Lundi matin, quelques dizaines de manifestants qui ont pris la rue, afin de protester contre le Plan Nord. À peine 10 minutes après le début de la marche qui avait lieu par un temps glacial, les manifestants se sont retrouvés face à face avec une masse de policiers anti-émeute. Refusant de battre en retraite, les manifestants ont été chargés par les policiers. Les manifestants, dont plusieurs étaient masqués, se sont ensuite dispersés dans les rues du Vieux-Montréal, suivis de près par la brigade anti-émeute. Deux participants à la marche ont alors été arrêtés; l’un pour agression armée, l’autre pour voies de fait sur un agent de la paix. Un troisième manifestant a été interpellé en vertu du règlement P6 (manifestation non autorisée).
Cette manifestation avait été organisée dans le cadre du Forum stratégique de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain sur les ressources naturelles, qui se tient au palais des congrès, réunissant plusieurs conférenciers des milieux miniers et gaziers, en autres. Plusieurs graffitis dénonçant la nouvelle mouture du Plan Nord rebaptisé «Plan Mort», ont été faits sur l’édifice. Des grosses taches de peinture ont aussi été lancées sur les murs.

Canada: Arrestations à la manifestation contre le « Plan Nord »

Au total 80 personnes ont été interpellées mardi à Hong Kong lors d’une opération policière dans une rue bloquée par des manifestants depuis deux mois dans le quartier de Mongkok. Ils ont été arrêtés pour rassemblement illégal et violation d’une décision de justice exigeant le démantèlement des barricades dans les rues. Des échauffourées se sont produites au moment où la police tentait de disperser une centaine de manifestants qui refusaient de quitter les lieux alors que des ouvriers démantelaient des barricades à Mongkok, dans la partie continentale de Hong Kong.

Hong Kong: 80 arrestations

Après avoir constitué une cellule spéciale, composée de policiers anversois et bruxellois pour identifier parmi les dockers d’Anvers et les milieux anarchistes et d’extrême-gauche, les manifestants qui avaient pris part aux affrontements avec la police lors de la gigantesque manifestation du 6 novembre, et après avoir annoncé qu’une quinzaine d’entre-eux avaient été identifiés, la police a procédé ce matin à 11 attestations, dont 4 avec mandats d’arrêt. Si les personnes arrêtées l’ont été à plusieurs endroits du pays, c’est la police de la zone Bruxelles-Ixelles qui a coordonné l’opération, ce qui laisse penser que c’est à Bruxelles qu’a eu lieu le plis grand nombre d’arrestations.

Une personne aurait été relaxée, 4 inculpées, on ignore ce qu’il est advenu des personnes qui ont été interpellées sans mandat d’arrêt (avec mandat d’amener).

Les personnes arrêtées qui seront inculpées passeront en composition le 4 décembre à Bruxelles (pour les procédure en flamand) et le 16 janvier à Bruxelles également (pour les procédures en français).

Manifestation du 6 novembre

Manifestation du 6 novembre

Plusieurs squats ont été expulsé à Lyon les deux dernières semaines d’octobre: le Rock’N’Roll Vengeance, le CSAO Le Harraga, Chez Mémé, le Radar et et d’autres squats sans nom. Alors que le tribunal avait accordé la trêve hivernale pour certains d’entre-eux, la préfecture a attendu sournoisement les derniers jours pour agir. Les personnes ont ainsi été maintenues dans leurs lieux d’habitation, espérant obtenir la trêve au lieu d’ouvrir d’autres lieux vides.

D’autres squats ont été quant à eux expulsés de manière illégale, alors que les personnes étaient sur les lieux depuis bien plus de 48h, empêchant ainsi toute procédure administrative qui leur aurait permis de passer l’hiver au chaud. Une fois expulsés, les habitants se sont aussi vu traqués jusqu’aux portes de leur nouvelle maison. Les autorités n’ont pas hésité à mobiliser plusieurs camions de CRS pour essayer de déloger des personnes bénéficiant d’un bail précaire.

