Environ 3.000 personnes se sont rassemblées hier en solidarité avec les prisonniers politiques de ‘Lutte Révolutionnaire’, Pola Vêtements, Kostas et Nikos Maziotis Gourna ainsi que les autres inculpés dans la même affaire. Leur procès commencera ce mercredi 5 octobre à la prison de Korydallos.
Au départ de la manifestation, sur la place Syntagma, des textes de contre-information ont été distribués et des messages de résistance et de solidarité ont été transmis pendant plus d’une heure.

Manifestation de solidarité avec Lutte Révolutionnaire

Manifestation de solidarité avec Lutte Révolutionnaire

La grève de la faim lancée par près de 200 prisonniers du FPLP pour protester contre l’isolement continu de leur secrétaire général Ahmad Saadat depuis quatre ans. Cette grève s’est étendue. Ce sont des milliers de Palestiniens détenus par Israël qui se sont mis grève de la faim pour dénoncer l’isolement carcéral. Plus de 5 000 Palestiniens sont détenus par Israël, dont près de 200 mineurs.

Le 23 septembre s’est tenue une manifestation pacifiste dans un quartier populaire multiculturel de Tokyo. Divers slogans y étaient mis en avant, depuis la sortie du nucléaire jusqu’à la libération des militants arrêtés au Mali alors qu’ils luttaient contre l’accaparement de leurs terres. La police est violemment intervenue en visant spécifiquement un manifestant, Sono Ryota. Les policiers ont tabassé les manifestants qui tentaient de le protéger, puis l’on menotté et conduit de force dans leur fourgon. Ryota est un militant anti-nuéclaire, membre du syndicat des jeunes précaires (Freeter Union) et à l’origine du mouvement ’50 jours de manifestations consécutives pour la liberté’. Ryota a été incarcéré après une prise forcée de ses empreintes digitales et de photos, alors que légalement, cette mesure ne vise que les inculpés pour meurtre et les étrangers. Son avocat, qui a pu le rencontrer, a signalé qu’il était blessé au visage et avait le corps couvert de bleus.

Sono Ryota

Sono Ryota

Faruk Ereren est un opposant politique turc de longue date et dirigeant du DHKP. En 1990, il est obligé de fuir la répression turque et de s’exiler en Allemagne, où il vit dans la clandestinité jusqu’à son arrestation en avril 2007 pour appartenance à une organisation terroriste. Il est immédiatement soumis à un isolement strict, et ce malgré son état de santé défaillant en raison des multiples séances de tortures qu’il a subi lorsqu’il était incarcéré en Turquie dans les années 90. Hier, après un procès long de 20 mois où il est accusé d’avoir commandité une action de guérilla urbaine menée dans le quartier de Kiziltoprak à Istanbul en 1993 dans laquelle deux policiers ont été tués, il a été condamné à une peine de prison à perpétuité par la cour régionale de Düsseldorf.

Après avoir été incarcérée durant plus de dix mois, Ilham Hasnouni a été jugée et condamnée à la mi-août à 10 mois de prison pour son implication dans les événements du mouvement estudiantin dirigé par les militants de l’Union Nationale des Etudiants du Maroc (UNEM) des 14 et 15 mai 2008. Ayant déjà purgé l’équivalent de sa condamnation, elle a donc été libérée. Quelques jours après sa libération, elle a accordé une interview au magazine ‘Red Flag’ du Parti Marxiste-Léniniste d’Allemagne. Ci-dessous, la traduction de cet entretien effectuée par nos soins.

Interview d’Ilham Hasnouni – format pdf

Les prisonniers politiques palestiniens membres du FPLP ont annoncé qu’ils entamaient une grève de la faim ce 27 septembre. Ils revendiquent la fin du régime d’isolement pour le secrétaire général du FPLP Ahmad Sa’adat et pour tous les prisonniers politiques palestiniens, la fin de la politique de répression et d’humiliation des visiteurs des prisonniers (y compris le blocage des familles aux check-points), la fin de la politique d’humiliation des prisonniers et des transferts incessants d’une prison à l’autre.

Palestine: Les prisonniers du FPLP en grève de la faim

Quatre pays, dont la Belgique, ont indiqué hier qu’ils étaient opposés au projet de directive européenne visant à élargir les droits des personnes arrêtées en Europe. Selon eux, celle-ci irait trop loin et coûterait trop cher. Cette directive prévoit notamment de garantir l’accès à un avocat dès le premier interrogatoire, le principe d’aide juridique, le droit pour toute personne arrêtée à l’étranger de pouvoir saisir son ambassade, de recevoir des visites,…

Le Secours Rouge et le Secours Rouge Arabe appellent au rassemblement ce samedi 24 septembre à 17h devant l’ambassade du Maroc, 29, boulevard Saint-Michel. L’objectif de cette manifestation est de dénoncer la répression du régime marocain, mais surtout d’exiger la libération des dizaines de prisonniers politiques progressistes révolutionnaires au Maroc.

Manifestation pour les prisonniers marocains

Manifestation pour les prisonniers marocains

Ce vendredi aura lieu une soirée de réflexion et de discussion sur les exécutions des prisonniers politiques en Iran.

Les invités sont:
– Chowra Makaremi. Née en 1980 à Chiraz, en Iran, Chowra Makaremi a grandi en France. Anthropologue, elle a enquêté et écrit sur les frontières et l’expérience des migrants dans le monde contemporain.
”Le cahier d’Aziz. Au coeur de la révolution iranienne” Ed. Gallimard
– Réza Kazemzadeh, psychologue au Centre Exil (Service de Santé Mentale spécialisé dans la réhabilitation des réfugiés ayant été victimes de tortures et/ou de violence organisée.)
« La torture et la République Islamique d’Iran; une approche psychosociale »

La soirée aura lieu de 18H à 22H au Pianofabriek. Les interventions seront en en français avec traduction en persan. L’organisateur est le Comité de solidarité avec la lutte du peuple en Iran. Voir le site du comité

committeebe@gmail.com

Condamné il y a quinze ans par le tribunal de Miami pour espionnage sur le sol américain et pour conspiration en vue de commettre des crimes contre les Etats-Unis, René Gonzalez devrait être libéré le 7 octobre prochain après avoir purgé la totalité de sa peine. Mais cette remise en liberté ne sera probablement que très relative. Le gouvernement a en effet décidé de lui interdire de rentrer chez lui et de retrouver sa famille. Pour être de nationalité nord-américaine, il a été condamné à trois ans supplémentaires de liberté surveillée, assortie d’une clause spéciale qui lui interdit de s’approcher ou de se rendre dans des endroits spécifiques dont on sait qu’ils sont fréquentés par des individus ou des groupes terroristes. Son avocat a déposé une motion demandant une modification de ses conditions de libération, mais le 16 septembre dernier, le juge a estimé, en autre, que la cour aurait besoin de temps pour évaluer la conduite du condamné afin de s’assurer qu’il n’est pas dangereux pour les Etats-Unis.