L’an passé, la « Computer Emergency Response Team » (CERT.be) a reçu pas moins de 500 signalements par mois, qui correspondaient à une moyenne de 304 incidents. Les dirigeants de la Federal Computer Crime Unit (FCCU) de la police fédérale et de CERT.be, Luc Beirens et Christian Van Heurck, ont insisté sur la nécessité de disposer de plus de moyens. La FCCU emploie directement 27 équivalents temps plein et compte, dans ses 25 centres régionaux, 180 équivalents temps plein, en plus des 3 magistrats spécialisés du parquet fédéral. Le cadre de la CERT se compose quant à lui de 5 ETP en charge de l’analyse, un coordinateur et un chargé de communication.

Cinquante agents supplémentaires seront engagés cette année pour lutter contre la cybercriminalité. Dix d’entre eux travailleront au Centre pour la cybersécurité dont le conseil des ministres a approuvé le cadre légal. Outre le cadre légal du nouveau centre, le gouvernement a dégagé un budget de 10 millions d’euros affectés à la lutte contre ce phénomène.

Tout comme divers autres grands groupes le font régulièrement, Apple vient de rendre publique la liste des demandes de renseignements reçues de la part des différents gouvernements sur la période entre janvier et juin de cette année. Les Etats-Unis ont été les plus gros demandeurs, mais le gouvernement américain n’a pas autorisé Apple à diffuser l’ensemble des informations en promulguant une ‘ordonnance de non-publication’. Dès lors, la société n’a pu que signaler avoir reçu entre 1000 et 2000 demandes du gouvernement américain concernant 2000 à 3000 comptes. Outre les Etats-Unis, le Royaume-Uni a introduit 127 demandes, l’Espagne 102, l’Allemagne 93, l’Australie 74 et la France 71.

Saint-Gilles pilote le premier projet belge de transversalité entre commune, police et quartiers pour garantir la sécurité dans ses rues. Première belge, UNEUS (pour UNion pour un Environnement Urbain Sécurisé) coordonne police, parquet et commune pour assurer un suivi permanent de la petite délinquance autour de la place Bethléem, du square Jacques Franck et sur une bonne moitié du territoire de la commune.

La trentaine d’agents intégrés à UNEUS est établie au koban (commissariat de proximité inspiré du modèle japonais) du Parvis. Plutôt que de passer continuellement d’une intervention à l’autre, d’un vol à une bagarre, ils ont désormais le temps d’approfondir les dossiers. En se promenant dans les quartiers, ils établissent des liens avec les habitants, les commerçants voire les malfaiteurs. «Le masque d’anonymat n’existe plus», assure Filip Bombaert, commissaire au koban UNEUS. «Aujourd’hui, on connaît les auteurs. Et ils le savent. Si un fait est signalé avec une description, on retrouve facilement le suspect».

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La répression de la société civile et de la dissidence en Azerbaïdjan s’est agravée au cours des 18 derniers mois. Les autorités ont arrêté des dizaines de militants politiques parmi lesquelles au moins six journalistes, deux défenseurs des droits humains qui ont participé à des efforts pour faire parvenir de l’aide à des victimes d’inondations et un avocat qui a tenté d’obtenir des indemnités pour des personnes expulsées de force de leurs logements. Les autorités ont eu recours à toute une série de fausses accusations, notamment de possession de drogue ou d’armes, de vandalisme, d’incitation à la violence et de trahison, pour emprisonner ces détracteurs.

