâce (photo). Les manifestants réclamaient une amnistie plutôt qu’une grâce. La grâce exempte les condamnés du reste de leur peine et leur permettre de sortir de prison, l’amnistie revient à effacer totalement le délit. Et si cette grâce a permis à ces neuf indépendantistes de sortir de prison, elle reste « partielle » car elle ne lève pas la peine d’inéligibilité à laquelle ils avaient été condamnés, a précisé Pedro Sanchez.

Une dizaine de dirigeants du mouvement indépendantiste vivent en exil, plusieurs mandats d’arrêts européens ayant été lancés à leur encontre. La libération de ceux qui étaient restés en Catalogne, qui avaient été arrêtés puis jugés et condamnés par la justice espagnole ne veut pas pour autant dire que ces exilés peuvent rentrer en Espagne librement. Le message de Pedro Sanchez est clair: ne sont graciés que ceux qui rendent des comptes à la justice espagnole. Donc, pour, éventuellement, voir le délit de sédition levé, Carles Puigdemont et les autres exilés, qui n’ont pas été jugés en leur absence, devront revenir en Espagne et se mettre à la disposition de la justice. Reste aussi et surtout la situation des centaines de militants arrêtés lors des résistance à la répression du mouvement indépendantiste.

 

 

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La police turque a attaqué avec des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc un rassemblement organisé jeudi à Izmir par le Conseil des femmes du Parti démocratique des Peuples(HDP), en hommage à Deniz Poyraz. Après une visite de condoléances à la famille de Deniz Poyraz, le Conseil des femmes du HDP a placardé la photo et le nom de la jeune femme sur la plaque de la rue où se trouve le siège du HDP, lieu où la militante kurde a été assassinée le 17 juin par un fasciste turc. Les femmes ont voulu partir en manifestation, mais ont été encerclées par la police. Suite à quoi elles ont bloqué la rue avec un sit-in. C’est alors que la police a attaqué les manifestantes avec des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc.

 

Cela fait quinze jours que les étudiants de Tuléar manifestent dans le sud du pays à cause de ces bourses impayées depuis neuf mois . Un montant compris entre 25 000 et 30 000 ariarys par mois (entre 6 et 7 euros), non versé par le ministère de l’Enseignement supérieur. Ces bourses permettent à ces jeunes de vivre à côté de leurs études. D’autant qu’à cause des restrictions sanitaires, trouver un travail était plus compliqué pendant la pandémie. Des manifestations d’étudiants qui réclamaient leurs bourses impayées ont tourné à l’affrontement, faisant un étudiant mort et un autre gravement blessé. Le versement des arriérés a été débloqué hier lundi, après près de quinze jours de manifestations.

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Nizar Banat, un Palestinien de 43 ans, était connu pour ses vidéos postées sur les réseaux sociaux critiquant l’Autorité palestinienne (AP) présidée par Mahmoud Abbas, qu’il accusait de corruption. Il avait été arrêté à l’aube jeudi par les forces de sécurité palestinienne, puis conduit en détention. Le médecin légiste en charge de son autopsie a fait état de traces de coups à la tête, à la poitrine, au cou, aux jambes et aux mains. Moins d’une heure s’est écoulée entre les coups et sa mort. Cette mort a suscité l’indignation en Cisjordanie où des manifestants ont appelé au départ du président palestinien. Samedi, quelques milliers de personnes sont descendues dans les rues à Hébron et dans la ville de Ramallah où siège l’AP. Des pancartes brandies par des manifestants portaient l’inscription: « partez ». A Ramallah, des manifestants ont lancé des pierres sur les forces de sécurité mobilisées en masse et qui ont riposté en lançant des grenades lacrymogènes sur la foule. Des milliers de personnes avaient participé vendredi à Hébron aux funérailles de Nizar Banat.

 

Au petit matin du 21 juin, le siège de l’entreprise Eurocommand, dans le quartier de Halstenbek, à Hambourg a été attaqué à coups de pierres. Eurocommand développe, entre autres, des logiciels de surveillance. Un de leurs logiciels a déjà été utilisé en 2017, lors du G20, pour la coordination des interventions des forces de police. L’action a été revendiquée en solidarité avec le squat Rigaer94 et avec Lina, une antifasciste de Leipzig arrêtée en novembre 2020.

