Carlos Cela avait été arrêté avec cinq autres membres du Secours Rouge International d’Espagne en janvier dernier. Bienvenido Carlos!Vidéo réalisée par le SR d’Espagne sur l’arrestation de Carlos Cela et la campagne pour sa libération:

Une vidéo de cinq minutes montre l’accueil à La Corogne (Galice) de Carlos Cela, après sa libération de la prison de Valdemoro: voir cette vidéo

Dans la nuit du 19 au 20 octobre, deux engins explosent devant le quartier général de la police municipale de Parme (Italie). Les dégâts sont limités, aucun des flics qui se trouvaient à l’intérieur ont été blessés. Cette section de la police municipale a récemment été dénoncée par un étudiant ghanéen qui a rendu public qu’il a été battu et torturé dans ce commissariat. Ces derniers temps, de plus en plus de dénonciations d’immigrés qui sont torturés dans les commissariats sont rendus publics. Le 20 octobre, cinq perquisitions ont eu lieu à Vérone. Deux anarchistes sont amenés au commissariat, ils sortent avec une accusation de ‘favoriser des transgresseurs’ (article 378) parce qu’ils ont refusé de déclarer quoi que ce soit. A ce moment, trois autres anarchistes sont arrêtés et incarcérés à la prison de Vérone. L’accusation à leur encontre n’est pas encore formalisée, mais il s’agit probablement de ‘fabrication, transport et déflagration de matériel explosif avec des fins terroristes’ et d’avoir mis une banderole (qui a été mise devant le commissariat au moment des explosions, dénonçant les tortures). Le 21 octobre, un quatrième anarchiste est arrêté à Parme et incarcéré à la prison.

Les adresses des anarchistes incarcérés:

-Giuseppe Sciacca
Nora Gattiglia
Maddalena Calore
casa Circondariale di Verona
Montorio via S. Michele 15
37133 – Verona
Italie

-Santo Caselbonese Fonti
casa circondariale di Parma
Via Burla, 59
43100 Parma
Italie

Les prisonniers politiques d’Espagne commenceront le 17 octobre une grève de la faim illimitée d’un jour par semaine en protestation contre le procès basé sur la ‘loi des partis’ (cette loi considère que tous les partis, associations et organisations politiques légales qui refusent de dénoncer une organisation armée doivent être interdites et poursuivies comme ‘complices’; c’est sur cette base que toutes les organisations, partis, journaux de la gauche nationaliste basque ont été interdits en tant que ‘façade légale’ d’ETA). C’est aussi sur base de cette loi que le Secours Rouge International a été interdit en Espagne, et plusieurs militants emprisonnés. Deux d’entre eux viennent d’être remis en liberté provisoire. Fernando Rodríguez Blanco était sorti le 23 septembre (avec paiement d’une caution et obligation d’aller chaque semaine signer un registre). Il avait été arrêté en janvier avec cinq autres membres du Secours rouge. Le 2 octobre, c’est Erlantz Cantabrana Berrio qui a pu, dans les mêmes conditions, quitter la prison de Navalcarnero.

Images pour les prisonniers politiques

Images pour les prisonniers politiques

Pour écrire à Andrea ScantamburloAlfredo DavanzoBruno Ghirardi:

-CASA CIRCONDARIALE, VIA VIGENTINO 85, 27100 – PAVIA

Pour écrire à Salvatore ScivoliMassimo GaetaVincenzo Sisi:

-CASA CIRCONDARIALE, VIA GRAVELLONA 240, 27029 – VIGEVANO, PAVIA

Pour écrire à Massimiliano Toschi:

-CASA DI RECLUSIONE DI ALESSANDRIA, VIA CASALE 50/A, 15040 – SAN. MICHELE, ALESSANDRIA

Pour écrire à Claudio LatinoDavide Bortolato:

-CASA CIRCONDARIALE DI PIACENZA, VIA DELLE NOVATE 65, 29100 – PIACENZA

POUR INFO, Davide Rotondi, Toschi Alessandro, Mazzamauro Alfredo, Caprio Amarilli, Salotto Federico et Magon Michele sont en détention à domicile et ont interdiction de recevoir ou envoyer du courrier.