France: Squat évacués en série à Lyon

Un homme qui avait fait de la récupération de nourriture dans la poubelle d’un supermarché près de Nantes a été jugé grâce à un prélèvement ADN. Le procureur réclame trois mois de prison ferme pour « vol par escalade ». L’absurdité de cette affaire et des moyens mis en oeuvre est expliquée par le lieu : les lieux proches de la ZAD font l’objet d’une criminalisation poussée. La personne qui a été jugée avait d’ailleurs déjà été condamnée pour une action contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Le procureur a fait valoir que l’homme était interdit de département, avait refusé de donner son ADN et qu’il était coupable de « vol en réunion par escalade ». L’utilisation d’une telle répression pour un « délit de droit commun » en fait une « infraction politique » a répondu l’avocat. Le tribunal a finalement condamné la personne a 3 mois de prison avec sursis et à 105 heures de travail obligatoire.

À partir de 9h30, hier jeudi 23 octobre, un impressionnant dispositif policier (plus de 15 cars de CRS sur les lieux) a violemment expulsé le 103-105 avenue de Lodève à Montpellier. Une centaine de personnes habitaient là depuis avril. Connu sous le nom de Luttopia, le squat proposait une sorte d’hébergement social, abritant jeunes sans toit, travailleurs pauvres, familles en demande du droit d’asile, sans papiers… Même la préfecture y envoyait des familles…

L’expulsion ne s’est pas déroulée sans heurts: les policiers ont eu du mal à venir à bout de l’expulsion, une personne était suspendue sur une corde entre deux des bâtiments occupés, plusieurs personnes se sont mises pacifiquement sur le chemin des policiers qui ont tapé dans le tas. Plusieurs personnes ont été tabassées (une personne a eu le nez cassé), cinq ont été placées en garde à vue.

France: Violente expulsion d’un squat à Montpellier

Lundi passé au petit matin, quatre fourgons banalisés de la police genevoise ont été incendiés dans la cour du centre de formation des forces de l’ordre, à Carouge. Ces véhicules servaient au transport d’aspirants policiers. Ils ont été complètement détruits. La brigade de police technique et scientifique s’est rendue sur les lieux et la brigade des vols et incendies de la police judiciaire a ouvert une enquête.

Suisse: Action contre la police à Genève

Trois guérilleros présumés de la NPA ont été tués et deux militaires gouvernementaux ont été blessés suite à un combat à Davao del Norte. C’est autour de 17h45 dimanche (heure locale), que les troupes du 72e bataillon d’infanterie ont accroché un détachement de guérilleros à Sitio Poiton (Kapalong). Les militaires ont récupérés sur les lieux de la fusillades un AK-47, un M16 et un IED.

Lundi 18 août, dès 6 heures du matin, des habitants du quartier Hino, dans la zone portuaire d’Abidjan, ont été réveillés par une massive intervention de la gendarmerie et sommés de quitter les lieux pour laisser place à un « opérateur économique » qui aurait acquis le terrain. Les habitants, qui soutenaient que le dossier est en cours au Tribunal de première instance d’Abidjan, ont refusé de sortir de leurs maisons.

Les gendarmes ont alors procédé de force alors à l’expulsion de plusieurs logements, ce qui a provoqué la colère de tout le quartier. Des affrontements ont commencé, les forces de l’ordre utilisant des lacrymogènes pour repousser les émeutiers qui caillassaient les gendarmes. La gendarmerie a été épaulée par des hommes de main en civil vraisemblablement embauchés par « l’opérateur économique » responsable de l’expulsion… Le calme est revenu un peu plus de deux heures plus tard. Une quinzaine de blessés ont été évacués au CHU de Treichville.

Côte d’Ivoire: Résistance aux expulsions

Bassirou Faye, un étudiant inscrit en faculté des sciences est mort d’une balle dans la tête jeudi suite à de violents affrontements qui ont éclaté en marge d’une manifestation estudiantine réprimée par la police sénégalaise. Plusieurs étudiants et policiers ont été blessés et soignés aux urgences d’hôpitaux de Dakar.

Les violences ont débuté en fin de matinée, jeudi 14 août, lorsque des étudiants, venant souvent de milieux pauvres et ruraux, ont protesté contre le retard du paiement de leurs bourses. Certains étudiants n’ont pas perçu de bourse depuis dix mois. Les affrontements avec les policiers durent tout l’après-midi. Les forces de l’ordre seraient entrées dans les logements étudiants, mettant à sac plusieurs chambres, cassant des ordinateurs et des téléviseurs des étudiants.

Sénégal: La police tue un manifestant étudiant