Dossier(s): Allemagne

Les manifestants indigènes manifestaient devant le Parlement à Brasilia contre un projet de loi portant atteinte à leurs droits, quand ils ont été attaqués par des membres des forces de l’ordre. Dans les affrontements qui ont suivi, au moins trois policiers ont été blessés par des flèches. L’Association des peuples indigènes du Brésil, a indiqué que deux autochtones avaient été hospitalisés après avoir été grièvement blessés et qu’une dizaine d’enfants, d’anciens et de femmes avaient été légèrement atteints. Les affrontements ont provoqué la suspension de la séance de la commission parlementaire qui débattait du texte controversé. Divers groupes indigènes manifestent depuis le début du mois à Brasilia contre ce projet de loi qui modifie les règles en vigueur de délimitation de leurs terres. Ils craignent que leurs terres ancestrales, où leur droit de vivre est garanti par la Constitution, soient ouvertes à l’exploitation commerciale, notamment à l’abattage des forêts et à l’extraction minière. Depuis son arrivée au pouvoir en 2019, le président Bolsonaro prône l’exploitation des ressources des terres indigènes et zones protégées d’Amazonie.

De violents affrontements ont éclaté lundi soir dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est. Les premiers heurts ont eu lieu entre résidents palestiniens et colons sionistes avant que la police n’intervienne avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau. Au moins 20 Palestiniens ont été pris en charge par le Croissant-Rouge palestinien. Les colons sionistes ont attaqué une ambulance. Quatre Palestiniens ont été arrêtés pour avoir tiré des feux d’artifice sur les policiers et causé des troubles à l’ordre public.

18h35: Fin de l’action et fin du fil infos.

18h25: Les premières et premiers manifestant·es, qui s’étaient attaché.es avec des lock arm, sont expulsé·es du bâtiment après un contrôle d’identité.

18h20: L’équipe anti-lock-arm de la police fédérale entre dans le bâtiment avec son équipement.

18h10: Le camion de l’équipe anti-lock-arm de la police fédérale vient d’arriver.

17h55: Quelques dizaines de personnes sont toujours rassemblées devant le bâtiment.

17h25: Il reste à l’intérieur la dizaine de manifestant.e.s qui s’étaient attaché.es avec des lock arm. Les volets ont été descendus ce qui ne permet plus de voir à l’intérieur du bâtiment.

17h05: Les manifestant.e.s à l’intérieur commencent à se faire expulser du bâtiment.

17h00: Les cordistes ont été libéré.e.s (avec pv) et le matériel confisqué. La manifestante a également été relâchée avec un pv et son mégaphone a été confisqué.

16h50: Une manifestante, qui faisait un discours devant le groupe de soutien, a été arrêtée par la police et emmenée à l’intérieur du bâtiment.

16h40: Des renforts de la police de la zone Bruxelles-Ixelles continent à arriver ainsi que la brigade canine. Un véhicule du corps d’intervention de la police fédérale est également sur place.

16h30: La police a arraché l’ensemble des banderoles et affiches. Un manifestant a été violemment poussé par terre par la police lors d’une bousculade.

16h20:  Précision – les cordistes arrêté.e.s ont été immobilisé.e.s par les vigiles de la tour des finances en attendant à la police.

16h10: La police est présente avec gazeuses et casques et bloque l’entrée.

16h05: La police est en nombre à l’intérieur et entoure les occupant.e.s qui se sont attaché.e.s avec des lockarms. Plus de 10 combis sont déjà sur place. Les soutiens continuent à arriver.

16h00: Une escouade de police est entrée dans le bâtiment. Quatre cordistes, qui se trouvaient de l’autre côté du boulevard, ont été arrêté.e.s.

15h50: Des renforts de police sont arrivés.

15h45: Les personnes ont été arrêtées en descendant de l’auvent.

15h30: Environ 150 personnes ont envahi l’Office des étrangers, situé boulevard Pacheco, à Bruxelles.
Un groupe de soutien est à l’extérieur, avec des personnes sur l’auvent pour accrocher des banderoles.

Occupation de l'office des étrangers à -2

Occupation de l’office des étrangers à -2