Les guérilleros maoïstes ont déclenché l’explosion d’un puissant IED au passage d’une camionnette de la police sur la route national 16, dans l’état du Chhattisgarh. Mais la camionnette servait au transfert d’un groupe de prisonniers. Les 25 occupants (6 policiers et 19 prisonniers) ont été sévèrement blessés. Un policier est donné pour mort.

Inde: Bavure de la guérilla maoïste

L’état d’urgence a été prolongé de deux moix dans tous les districts des provinces de Huanta y La Mar, Tayacaja y Satipo et à d’autres sept districts des départements de Cusco et de Junín. Les forces armées gouverneront directement ces régions où le PCP-SL est actif. Les droits constitutionnels y sont suspendus.

Le collectif des prisonniers et prisonnières basques (EPPK) fait connaître samedi son respect et son soutien à la décision prise par l’ETA qui implique la fin de la phase d’activité armée comme instrument de lutte pour parvenir à ses fins, ont annoncé deux porte-parole de l’EPPK au cours d’une conférence de presse à Guernica. Nous sommes pleinement conscients de la douleur entraînée par le conflit, ont également déclaré les prisonniers, selon leurs porte-parole qui ont lu une déclaration en huit points, fruit de discussions internes intervenues à la suite de l’annonce en octobre 2011 par l’ETA de son abandon de la lutte armée.

Le sort des quelque 650 prisonniers basques incarcérés en Espagne et des 150 reclus en France pour des affaires de l’ETA est l’un des enjeux d’éventuelles discussions visant à mettre fin au conflit au Pays basque. La Commission internationale de vérification (CIV), créée pour vérifier l’application des engagements de cessez-le-feu de l’ETA, a quant à elle annoncé le 4 mai avoir reçu un message de l’organisation indiquant que l’ETA est prête à dialoguer sur une série d’éléments pratiques afin de consolider le processus. L’EPPK, dénonçant le blocage de Madrid et Paris, a aussi lancé un appel aux gouvernements français et espagnol pour qu’ils profitent de cette opportunité de résolution du conflit.

7 militants ont été convoqués le mardi 29 mai au tribunal d’Alençon pour « un rappel à la loi ou avertissement » en raison d’une action de boycott au magasin Carrefour d’Alençon. Ils se sont présentés un par un devant le procureur et on refusé de signer les accusations de discrimination et d’incitation à la haine raciale qui leur étaient signifiées. Ils ont fait savoir qu’ils estimaient leur action de boycott des produits de l’occupant israélien légitime, et qu’ils comptaient bien continuer à s’engager dans la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) contre Israël jusqu’à ce que cessent l’occupation et la colonisation des territoires palestiniens.

France: Procédure contre BDS à Alençon

Dans le cadre de la semaine de mobilisation contre la procédure d’expulsion du Centre Social Autogéré à Toulouse, les membres de la Campagne de réquisition ont appelé à une manifestation contre toutes les expulsions hier, déposée en préfecture, ce mercredi 30 mai. Alors qu’une centaine de personnes s’était rassemblée devant le bâtiment, la police et les représentants de la préfecture ont bloqué le départ de la manifestation sous prétexte qu’elle n’était pas déclarée. Après avoir présenté les justificatifs prouvant la légalité des rassemblements et de la manifestation, ceux-ci ont malgré tout refusé de nous laisser partir. Les manifestants se sont retrouvés encerclés pendant plus deux heures par des CRS, des gardes-mobiles et des policiers de la BAC, jusqu’à dispersion d’un grand nombre de participant. Au final malgré l’acharnement de la préfecture, la manifestation fut un succès, près de 200 personnes ont rallié le cortège finissant en rassemblement au Capitole.

Le procès du Centre Social Autogéré vendredi 1er Juin à 9h au Tribunal Administratif. Rendez-vous vendredi 1er Juin à 8h à Jeanne d’Arc pour un départ vers le Tribunal Administratif.

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Au moins 9.900 cas de violations des droits humains ont été constatés durant les quatre premiers mois de l’année 2012 dans la seule région kurde, dont 281 cas de tortures et de mauvais traitements, selon un rapport de l’Association des droits de l’homme. Le rapport recense également 2.033 arrestations pour des motifs politiques dont 733 placements en détention au cours de la même période. Pour toute l’année 2011, plus de 12.600 arrestations et 3.252 cas de torture et de mauvais traitement, soit cinq fois plus que 2007, avaient été constaté au niveau national.

Les vagues d’arrestations massives visant le parti kurde et les étudiants se sont poursuivis durant le mois de mai. Quelque deux cents personnes dont de nombreux étudiants et enfants ont été arrêtées au cours de la deuxième moitié de mai. En outre, un homme âgé de 31 ans souffrant de l’asthme est décédé le 30 mai à Istanbul, après avoir été hospitalisé lors d’une intervention des policiers faisant l’usage de gaz lacrymogènes. Il s’agit d’au moins quatrième mort par des gaz lacrymogènes depuis 2011. Par ailleurs, la police turque a commandé six mille matraques en aluminium et en acier avec une longueur de 65cm, face à l’ampleur de la contestation.

