Une rencontre est organisée mercredi entre des ministres européens de l’Intérieur, la commissaire européenne aux affaires intérieures et des représentants de Google, Facebook et Twitter. L’Union européenne va demander aux géants d’Internet de l’aider à lutter contre l’extrémisme et le jihadisme en ligne. Les grands réseaux sociaux n’effectuent pas de surveillance, mais ferment les comptes qui vont à l’encontre des conditions d’utilisation, notamment en cas d’appels à la violence, une fois qu’ils ont été signalés.

C’est au lendemain du procès qui a condamné durement des militants anarchistes pour le hold-up de l’agence de Pyrgetos (Larisa) de la banque ATE (actuellement Banque du Pirée), que l’attaque explosive contre l’agence de Skyies (Thessalonique) de cette même Banque du Pirée. Les auteurs expliquent dans ce communiqué que « Que ceux-ci aient effectivement participé à ce braquage ou non, nous autres sommes à leurs côtés. Cette action est une simple marque de solidarité, mais aussi un signal, qui dit que tout continue… ». Le communiqué se termine par un salut à Nikos Maziotis et à Pola Roupa.

Les autorités de l’Andhra Pradesh ont annoncé avoir arrêté un couple mardi lors d’une conférence de presse donnée en fin de semaine. Des membres de la Special Intelligence Branch (SIB) ont interpellé un couple accusé de travailler pour l’équipe technique du comité central du CPI(maoïste). Les deux personnes arrêtées ont été identifiées comme étant Kistappa, alias Krishna, 40 ans et sa femme, Laxmi, alias Bhavani, 35 ans. D’après les autorités, Kistappa travaillait pour les maoïstes depuis plus de vingt ans, alors que sa femme serait elle active depuis douze ans. Après plusieurs mois de surveillance, la SIB est entrée en action et a pris d’assaut leur cachette dans la région de Bagalagunte, à proximité de Bangalore mardi soir.

D’après la SIB, le couple vivait dans un appartement loué depuis quatre ans. Kistappa travaillait comme maçon et sa femme comme tailleur. Elle a également déclaré que le propriétaire du bâtiment leur avait signalé qu’une ou deux fois par ans, le couple fermait tout à clé et partait durant plusieurs semaines. Ayant saisi leur téléphone, la SIB est actuellement en train d’analyser le détail de leurs appels. ‘Nous savons qu’ils font partie de l’équipe technique du comité central. Nous tentons actuellement de découvrir leur rôle exact et les missions qui leur étaient confiées’. Leur tête avait été mise à prix pour 500.000 roupies (6000 euros) chacun.

Les députés français ont approuvé hier mardi l’interdiction administrative de sortie du territoire d’un ressortissant français « dès lors qu’il existe des raisons sérieuses de croire qu’il projette des déplacements à l’étranger ayant pour objet la participation à des activités terroristes, des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité ou sur un théâtre d’opérations de groupements terroristes et dans des conditions susceptibles de le conduire à porter atteinte à la sécurité publique lors de son retour sur le territoire français ».

D’une durée de six mois, renouvelable jusqu’à deux ans, cette interdiction conduira au retrait immédiat du passeport et de la carte d’identité de la personne concernée qui recevra un récépissé valant justification de son identité. Les personnes faisant l’objet de cette interdiction seront signalées dans le Système d’information Schengen utilisé par les pays de l’espace européen sans frontière. Les compagnies de transport auront interdiction de prendre ces personnes dès lors qu’elles auront été alertées par les autorités de leur présence dans leur système de réservation. La violation de cette interdiction, punie de trois ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende, constituera un motif pour arrêter à leur retour.

Le projet de loi, qui cible également l’apologie du terrorisme sur internet, devrait être voté en procédure d’urgence (une seule lecture) à l’issue des débats aujourd’hui mercredi.

NB: Les liens d’origine ont été supprimés de cet article, la seule application de messagerie que nous recommandons est Signal, qui peut être téléchargé pour toutes les plateformes (Windows, MacOS, Linux, Android et iOS) sur signal.org.

Minilock est une application Chrome développée par le créateur du très efficace Cryptocat. L’application permet de chiffrer/déchiffrer un fichier rapidement et simplement. L’application est basée sur le principe de GPG et d’une double paire de clés, à ceci près que le programme utilise l’adresse e-mail de l’utilisateur comme clé secrète et rend donc l’utilisation du programme très légère et simple. C’est une version de développement, donc elle n’est pas sûre, mais c’est à essayer.

Internet : Une extension Chrome pour chiffrer facilement

Depuis quelques jours, la City of London Police fait irruption sur les sites internet accusés de piratage en prévenant que les pages consultées ont fait l’objet d’un signalement à la police et sont visés par une enquête. «Prière de fermer la page qui contient ce site», annonce le message qui s’affichent à la place des bandeaux publicitaires des sites qui enfreignent les droits d’auteur. Ces espaces sont généralement gérés par des régies publicitaires externes, qui distribuent les publicités achetées par les annonceurs.