On signale aussi de nombreuses irrégularités et violations de la légalité des procédures des enquêtes et des poursuites judiciaires. Dans plusieurs cas, les autorités n’ont pas enquêté sur les violences policières passées et les exactions pendant les gardes à vue. Des amendements législatifs accroissent, parfois dans une proportion de 1 à 100, les amendes encourues pour participation à des manifestations non autorisées, qui font passer de 15 à 60 jours la peine de prison maximale prévue pour des infractions mineures à l’ordre public qui sont souvent utilisées pour incarcérer des manifestants.

répression azrbaidjan

répression azrbaidjan

Le 14 juillet dernier, un site lyonnais de cartographie participative et de ressources contre la vidéosurveillance était lancé. Plus de 1500 caméras ont été déjà recensées dans l’agglomération, signalements qui permettent de mieux se protéger de la vidéosurveillance tout en informant sur la prolifération inquiétante et les évolutions technologiques. Et le projet a depuis été lancé dans 25 autres villes, dont Paris, où 2400 caméras ont déjà été recensées dans l’agglomération (il en reste beaucoup à signaler).

Le site de Lyon

Le site pour Paris

France: Cartographier ensemble la vidéosurveillance

Un bandh a touché plusieurs région en Inde, en protestation contre les exécutions sommaires de maoïstes déguisés en « fusillades » avec les forces de l’ordre. En Dhanora et Korachi, la paralysie était totale. Le bandh également affecté certaines régions de l’Etapalli et du Aheri talukas. Par mesure de précautions, en plusieurs endroits, les transporteurs publics avaient interrompus leurs activités. Les maoïstes également bloqué le trafic en abattant des arbres sur les routes, mais aucune action armée n’a été signalée.

La police péruvienne a fait usage jeudi de gaz lacrymogènes contre plusieurs centaines d’étudiants et de fonctionnaires qui manifestaient dans Lima contre un projet de réforme des universités et de la fonction publique. Les protestataires jugent que cette réforme, présentée comme un outil d’amélioration de la qualité des services publics, conduirait à la suppression de milliers de postes et compromettrait l’autonomie des université. Des échauffourées ont éclaté entre des manifestants et la police anti-émeutes à proximité du palais présidentiel. Plusieurs blessés ont été signalés à Lima et des villes de province où des manifestations similaires se déroulaient.

Pérou: Manifestations et affrontements à Lima

Une technique basée sur le principe de la cage de Faraday pour désactiver les ondes sur n’importe quel appareil électronique. Pas besoin d’enlever sa batterie (et donc utile pour les smartphones ‘unibody’ où il n’est pas possible de la retirer.) Intéressante aussi en ceci qu’elle n’envoie pas à l’opérateur un signal « téléphone coupé » (le fait pour deux suspects d’avoir coupé un téléphone au même moment a déjà été considéré comme élément à charge devant les tribunaux). Testé et approuvé par le Secours Rouge !

Lors de la conférence All things digital qui s’est tenue à San Francisco jeudi 30 mai, Motorola a présenté un cachet (en fait une micropuce) à ingérer chaque matin et qui permet de se connecter à son téléphone, à son ordinateur ou à sa tablette, directement depuis son estomac.
La puce, conçue par Proteus Digital Health, émet un signal de reconnaissance pour se connecter à son ordinateur, à son smartphone ou à sa tablette. Elle ne présente aucun danger pour le corps selon l’agence américaine des produits alimentaires, et ne contient aucune batterie. Son énergie proviendrait des acides contenus dans l’estomac.

Le chef des projets spéciaux chez Motorola a également présenté un tatouage électronique assez spécial sur son avant-bras : un code-barre qui, grâce à un système de capteurs et d’antennes qui détectent votre smartphone, permettrait de télécharger une application. Un tatouage (en fait un autocollant) électronique temporaire est fabriqué par un partenaire de Motorola, MC10.

la puce-tatouage de MC10

la puce-tatouage de MC10

Alors que les négociations entre la COB (Central Obrera Boliviana) et le gouvernements sur la réforme du régime de retraite se poursuivent difficilement, les ouvriers mineurs sont une nouvelle fois descendu mardi dans la capitale pour accentuer la pression. Ils ont défilé en faisant exploser de la dynamite sur tout le chemin et se sont confrontés à la police dans la Plaza Murillo. Dans d’autres villes, des incidents violents ont été signalés, comme de El Alto.

Bolivie: Nouveaux affrontements entres les mineurs et la police