Affiche de solidarité avec les prisonniers italiens

Affiche de solidarité avec les prisonniers italiens

Samedi 4, trois membres et un sympathisant de notre Secours Rouge/APAPC sont partis à Milan pour participer à la délégation internationale de soutien aux militants arrêtés le 12 février 2007 en Italie dont le procès reprenait ce lundi 6. Ce dimanche, les camarades du Secours Rouge italien avaient organisé une rencontre avec les délégués belges, suisses et espagnols pour débattre des développements récents de la répression dans leurs pays respectifs. C’est ce lundi que la délégation internationale, complétée des derniers arrivants, doit se rendre au palais de justice de Milan pour y assurer une présence solidaire.

Il y a deux jours, le 1er octobre, le Parquet de Paris annonçait qu’il demandait la révocation du régime de semi-liberté auquel Jean-Marc Rouillan était astreint depuis dix mois, et qui devait l’amener à une libération conditionnelle en fin d’année (cf. ci-dessous). Cette demande doit faire l’objet d’une audience judiciaire le 16 octobre prochain. En attendant cette date, Jean-Marc Rouillan a été réincarcéré.

Communiqué de NLPF:

ROUILLAN, TAIS-TOI OU C’EST LA PERPETE!

Alors que la crise financière fait rage, que l’armée s’embourbe dans la sale guerre d’Afghanistan, que les charettes de licenciements économiques, à Renault Sandouville ou ailleurs, plongent des familles dans le désespoir, le gouvernement français mène la chasse à … Jean Marc Rouillan! Il fallait oser! Prenant prétexte d’une banale interview à l’Express, le Parquet central, à la botte de la Chancellerie, veut révoquer le régime de semi-liberté auquel Jean-Marc Rouillan est astreint depuis dix mois, et qui devait l’amener à une libération conditionnelle en fin d’année. Cette mise en cause n’a aucun fondement juridique: Jean-Marc Rouillan a accepté et intégralement respecté les conditions très restrictives de sa semi-liberté. Mais l’opération en dit long sur l’état des libertés démocratiques dans ce pays.

Vingt ans se sont écoulés depuis les arrestations des militants d’Action directe, mais la volonté de vengeance de l’Etat reste intacte. Après l’isolement et les interminables grèves de la faim pour en sortir, l’acharnement se poursuit par cet odieux chantage aux regrets. On continue ainsi à exiger d’eux qu’ils renient leur engagement politique, passé, présent ou à venir. Les militants d’Action directe ont purgé leur peine, qu’on leur fiche la paix!

Comme le premier jeudi de chaque mois, le Collectif Nlpf! appelle à un rassemblement devant la Direction de l’Administration pénitentiaire (angle rue Beaubourg-rue de la Verrerie, Paris 4e) pour exiger la libération de tous les militants d’Action directe (Georges Cipriani et Régis Schleicher sont toujours détenus).

Halte au chantage au reniement! Libération des militants d’Action directe!

Collectif ‘Ne laissons pas faire!’, Paris, le 2 octobre 2008

Lire l’interview de Jean-Marc Rouillan à l’Express

Le 12 février 2007, 70 perquisitions ont lieu en Italie dans les milieux progressistes, syndicalistes et révolutionnaires. De nombreux militants sont arrêtés. 17 camarades sont actuellement en procès à Milan. Parmi eux, quatre militants du Parti Communiste Politico-Militaire (PC p-m). Le 26 septembre, le Secours Rouge/APAPC organise un rassemblement surprise devant le consulat d’Italie à Bruxelles.

Hoch die Internationale Solidarität!

Vive la solidarité internationale!

Vidéo du site de Dolle Mol tv