14 membres présumés du réseau de guérilla urbaine de l’ELN, qui serait responsable d’attaque à la bombes le 2 juillet, ont été arrêtés. Le 2 juillet en effet, deux attentats contre l’institution financière PORVENIR avait fait 10 blessés. Parmi les personnes arrêtées, le commandant des unités urbaines de l’ELN, connu sous l’alias « El Profe». Des documents et des uniformes ont été saisis.Par ailleurs, une patrouille de huit policiers a été attaqué à l’arme automatique par l’ELN dans la ville de Norosí, au sud de la province de Bolivar. Les policiers ont répliqué et la fusillade a duré entre 10 et 15 minutes. Aucune perte n’a été signalée.

Un des deux sièges de PORVENIR attaqués par l’ELN

Un des deux sièges de PORVENIR attaqués par l'ELN

L’année dernière, les autorités belges ont bloqué l’accès à 127 sites web hébergés à l’étranger, contre 20 en 2013 et 73 en 2012. Ces chiffres proviennent d’une réponse donnée par le ministre de l’Intérieur à une question parlementaire. Les sites peuvent être bloquée pour des raisons diverses: pédophilie, extrémisme, racisme, mise à disposition de téléchargements illégaux, etc. Lorsqu’un site web est bloqué, les internautes sont redirigés vers une page signalant que le contenu recherché n’est plus disponible. On estime que cela écarte 40% du trafic, les autres visiteurs contournant l’interdiction. Le ministre admet qu’il n’y a pas de « contrôle indépendant » sur le blocage des sites internet, mais affirme qu’à chaque fois qu’un site web a été bloqué, cela a été fait sur demande d’un magistrat.

Facebook utilise un logiciel permettant d’espionner les conversations privées de ses 900 millions d’utilisateurs, afin de traquer d’éventuels criminels et de les dénoncer à la police. Dans le cas de la pédophilie, cette technologie passe au crible les discussions en recherchant notamment certains mots-clés (sur la base de précédentes discussions de pédophiles condamnés), la différence d’âge entre les deux interlocuteurs, la fréquence de leurs conversations, leur lien d' »amitié » etc. En cas d’alerte, la conversation est signalée aux équipes de FB, qui contactent les autorités. Ce « scan » des conversations ne vise toutefois pas que la pédophilie (exemple naturellement mis en avant par FB) mais « toutes les activités criminelles » et même « toutes les activités qui vont à l’encontre des conditions d’utilisation ».

Dans ces conditions, FB annonce qu’il peut « être amené à partager des informations […] pour empêcher la fraude ou toute autre activité illicite, pour prévenir tout préjudice corporel imminent ou protéger nos intérêts. Ceci peut inclure le partage d’informations avec d’autres sociétés, juristes, tribunaux ou toute autre entité gouvernementale ». En somme, Facebook se réserve le droit de signaler aux autorités (ou d’autres sociétés privées!) toute activité jugée « illicite », sur la base de conversations privées. Au regard de la loi française, Facebook semble violer l’article L241-1 du Code de la sécurité intérieure qui garantit le secret des correspondances émises par la voie des communications électroniques. Le débat sur l’accès aux e-mails ne concerne pas seulement Facebook. En 2010, un internaute américain a déposé une plainte contre Google, qui analyse le contenus des e-mails échangés via Gmail pour proposer de la publicité ciblée.

Internet: Le logiciel espion de Facebook

Dans la nuit de mardi 28 à mercredi 29, une trentaine de slogans anarchistes, anticapitalistes et antifascistes avaient redécoré des locaux privés et publics en centre-ville, mais aussi des véhicules et des distributeurs automatiques. Grâce aux caméras de sécurité mais aussi au signalement de riverains, la police a pu arrêter deux hommes et deux femmes âgés de 19 à 32 ans. Le conseil municipal décide de porter plainte contre les auteurs. Les quatre personnes, qui se revendiquent zadistes, sont sortis de garde à vue. La voiture de l’un d’entre eux a été saisie et ils sont convoqués devant le juge le 23 juin.

Une banque taguée boulevard de la République à Agen

Une banque taguée boulevard de la République à Agen

Des émeutes ont éclaté à Baltimore peu après les funérailles de Freddie Gray, un jeune Noir, mort des suites d’une fracture des vertèbres cervicales infligée lors de son arrestation par la police. Le calme était progressivement revenu à Baltimore dans la nuit de lundi à mardi, bien que quelques incidents isolés aient encore été signalés. Ces nouvelles violences, circonscrites dans un quartier du nord-ouest de la ville, ont fait quinze blessés parmi les policiers et mené à vingt-sept arrestations, selon un premier bilan.

A compter de mardi, un couvre-feu est instauré entre 22 heures et 5 heures du matin, et ce pendant une semaine, a annoncé la maire de la ville. La générale de la garde nationale a confirmé lors d’une conférence de presse que cette force paramilitaire allait être déployée « massivement » dans la ville. Un responsable de la police du Maryland a lui indiqué que l’Etat avait requis jusqu’à cinq mille cinq cents hommes supplémentaires en renfort. Les forces de l’ordre munies de boucliers antiémeutes ont fait usage de gaz lacrymogène et de produits irritants pour disperser les émeutiers, qui leur ont jeté en retour des pierres et autres objets et ont brûlé des voitures de police, pillé, puis incendié un supermarché.

Emeutes à Baltimore

Emeutes à Baltimore

Mumia Abu Jamal -qui a eu 61 ans ce 24 avril- est toujours dans un état grave, qui empirerait encore. Malgré une large mobilisation aux Etats-Unis, et le financement de ses soins par les soutiens via une campagne de Crowdfunding, la femme de Mumia qui l’a visité hier a signalé qu’il était dans un état de faiblesse extrême, qu’il n’était plus en état de se nourrir lui même. Cette faiblesse extrême pourrait toujours être un symptôme du choc diabétique qu’il a subit, même s’il est difficile d’avoir des informations précises sur son état de santé.