Le projet de loi visant à mettre fin à la grève au Canadien Pacifique a été adopté par la Chambre des communes dans la nuit de mardi à mercredi. La majorité dont dispose le gouvernement canadien a permis de limiter le débat et de procéder à son adoption à grande vitesse. Cette loi forçant le retour au travail de 4800 mécaniciens et chefs de train sera envoyée au Sénat mercredi. Quelques minutes avant que les députés fédéraux n’entament le débat accéléré sur le projet de loi spéciale, une centaine de grévistes ont manifesté mardi devant le Parlement. Les manifestants ont reçu l’appui de quelques membres du syndicat des postiers.

EDIT 1er juin: Un compte à rebours de 12 heures a été enclenché en fin de journée jeudi en prévision de la reprise du service de transport de fret du Canadien Pacifique. Le Sénat canadien, dominé par les conservateurs, a adopté à son tour la loi spéciale forçant le retour au travail des 4800 mécaniciens de locomotives, conducteurs de train et autres employés de Canadien Pacifique.

Canada: Vote de la loi contre la grève des cheminots

Une colonne de plus de 60 combattants de la NPA a attaqué à la grenade et à l’arme automatique, mercredi matin, un avant-poste militaire à Barangay Binicalan, près des communautés tribales montagneuses, dans la province d’Agusan del Sur. La base était occupée par une unité du 26e Bataillon d’Infanterie. Plusieurs militaires et paramilitaires ont été blessés, ainsi que des membres de leur famille logeant dans la base. Les guérilleros ont pu récupérer des armes lors de cette attaques.

L’administration américaine a établi une liste de personnes à assassiner dans le cadre de la « guerre contre le terrorisme » menée avec des attaques de drones au Pakistan, en Somalie et au Yémen. Des responsables du contre-terrorisme ont épluché des biographies avant de proposer cette liste au cours d’une vidéoconférence sécurisée organisée par le Pentagone. Les noms ont ensuite été communiqués à Barack Obama, qui autorise chaque frappe au Yémen et en Somalie ainsi que certaines opérations sensibles au Pakistan.

Le président Obama doit approuver personnellement le fait de tuer les suspects, comme le prédicateur d’Al-Qaida Anwar Al-Awlaqi — un citoyen américain — abattu par une frappe d’un drone américain au Yémen l’année dernière. Obama a qualifié de « facile » la décision de tuer Al-Awlaqi, selon l’ancien chef de cabinet de la Maison Blanche William Daley. Selon le Times certains responsables s’étaient montrés sceptiques sur l’efficacité de cette « kill list »: « Un homme est tué et son chauffeur, qui était numéro 21, devient numéro 20 ? » écrit le Times en citant William Daley. À un moment donné, il ne s’agit que de faire du remplissage avec des chiffres. » Le journal a également rapporté un débat interne sur la méthode retenue pour compter les victimes, selon laquelle tout homme en âge de combattre localisé dans un certain rayon d’un suspect est considéré comme un insurgé.

USA: Davantage d’exécutions extrajudiciaires sous Obama que sous Bush

Dans la nuit du 30 avril au premier mai 2009, à Cognin, près de Chambéry, soufflées par l’explosion d’un engin explosif artisanal, Zoé mourait, presque sur le coup, tandis que Mike, grièvement blessé, parvenait à sortir de l’usine abandonnée dans laquelle ils se trouvaient. La police et les secours débarquent vite sur les lieux, alertés par le voisinage. Mike et le corps de Zoé sont identifiés. La sous-division anti-terroriste (SDAT) est chargée de l’enquête. Quelques jours plus tard, trois perquisitions sont exécutées dans trois maisons squattées. Celle où vivait Zoé, un lieu d’habitation pour quatre personnes devant lequel restait en général garé le camion de Mike, ainsi que Les Pilos, lieu d’habitation et d’activités proche du centre-ville.

Mike est déjà placé en détention préventive au régime grand blessé dans un hôpital de Lyon. Il y restera deux mois. Puis R, J, William, et N1N1 seront successivement interpellés, dans des conditions variées. Tous, à l’exception de William, passeront un moment en prison puis seront placés sous contrôle judiciaire. En 2011, la juge d’instruction de la SDAT se dessaisit du dossier. La fin de l’instruction est confiée au tribunal de Grande Instance de Chambéry, qui accepte la levée de tous les contrôles judiciaires, sauf celui de Mike. Le procès s’est ouvert ce vendredi 25 mai contre les quatre: Mike pour fabrication d’engin explosif et les trois autres pour dissimulation ou destruction de preuves. Le procureur a demandé 1 an de prison ferme pour le premier, 6 mois avec sursis et 5000 euros d’amendes pour les autres.

Lire ici le compte rendu d’audience

Ecouter ici l’intervention d’un des prévenus

France: Procès de l’explosion de Chambéry