Le Secours Rouge co-organise le 1er Mai révolutionnaire à Bruxelles dans le cadre de « Classe contre Classe ».

L’appel de Classe contre classe

L’appel général de l’Alliance:

L’humanité a le couteau sur la gorge. Le capitalisme ne se limite plus, dans sa soif de profit, à lui rendre la vie infernale: il menace son existence même.
Au delà des résistances, au-delà des fronts de luttes spécifiques, émerge le besoin d’un mouvement révolutionnaire capable de rompre avec le capitalisme et toutes les formes de dominations. Le 1er Mai révolutionnaire est l’expression de ce besoin.
Pas un défilé ritualisé, pas une cohabitation des luttes, pas une plate-forme des revendications: mais l’expression de notre volonté commune de mener un processus révolutionnaire jusqu’au bout, jusqu’à la liquidation du capitalisme et des autres systèmes de domination, de sa classe dominante, et de tout ce qui assure leur pouvoir: leur État, leur parlement, leurs lois, leurs complices “critiques”, leurs alliances et leur police.

 

Ce samedi, se tenait la dixième édition du Carnaval sauvage à Bruxelles qui a réuni près de 1.800 personnes. La rassemblent festif a débuté dans les Marolles, place du Jeu de Balle et a pris ensuite la direction de Tour et Taxis où un grand feu a été allumé dans une ambiance festive et bon enfant. Vers 22h, les la police a voulu mettre fin aux festivités avec un dispositif particulièrement important. Une autopompe et du gaz lacrymogène ont été utilisés, ainsi que des coups de boucliers et de matraques. Des projectiles ont été lancés vers les policiers et un véhicule de police a été endommagé. Plusieurs participants ont été blessés, une dizaine ont été interpellés.

 

 

Le 15 mars au matin vers 8h30, une cinquantaine d’activistes issus de divers collectifs ont perturbé durant 1h30 l’entrée du « Forum for the Future of Agriculture » dans le centre de Bruxelles. Ce Forum se présentant comme un espace démocratique et « un peu » écologique pour rendre l’agriculture plus respectueuse de l’environnement et des paysans est organisé par SYNGENTA. Une des plus puissantes multinationales au monde de l’Agrobusiness. Par cette action les activistes ont dénoncé une nouvelle fois le lobbying et greenwashing de l’agrobusiness et perturbé le début de ce forum dans lequel s’exprimaient de nombreux invité.e.s. issus des multinationales, de certains Etats et de l’Union Européenne.

Cette action « surprise » a été en partie empêchée par la police présente sur place depuis 6h30 et sans doute sans surprise, déjà au courant ou en attente d’une action. Une vingtaine de policiers de Bruxelles, quelques RG qui disposaient d’un badge spécial aux couleurs du Forum. 8 personnes ont été arrêtées (dont 3 personnes un peu avant dans les alentours). Elles ont été libérées quelques heures plus tard.

Dans une nouvelle attaque contre le mouvement de solidarité et de libération de la Palestine, le ministre de l’intérieur français Gérald Darmanin a demandé la dissolution du Collectif Palestine Vaincra. Cette demande de dissolution survient quelques semaines après celles qui ont visé Nantes Révoltée et le CCIF. Un rassemblement contre ces procédures de dissolution aura lieu ce vendredi à Bruxelles, de 18H à 19H devant le consulat général de France (métro Art-Loi). Lire le communiqué du Secours Rouge International à propos de ces dissolutions

Ce samedi 19 février dès 15h auront lieu une série d’activités en solidarité avec les 4 condamné·e·s du procès de la maquette de la maxi-prison. De 15h à 17h : Promenade autour du chantier de la maxi-prison, avec expo photo « En vis à vis ». Dès 17h, plusieurs activités (expos, présentations, musique, table d’hôte, etc. Programme complet sur Indymedia.

Entre 1995 et 2001, le militant révolutionnaire Erdal Gökoglu a été arrêté en Turquie et y a été torturé à plusieurs reprises. Il souffre du syndrome de Wernicke-Korsakoff depuis la grande grève de la grève de la faim de 2000 contre les prisons d’isolement et des séquelles des blessures par balle qu’il a reçue lors de la répression de la lutte des prisonniers politiques de la prison d’Uucanlar. En Turquie, il a été déclaré invalide en 2001 et s’est réfugié en Belgique après sa libération. Il y a obtenu en 2007 le statut de réfugié politique. Il avait été arrêté et extradé en Allemagne (voir notre article), à la demande du parquet allemand qui l’accusait d’avoir été responsable, entre 2002 et 2013, des locaux du DHKP-C à Hambourg et à Berlin.

Après plus d’une année d’un procès plusieurs fois interrompu en raison de son état de santé précaire, Erdal a été condamné par le tribunal de Hambourg à cinq ans d’emprisonnement (voir notre article). Il a obtenu d’achever sa peine en Belgique et a été transféré, au début de février 2021, alors qu’il avait purgé les deux tiers de sa peine, à la prison de St Gilles. A St Gilles, Erdal a entamé une nouvelle grève de la faim contre le port de l’uniforme. En Turquie, le refus du port de l’uniforme de la part les prisonniers politiques a une très haute valeur symbolique et politique. Des dures luttes ont eu lieu sur cet enjeu, dont les prisonniers sont sortis victorieux. Erdal a gagné de nos pas devoir porter l’uniforme mais est privé de tous les déplacements (y compris les visites) pour lesquels le port de l’uniforme est jugé nécessaire. Une loi belge de 2005 a pourtant annulé le port de l’uniforme dans les prisons mais dans les faits, seules 12 prisons ont pu le mettre en pratique. Quoiqu’il en soit, Erdal a déjà depuis longtemps dépassé le délai donnant droit à une libération anticipée.

Erdal Gökoğlu

Erdal Gökoğlu

Hier soir, à 22H, l’aviation turque a bombardé diverses cibles au Kurdistan irakien dont le camp de réfugiés kurdes de Maxmur, mais aussi Geliyê Kersê, Barê et Çil Mêra (dans les monts Shengal). En réaction, plusieurs manifestations de protestation ont eu lieu, au Kurdistan mais aussi à Bâle, Copenhague, Strasbourg et Toulouse. Les organisations kurdes de Belgique appellent à un rassemblement de protestation aujourd’hui mercredi à 15h  devant le 40 rue Montoyer.

Suite aux affrontements survenus, notamment, lors des manifestations antivax/antipass, Philippe Close, le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, propose une “loi casseurs”, inspirée de la “loi football” adoptée à la fin des années 90 pour vider les stades des hooligans. Concrètement, en plus des sanctions pénales, les casseurs identifiés ne pourraient plus prendre part à une manifestation, et devraient même pointer au commissariat les jours de manif. Le projet de loi n’en est pour l’instant qu’au stade embryonnaire mais les discussions avec le ministre de la Justice ont d’ores et déjà été ouvertes.

 

Voilà un an déjà qu’Ibrahima Barry est décédé suite à un crime policier. À ce jour, l’affaire suit son cours à la justice. Un rassemblement aura lieu pour  réclamer justice pour lui et toutes les autres victimes de crimes policiers et lui rendre hommage ce samedi à 14h. Lieu de rassemblement :
Entrée principale de la gare du nord (côté Simon Bolivar). Au programme plusieurs prises de paroles : Aicha Barry, petite sœur d’Ibrahima, Alexis Deswaef, avocat de la famille, Kavena Gomos : artiste slameur, Effia : slameuse, etc.