La police s’est associée à une start-up appelée Project Sunblock, qui garantit aux marques que leurs publicités ne seront pas affichées sur des sites indésirables. Au Royaume-Uni, la justice a déjà ordonné le blocage d’une cinquantaine de sites de téléchargement

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Grande-Bretagne: La police s’invite sur les sites pirates

La situation semble se clarifier au fil des heures sur ce qui s’est passé ce matin dans le centre-ville de Athènes. Nikos Maziotis aurait été suivi par la police dans un magasin, l’alarme a été déclenchée, Nikos a pu s’enfuire à bord d’un taxi, il en est sorti en plein quartier touristique (Monastiraki) et la fusillade a commencé. Aussitôt que la présence de Nikos a été signalée, des agents de la police militaire, police anti-émeute, police anti-terroriste, brigades DELTA et autres ont été déployés massivement dans le quartier. Finalement, après une demi-heure, Nikos a été blessé gravement à l’épaule et a été laissé plusieurs minutes sur le sol à perdre du sang avant d’être transféré à l’hopital où il a directement subit une opération chirurgicale. La police anti-terroriste était présente en masse dans la salle d’opérations avec des armes automatiques (une première). Il ne serait plus en danger de mort à l’heure actuelle mais devra rester hospitalisé 15 jours avant d’être transféré en prison. Nikos était l’un des guerilleros les plus recherché en Grèce, il a été condamné il y a plusieurs mois à 25 ans de prison pour une série d’attentats spectaculaires entre 2003 et 2010 parmi le groupe anarchiste ‘Lutte Révolutionnaire’. En début d’année, l’état grec avait mis une prime de 1 million d’euro pour tout renseignement menant à la capture de Nikos ou de Pola Roupa, autre membre de LR dans la clandestinité en fuite. On ne sait pas à l’heure actuelle si l’arrestation fait suite à une dénonciation, à un contrôle d’identité hasardeux, à une filature. Il semble toutefois que l’information selon laquelle Nikos aurait braqué une bijouterie soit erronée.

Selon les informations qui apparaissent au compte-goutte en attendant une déclaration de l’État grec, Nikos Maziotis qui a été arrêté très violemment dans le quartier touristique d’Athènes Monastiraki serait gravement blessé, comme en témoigne cette photo prise sur les lieux de l’affrontement et des témoins qui signalent que le prisonnier saignait abondamment lors de son transfert à l’hôpital. Selon les informations, Nikos aurait été attrapé soit, suite à un braquage, soit suite à une filature. Deux touristes et un policier ont également été blessés dans la fusillade.

Nikos a été blessé lors de la fusillade

Nikos a été blessé lors de la fusillade

On sait que la lutte contre le « terrorisme islamiste » ouvre la porte à une série de lois et de pratiques répressives qui se généralisent dans un second temps. C’est la possibilité de fermer des sites pour un contenu politique sans décision de justice qui est maintenant envisagée. Lundi 23 juin, le ministère de l’intérieur français a fait parvenir à la Commission européenne l’article 6 du projet de loi, qui vise à permettre le blocage administratif, sans passage par un juge, des sites djihadistes.

Le texte prévoit la possibilité pour « l’autorité administrative » de demander aux fournisseurs d’accès à Internet de bloquer « sans délai » l’accès à des sites incitant au terrorisme. Un juge interviendra a posteriori et indirectement dans la procédure : un magistrat désigné par la chancellerie contrôlera « les modalités d’établissement, de mise à jour et de communication » de la liste des sites bloqués. Cette intervention du juge sera précisée par décret. Les fournisseurs d’accès à Internet devront également proposer à leurs abonnés un moyen simple de signaler les sites incitant au terrorisme, et devront les dénoncer aux autorités, comme ils doivent déjà le faire pour certaines activités illégales (pédopornographie). L’examen en Conseil des ministres est prévu au début du mois de juillet. L’examen du projet de loi est prévu au Parlement lors de sa session extraordinaire de juillet.

Suite à la manifestation de Nantes du 22 février, une première vague d’arrestations a eu lieu fin mars : 9 personnes sont interpellées à leur domicile sur la base de photos. Suite à ce coup de filet, une personne est condamnée à un an de prison ferme à Carquefou. Une autre des personnes sera jugée le 19 juin. Depuis, une nouvelle personne a été arrêtée à Paris. Suite à un contrôle de police, elle est interpellée et transférée à Nantes. Elle ne déclare rien lors de sa garde-à-vue et refuse la comparution immédiate. Conséquence : un séjour à la prison de Carquefou jusqu’à son procès, le 27 juin, à Nantes. Les chefs d’inculpation retenus sont dégradations et violence contre agent.

Mardi 27 mai, une autre personne est interpellée en pleine rue par des policiers en civil. À nouveau, elle est transférée à Nantes au motif de sa participation à la manifestation du 22 février. Elle aussi refuse la comparution immédiate. En attendant la date de son procès, le 19 juin, elle est soumise à un contrôle judiciaire. Chefs d’inculpations retenus sont dégradations avec circonstances aggravantes, participation à un attroupement armé, refus d’ADN et refus de signalétique.

France: Rassemblement demain à Nantes