A Bruxelles, une banque a été taguée pour rappeler la situation de Mumia, en prison depuis décembre 1981.

Tag Mumia à Bruxelles.

Une technique ‘bien connue’ pour surveiller le possesseur d’un téléphone est le ‘IMSI Catcher ». Un IMSI Catcher est un engin utilisé par la police qui se substitue à une antenne GSM (et se fait passer pour elle). Une fois connecté à cette fausse antenne, le IMSI Catcher aura les moyens de faire parler un téléphone. Lorsque la police ignore le numéro de téléphone d’un manifestant -par exemple- elle peut activer un IMSI Catcher pour connaître ce numéro.

Il y a quelques jours, les manifestants qui s’étaient rassemblés devant l’Assemblée Nationale -visiblement très au fait des nouvelles technologies- ont d’ailleurs détecter deux IMSI Catchers dans les alentours de la manifestation.

Heureusement, il existe à présent une application pour Android qui détecte si un IMSI Catcher se trouve dans les alentours, si il est activé, si il vous cible, ou si il est en train de vous écouter. Il y a 6 niveaux d’alertes :

1. Repos, l’application charge,

2. Normal, l’application est allumée, rien à signaler,

3. Medium, une antenne-relais chiffre peu ou pas, les communications peuvent être interceptées.

4. Haut, un IMSI Catcher est actif dans les alentours.

5. Dangereux, le IMSI Catcher vous cible spécifiquement.

6. COURREZ, votre téléphone est en train d’être manipulé. Pour ce niveau, les développeurs de l’application conseillent de détruire ou de se débarrasser du téléphone puisqu’il pourrait être compromis irréversiblement.

Cette merveilleuse application est nommée « Android IMSI Catcher Detector ». Elle n’est pas téléchargeable via le Google Play Store (pour des raisons de principes et de sécurité). L’APK (éxécutable Android) peut être téléchargée via ce site (en cliquant sur « Android-IMSI-Catcher-Detector.apk »). Téléchargez ce fichier depuis votre smartphone, allez dans Paramètres -> Sécurité -> Cochez la case « Sources Inconnues ». Ouvrez ensuite l’APK pour l’installer.

Une fois l’application ouverte, voyez le menu « Settings » dans le volet gauche pour activer plus de sécurités. L’application n’est disponible qu’en anglais pour le moment.

Les 6 niveaux d’alerte d’Android IMSI Catcher Detector.

Les 6 niveaux d'alerte d'Android IMSI Catcher Detector.

Les partenariats locaux de prévention (PLP) ont déjà conquis la plupart des provinces en Flandre et se répandent plus doucement en Wallonie. Il s’agit, dans un quartier déterminé, pour des citoyens de collaborer avec la police pour repérer et signaler les « agissements suspects ». La Belgique compte actuellement 671 PLP. Si le chiffre est en nette augmentation depuis la dernière circulaire de 2010 (en 2011 on en comptait 474), l’immense majorité des PLP se situent en Flandre.

Les PLP viennent du monde anglo-saxon. Nés à la fin des années 90 en Belgique sous le nom de réseaux d’information de quartier (RIQ), ces partenariats entre voisins rassemblent plusieurs dizaines de milliers de personnes en Belgique. La loi sur les milices privées de 1934 encadre ces associations : un PLP ne pas, par exemple organiser ou réaliser des patrouilles.

Belgique: 671 « partenariats locaux de prévention »

Jeudi 26 février le procès pénal de l’anarchiste biélorusse Mikalai Dzyadok a eu lieu à la prison de Mahilyou. Dzyadok était accusé de 16 violations des règles de la prison, comme le port de vêtements de sport au lieu de l’uniforme de la prison, de dormir après que le signal de réveil, ne pas dormir après la fermeture, de parler aux prisonniers des autres cellules, etc. Le procureur a demandé au tribunal de sanctionner Mikalai Dzyadok par une années dans une colonie pénitentiaire à sécurité maximale, une mesure extrêmement rare. La tribunal a finalement condamné Mikalai Dzyadok à un an supplémentaire en prison.

Mikalai Dziadok a reconnu les faits, mais que ces faits mineurs débouchent sur un tel procès ne peut s’expliquer que par la volonté des services de sécurité de faire pression sur lui pour lui faire signer un document de repentir. Mikalai Dziadok avait été reconnu coupable le 27 mai 2011 d’attaques contre une casino, contre le siège de la Fédération des syndicats et d’avoir participé à une manifestation anti-militariste près de l’état-major général. Il avait été condamné à 4,5 années de détention. il devait être libéré le 3 mars prochain.

Mikalai Dzyadok

Mikalai Dzyadok

İlhami Yıldırım, un conseiller du président Erdogan, qui s’était signalé par des déclarations les plus agressives contre les manifestants de mai, a été la cible d’une attaque des Forces Populaires Partisanes (la branche armée du MKP, le Parti Communiste Maoïste). Son chauffeur/garde du corps du politicien a été blessé (et ses armes confisquée) tandis que Yıldırım quittait le véhicule mitraillé et s’enfuyait. Il a été blessé d’une balle à la jambe dans sa fuite. İlhami Yıldırım est par ailleurs le frère de l’ancien ministre des Transports Binali Yıldırım. L’attaque a eu lieu dans le quartier Mehmet Akif du quartier Çekmeköy d’Istanbul.

Le lieu de l’embuscade

Le lieu de l'embuscade